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Mode Édition Quantisation Boîte de dialogue Change Events Importation et exportation de fichiers MIDI
50 Notes sur la synchronisation
Préparatifs pour l’utilisation de ReWire -
Morceaux et mémoire requise
Section des retours auxiliaires Fader Master Connexions Connecter plusieurs mélangeurs en série Paramétrage de Redrum Utilisation de Redrum comme module de sons Connexions
Paramètres de jeu Connexions Traitement de signaux audio par les filtres
Paramètres de synthèse de NN-19 Paramètres de jeu Connexions
Description de la section d’édition des échantillons Échantillons et zones Sélections et activation en édition Réglage des paramètres Organisation des zones et des échantillons Utilisation des groupes Réglage des tessitures Réglage de la hauteur de référence et accordage Affectation automatique des zones Création de sons super-posés et à déclenchement
Création de notes dans le séquenceur Gestion des coupes Paramètres de synthèse Dr.Rex Connexions
Les procédures de base d’enregistrement et de lecture sont décrites dans le manuel de prise en main. En voici un bref rappel : D Pour activer l’enregistrement, cliquez sur la touche Enregistrement de la barre de transport ou appuyez sur la touche [*] du pavé numérique. Si le clavier de votre ordinateur n’a pas de pavé numérique, vous pouvez activer l’enregistrement en maintenant la touche [Commande] (Mac) ou [Ctrl] (Windows) et en appuyant sur [Retour]. D L’enregistrement commence à la position en cours de la tête de lecture. D Vous pouvez activer le clic du métronome durant l’enregistrement en cliquant sur la touche Click de la barre de transport. Vous pouvez régler le volume du métronome à l’aide du potentiomètre Level. D Si le mode Loop est activé, la zone située entre les Locators gauche et droit se répète, vous permettant d’ajouter ou de remplacer des données à chaque cycle de la boucle (selon le réglage Overdub/Replace - voir ci-dessous). D Pour lancer la lecture depuis la position en cours de la tête de lecture, cliquez sur la touche Lecture ou appuyez sur la touche [Entrée] du pavé numérique. Pour arrêter la lecture, cliquez sur la touche Stop, appuyez sur la touche [0] du pavé numérique ou appuyez sur la touche [Retour]. Vous pouvez également alterner entre lecture et arrêt en appuyant sur la barre d’espace. D Pour déplacer la tête de lecture dans le morceau, cliquez dans la règle, utilisez les touches retour et avance rapide ou éditez numériquement la position sur la barre de transport. Vous pouvez également placer la tête de lecture sur le Locator gauche ou droit en appuyant sur la touche [1] ou [2] du pavé numérique.
D En mode Overdub, le nouvel enregistrement vient s’ajouter aux notes se trouvant jusque-là sur la piste. Ce mode est utile pour ajouter des éléments en enregistrement en boucle ou pour ajouter des messages de contrôleurs à des notes enregistrées. D En mode Replace, le nouvel enregistrement efface et remplace toutes les notes précédemment enregistrées. Seules les notes se trouvant sur la zone d’enregistrement sont remplacées
Dans Reason, vous pouvez automatiser tous les mouvements de paramètres des modules afin de créer des mixages entièrement automatisés. Pour cela, il faut enregistrer (ou insérer) des messages de contrôleurs dans le séquenceur.
Avant de commencer l’enregistrement de l’automation d’un paramètre, réglez-le sur la valeur “initiale” souhaitée, soit la valeur du paramètre lorsqu’il n’est pas automatisé dans le morceau. Explication : D Lorsque vous enregistrez pour la première fois la section d’automation d’un paramètre, sa valeur initiale est insérée dans le reste du morceau. Pour plus de détails, reportez- vous à la page 10. Imaginons que vous souhaitez créer un Fade Out en enregistrant le mouvement descendant d’un Fader du mélangeur. Il est alors préférable de régler le Fader sur la valeur initiale souhaitée (soit la valeur du Fader avant le début du Fade Out). De même, si vous souhaitez créer un balayage de filtre sur un synthétiseur au cours du morceau, réglez d’abord la fréquence du filtre sur la valeur qu’elle doit avoir dans le reste du morceau, puis enregistrez le balayage du filtre.
Track” du menu Create et relier manuellement la piste créée au module souhaité (colonne Out de la liste des pistes).
Cela indique que la piste reçoit les données MIDI et qu’elle est prête pour l’enregistrement. 3. Lancez l’enregistrement à partir de la position souhaitée.
2. À la position souhaitée, modifiez la valeur du paramètre. Dès que vous commencez à modifier la valeur du paramètre, le témoin Punched In s’allume sur la barre de transport.
Vous pouvez enregistrer l’automation de plusieurs paramètres lors d’une même passe d’enregistrement. Toutefois : D Vous ne pouvez pas enregistrer l’automation de plusieurs modules à la fois (seul le module dont la piste reçoit les données MIDI est enregistrable). Si vous souhaitez enregistrer l’automation des paramètres d’un autre module, vous devez cliquer dans la colonne In de la piste correspondante, de sorte que le symbole de connecteur MIDI vienne s’y placer. 5. Arrêtez l’enregistrement. Sur la façade du module, chaque paramètre automatisé est entouré d’un cadre vert.
3. Arrêtez l’enregistrement lorsque vous avez terminé. Vous avez à présent remplacé la section située entre le point de Punch In et l’arrêt de l’enregistrement. D À tout moment après le Punch In, vous pouvez cliquer sur la touche Reset située sous l’indicateur Punched In. Cela désactive le témoin Punched In et “suspend” l’enregistrement du contrôleur (les mouvements d’automation précédemment enregistrés sont de nouveau actifs à partir de ce point). Vous êtes toujours en mode d’enregistrement et dès que vous réglez de nouveau le paramètre, le témoin Punched In se rallume. En bref, la touche Reset permet d’arrêter et de relancer l’enregistrement.
Si vous lancez la lecture de la section enregistrée, les paramètres se mettent à évoluer automatiquement. Hors de la section enregistrée, les paramètres reprennent leurs valeurs initiales (qu’ils avaient avant que vous ne commenciez l’enregistrement).
1. En cours de lecture, cliquez et déplacez un paramètre automatisé. Le témoin Punched In s’allume sur la barre de transport. Dès lors, les mouvements d’automation enregistrés de ce paramètre sont désactivés. 2. Pour réactiver l’automation, cliquez sur la touche Reset. Le contrôle du paramètre est réattribué au séquenceur. D Le remplacement de l’automation est automatiquement suspendu lorsque vous arrêtez la lecture.
Bien que les procédures d’enregistrement soient pratiquement identiques, le séquenceur ne gère pas de la même façon les contrôleurs et les notes. Alors que chaque note enregistrée constitue un événement indépendant, il n’y a pas “d’événements de contrôleurs” dans le séquenceur. Voici le fonctionnement :
“principal” est sélectionné avant de lancer l’enregistrement. Lorsque vous enregistrez un changement de Pattern pour la première fois sur un morceau, le Pattern initialement sélectionné est inséré sur tout le reste du morceau (fonctionnement similaire à l’automation des contrôleurs). Reportez- vous en page 8.
Le symbole du connecteur MIDI doit être affiché dans la colonne In de la piste dans la liste des pistes.
Lorsque la lecture commence, le module de type Pattern démarre automatiquement (à condition que la section Pattern soit activée sur le module). 4. Pendant l’enregistrement, changez de Pattern à l’aide des touches de banques et de la touche Pattern accessibles sur la façade du module. Veillez à changer de Pattern légèrement à l’avance car le changement effectif sera enregistré (et se produira) sur le temps fort suivant en fonction de la signature rythmique principale du séquenceur. 5. Une fois l’opération terminée, arrêtez l’enregistrement.
Il s’agit de la valeur initiale du paramètre.
Le cadre vert entourant les touches de Patterns indique que des changements de Patterns ont été automatisés sur ce module.
Si nécessaire, vous pouvez déplacer les changements de Pattern à d’autres endroits en mode Édition (voir page 30). D Vous pouvez effectuer un Punch In sur des changements de Pattern enregistrés afin de remplacer une section de la piste. Même procédure que les Punch In sur les contrôleurs (voir page 8). D Une fois les changements de Pattern enregistrés, vous pouvez convertir les notes des Patterns en notes de séquenceur classique au moyen de la fonction Convert Pattern Track to Notes. Cela vous permet de créer des variations illimitées en éditant ultérieurement les notes en mode Édition. Voir ci-après.
Cette fonction crée toujours un nombre exact de boucles. La dernière boucle se termine toujours après le dernier Locator. Les notes créées sont automatiquement groupées (voir mesures colorées). Pour plus de détails sur les groupes, voir en .
2. Sélectionnez la piste reliée au module Dr. Rex. Pour éviter toute confusion, assurez-vous qu’il n’y a pas d’événements sur la piste entre les Locators. 3. Cliquez sur la touche “To Track” située en façade du module Dr. Rex. Les notes sont créées pour les différentes couches de la boucle, puis ajoutées à la piste.
Cette fonction est présente sur les modules Redrum et Matrix. Lorsque vous avez créé un seul Pattern, elle permet d’utiliser ce Pattern comme point de départ pour l’édition sur le séquenceur. Vous pouvez aussi l’utiliser si vous avez créé un Pattern de batterie et que vous souhaitez qu’il soit joué par un autre type de module. Procédure : 1. Au moyen des Locators gauche et droit, délimitez la section du Pattern que vous souhaitez “remplir” de notes. Assurez-vous éventuellement que la longueur de la zone entre les Locators est un multiple de la longueur du Pattern pour éviter de “tronquer” ce dernier. 2. Sélectionnez la piste affectée au module de type Pattern. En fait, vous pouvez sélectionner n’importe quelle piste. Par exemple, s’il s’agit d’un module Matrix, vous pouvez par exemple copier les notes, non pas sur la piste Matrix, mais sur la piste du module contrôlé par Matrix (car Matrix ne produit pas de son par lui-même et ne peut donc être joué par les notes du séquenceur). 3. Sélectionnez le module, puis la fonction “Copy Pattern to Track” du menu Edit ou du menu contextuel du module. D Si la piste sélectionnée n’est pas affectée au module de type Pattern, un message d’alerte s’affiche, vous demandant confirmation. Cliquez sur OK pour continuer et sur Cancel pour annuler. Le Pattern est converti en notes sur la piste de séquenceur (voir ci-dessous). Si la section délimitée par les Locators est d’une durée supérieure au Pattern, le Pattern se répète pour remplir la zone restante.
Il est préférable de désactiver l’option “Enable Pattern Section” en façade du module Redrum. Sinon, les sons de batterie seront “doublement déclenchés” lorsque vous lancerez la lecture (par la section Pattern et par le séquenceur principal).
2. Sélectionnez la fonction “Convert Pattern Track to Notes” au menu Edit ou au menu contextuel de la piste. Pour chaque mesure, le Pattern correspondant est converti en notes sur la piste (selon les mêmes règles que la fonction “Copy Pattern to Track”). La lecture de la piste s’effectue de la même manière que lorsque vous lisiez les changements de Pattern (y compris le réglage du sélecteur Enable Pattern Section).
La courbe CV n’est pas copiée. Assurez- vous que la piste est connectée au module adéquat ! Le fait de relier la piste au module Matrix lui-même n’a aucun sens, puisque ce module ne peut produire aucun son. Vous pouvez déconnecter, voire supprimer le module Matrix une fois la fonction “Copy Pattern to Track” lancée. En effet, il est préférable que Matrix et le séquenceur ne jouent pas les mêmes notes en même temps.
D Déplacement et copie d’événements. Lorsque vous déplacez un ou plusieurs événements alors que la fonction Snap est activée, ils conservent leurs distances relatives selon la valeur Snap. Dans l’exemple ci-dessous, la fonction Snap est réglée sur 1/ 4 (noires) :
Lorsque vous créez un groupe à l’aide de l’outil stylo, sa position initiale et finale sera magnétisée sur les positions des valeurs Snap. Voir page 18. D Dessin de groupes en mode Édition. La valeur Snap détermine la plus petite valeur de note sur laquelle vous pouvez insérer une note, une valeur de contrôleur ou un changement de Pattern. De plus, la valeur Snap détermine la durée minimum des événements insérés. Voir page 22.
D Déplacement de la tête de lecture, des Locators et du marqueur de fin. Lorsque vous réglez ces marqueurs alors que la fonction aimant Snap est activée, ils sont “magnétisés” sur la valeur Snap sélectionnée. D Sélection d’événements en les délimitant par un cadre de sélection. Le plus petit “bloc” sélectionnable est déterminé par la valeur Snap car le rectangle de sélection est également magnétisé à la valeur Snap. Cependant, malgré la fonction Snap, vous pouvez toujours effectuer une sélection en cliquant directement sur les notes en mode Édition (ou sur les groupes en mode Arrangement - voir page 19).
Arrangement. Lorsque la fonction Snap est activée, le fait de cliquer directement sur des événements avec l’outil gomme efface non seulement les événements en question, mais également tous ceux se trouvant sur “l’intervalle de magnétisme” en vigueur (1 mesure, par exemple). L’outil gomme permet en outre de délimiter des cadres de sélection qui sont eux-aussi soumis à la fonction Snap. Voir page 17.
événements de plusieurs pistes à la fois. D Pour passer le mode Arrangement, cliquez sur la touche de mode Arrangement/Édition située dans le coin supérieur gauche de la section séquenceur.
D Vous pouvez déplacer un cadre de sélection couvrant une seule bande, ainsi vous sélectionnez uniquement les notes, les changements de Patterns ou les contrôleurs. Le cadre de sélection peut s’étendre sur plusieurs pistes. D En tenant enfoncée la touche [Shift] lors de la sélection des événements, vous pouvez sélectionner plusieurs événements à la fois. Cela vous permet de faire plusieurs sélections non contiguës. Sélectionnez un premier événement, appuyez sur la touche [Shift], puis sélectionnez d’autres événements, et ainsi de suite.
D Vous pouvez aussi utiliser la fonction “Select All” du menu Edit. Cette commande permet de sélectionner tous les événements, contrôleurs et changements de Patterns du morceau. D La sélection réalisée en mode Arrangement est maintenue si vous passez en mode Édition. Voir page 23. D Pour désélectionner des événements, il suffit de cliquer sur n’importe quelle zone vide.
Sélection des événements En mode Arrangement, chaque piste est divisée verticalement en trois “bandes”, dans lesquelles les événements sont indiqués sous forme de fines lignes verticales. La bande supérieure indique les notes (y compris les notes de batterie et les couches sonores REX) en rouge, la bande centrale indique les changements de Pattern en jaune et la bande inférieure indique les variations de contrôleurs en bleu.
D Lors du déplacement, la sélection reste “magnétisée” aux bandes. Il est impossible de déplacer des notes vers la bande des contrôleurs, etc. D Si vous tenez enfoncée [Shift] avant de déplacer la sélection, le mouvement est restreint à l’axe vertical ou horizontal uniquement. D Si la fonction Snap est activée, la sélection ne pourra être déplacée que sur les intervalles de magnétisme en vigueur. Voir page 14.
Cela crée une copie de la piste sélectionnée, avec tous les événements inclus. La piste dupliquée s’affiche sous la piste initiale dans la liste des pistes.
Vous pouvez déplacer ou dupliquer des événements à l’aide des fonctions Cut, Copy et Paste du menu Edit. Lorsque vous utilisez la fonction Paste (coller), les événements sont insérés au niveau de la tête de lecture, sur leur(s) piste(s) d’origine.
1. Assurez-vous que la lecture est arrêtée. 2. Réglez la valeur Snap sur “Bar” (mesure) (ou sur la longueur de la section à répéter si elle est inférieure à une mesure).
Par contre, les pistes collées ne sont affectées à aucun module rack. D Vous pouvez également coller les pistes dans un autre morceau. Notez que seules les pistes (et leur contenu) sont copiées et collées, et non leurs modules respectifs. Vous pouvez copier-coller séparément les modules sur le morceau de destination.
D Pour supprimer un événement, sélectionnez-le, puis appuyez sur la touche [Suppr] ou [Backspace] ou lancez la commande Delete du menu Edit. Toutes ces méthodes permettent de supprimer l’événement. Au moyen de l’outil Sélection, vous pouvez également délimiter un cadre de sélection autour des événements que vous souhaitez supprimer. Ici aussi s’appliquent les règles en vigueur en cas de sélection d’événements. Autrement dit, si la fonction Snap est activée, le cadre de sélection est soumis à l’intervalle de magnétisme en vigueur. De même, il n’est pas nécessaire qu’un événement soit recouvert en totalité par le cadre pour être sélectionné - il suffit que le cadre de sélection traverse l’événement ou soit en contact avec lui.
4. Sélectionnez la section à copier. Vous avez la possibilité d’effectuer des sélections sur plusieurs pistes et de copier ainsi des passages entiers d’un morceau.
La tête de lecture se place sur la valeur Snap la plus proche après la fin de la sélection (si la lecture est à l’arrêt). 6. Lancez la commande Paste au menu Edit. La section copiée est collée et la tête de lecture est déplacée à la fin de la section collée.
L’outil Gomme s’utilise de deux façons : Par simple clic sur l’événement précis à supprimer ou par délimitation d’un cadre de sélection par-dessus plusieurs événements. Voir ci-dessous.
Lorsque la fonction Snap est activée, le fait de cliquer directement sur des événements ou de délimiter des cadres de sélection avec l’outil gomme efface non seulement les événements en question, mais également tous ceux se trouvant sur “l’intervalle de magnétisme” en vigueur (1 mesure, par exemple).
(afin, par exemple de raccourcir le couplet de deux mesures, d’ajouter quelques mesures dans l’introduction, etc.). Dans le menu Edit ou dans le menu contextuel du séquenceur, vous trouverez deux fonctions pratiques pour ce type d’opération :
D Sélectionnez l’outil Gomme, cliquez sans relâchez le bouton de la souris, puis faites glisser un cadre de sélection. Vous pouvez ainsi sélectionner plusieurs événements et les supprimer tous en même temps.
Cette fonction supprime toutes les données situées entre les Locators. Tous les événements situés après le Locator droit sont ramenés vers la gauche pour “remplir” le vide laissé par la section supprimée.
(“Bar”), le cadre ne pourra être tracé que sur des mesures pleines.
être exploité comme une fonction à part entière, comme décrit en page 20. Cadre de sélection tracé avec magnétisme Snap à la mesure (“Bar”). Toutes les notes prises en compte sur la zone ombrée seront supprimées.
D Vous pouvez sélectionner une ou plusieurs pistes et appliquer la quantisation ou la fonction Change Events sur tous leurs événements. Pour sélectionner plusieurs pistes, cliquez tout en tenant enfoncée la touche [Shift].
Il peut parfois s’avérer pratique de rassembler une section d’événements en une seule entité pour travailler. Pour cela, vous devez grouper les événements. Par exemple, imaginons que vous souhaitez déplacer ou répéter une ligne de basse de deux mesures dans un morceau. Groupez les événements pour pouvoir sélectionner, déplacer et manipuler la ligne de basse comme un objet unique.
Il existe deux grandes façons de créer des groupes :
1. Sélectionnez les événements à grouper. Peu importe la bande sélectionnée - tous les changements de Patterns, notes et contrôleurs de la section sont inclus dans le groupe. D Si vous sélectionnez des événements répartis sur plusieurs pistes, un groupe est créé pour chaque piste. Chaque groupe peut uniquement contenir les événements d’une piste. 2. Si vous souhaitez que le groupe présente une longueur spécifique, activez la fonction Snap et sélectionnez la valeur de magnétisme souhaitée. Il est souvent pratique de créer des groupes mesurant une ou plusieurs mesures. 3. Sélectionnez la commande Group du menu Edit ou du menu contextuel du séquenceur. Sinon, maintenez la touche [Commande] (Mac) ou [Ctrl] (Windows) enfoncée et appuyez sur la touche [G].
Il est souvent pratique de créer des groupes mesurant une ou plusieurs mesures.
- tous les autres ont le même contenu.
Le groupe créé contient les événements de la section. Cette procédure permet également de créer des groupes vides.
Pattern Track to Notes”. Voir page 12.
D Si vous déplacez la poignée vers la gauche pour rétrécir le groupe, tous les événements qui se retrouvent hors des limites du groupe en sont exclus. Par conséquent, si vous déplacez la poignée au-delà du point de départ du groupe, tous les éléments sont dégroupés (voir ci-dessous).
Vous pouvez désélectionner séparément les groupes en cliquant dessus tout en maintenant la touche [Shift] enfoncée. D Vous pouvez également sélectionner des groupes en délimitant un cadre de sélection à la souris. Si la fonction Snap est activée, le cadre de sélection est soumis à l’intervalle de magnétisme en vigueur. Cependant, notez qu’il n’est pas nécessaire qu’un groupe soit entièrement inclus dans le cadre pour être sélectionné. Il suffit que le cadre de sélection touche ou recouvre une partie du groupe.
D Pour sélectionner des groupes, vous pouvez aussi utiliser les flèches du clavier de l’ordinateur. Appuyez sur la flèche de droite pour sélectionner le groupe suivant sur la piste, sur la flèche inférieure pour sélectionner le groupe le plus proche sur la piste inférieure, etc. Maintenez la touche [Shift] enfoncée et utilisez les flèches pour effectuer des sélections multiples. D Si vous sélectionnez un groupe et que vous passez en mode Édition, tous les événements du groupe seront sélectionnés.
Donc, si vous agrandissez un groupe et qu’il vient chevaucher partiellement un autre groupe, la taille de cet autre groupe sera modifiée en conséquence :
2. Sélectionnez la fonction “Find Identical Groups” au menu Edit. Tous les groupes de même contenu sont sélectionnés en mode Arrangement.
En fait, tout cela est dû au fait que les groupes ne peuvent se chevaucher. Dès que vous créez un groupe qui en chevauche un autre, la taille du second groupe est automatiquement modifiée. Par exemple, si vous créez un petit groupe à l’intérieur d’un plus grand groupe, vous obtenez finalement trois groupes distincts :
D Sélectionnez le groupe, puis sélectionnez la fonction Ungroup du menu Edit ou du menu contextuel du séquenceur ou D Cliquez sur la poignée du groupe et déplacez-la totalement vers la gauche. Ces méthodes n’affectent pas les événements du groupe, elles permettent simplement de dégrouper les événements.
Si vous souhaitez diviser au même point des groupes se trouvant sur plusieurs pistes, suivez la procédure ci-dessous : 1. Réglez les Locators gauche et droit sur la position de division souhaitée. 2. Lancez la commande “Insert Bars Between Locators” du menu Edit. Les groupes sont divisés.
Il existe deux grandes façons de combiner plusieurs groupes en un :
1. Sélectionnez le premier et le dernier des groupes à combiner. Tous les groupes situés entre eux seront inclus. 2. Lancez la commande Group du menu Edit. Vous disposez à présent d’un grand groupe.
1. Cliquez sur la poignée du premier groupe et déplacez-la vers la droite. 2. Relâchez le bouton de la souris une fois arrivé à la fin du dernier groupe. Tous les groupes situés entre le premier et le dernier groupe sont rassemblés en un seul grand groupe.
Vous pouvez éditer des groupes comme vous éditez des événements sélectionnés en mode Arrangement : D Pour déplacer un groupe, cliquez dessus et déplacez-le vers une nouvelle position, en prenant en compte la valeur de magnétisme Snap. Si vous déplacez le groupe de sorte qu’il en chevauche partiellement un autre, la taille de l’autre groupe sera automatiquement modifiée. Si le groupe déplacé chevauche entièrement l’autre groupe, vous obtiendrez un grand groupe englobant les événements des deux groupes. D Pour dupliquer un groupe, maintenez enfoncée la touche [Option] (Mac) ou [Ctrl] (Windows) et procédez comme si vous déplaciez le groupe. Le groupe et tout son contenu sont dupliqués. Vous pouvez également utiliser les fonctions Copy et Paste selon les mêmes règles que pour des événements sélectionnés. D Pour supprimer un groupe, sélectionnez-le et appuyez sur [Suppr], [Backspace] ou sélectionnez la fonction Delete du menu Edit. ou D Sélectionnez l’outil Gomme et cliquez sur le groupe à supprimer. Ces deux méthodes suppriment le groupe et son contenu. Vous pouvez sinon délimiter, via les outils Sélection ou Gomme, un cadre de sélection au-dessus des groupes à supprimer. Si la fonction Snap est activée, ce cadre est soumis à l’intervalle de magnétisme en vigueur. De même, il n’est pas nécessaire qu’un groupe soit recouvert en totalité par le cadre pour être sélectionné - il suffit que le cadre de sélection touche ou traverse le groupe en question.
Le mode Édition permet d’éditer les événements d’une seule piste de manière détaillée. Il s’agit également du mode permettant d’insérer des notes, des changements de Patterns et des contrôleurs à partir de rien. D Pour passer en mode Édition, cliquez sur la touche de mode Édition/Arrangement située dans le coin supérieur droit de la section séquenceur.
Le mode Édition est (ou peut être) divisé en bandes verticales. Il existe six bandes différentes, adaptées à l’édition des différents événements. Vous pouvez afficher n’importe quelle combinaison de bandes. Pour afficher ou non les bandes, cliquez sur la touche correspondante dans la barre d’outils du séquenceur : Bande des notes
(Windows) et que vous cliquez sur l’une des touches de bande, seule cette bande sera affichée (les autres seront masquées). Par défaut, les bandes affichées lorsque vous sélectionnez le mode Édition dépendent du module auquel la piste est affectée et de la présence de données de contrôleurs sur la piste. Pour les pistes Redrum, les bandes de batterie, de vélocité et de Patterns sont affichées ; pour les pistes Dr. Rex, les bandes REX et de vélocité sont affichées, etc. Vous pouvez également alterner entre mode Arrangement et mode Édition en appuyant sur [Shift]-[ Tab] ou [Commande]/[ Ctrl]-[ E].
D Vous pouvez changer de piste à tout moment en cliquant dans la liste des pistes. Ainsi, vous pouvez naviguer entre différentes pistes tout en restant en mode Édition. Il n’est pas nécessaire de revenir en mode Arrangement.
Cliquez sur les données, puis faites-les glisser à l’endroit souhaité. D Pour une édition optimale, il est possible de découpler la section séquenceur du rack afin de l’afficher dans une fenêtre séparée. Pour ce faire, cliquez sur la touche de découplage située sur le rack ou lancez la commande “Detach Sequencer Window” du menu Windows.
Édition et Arrangement. En effet, vous aurez sans doute besoin d’un agrandissement supérieur pour effectuer une édition plus détaillée. Juste sous la règle se trouve une fine bande vide. Elle affiche les groupes (s’il y en a) sous forme de barres de couleurs colorées, offrant un mode d’orientation visuel supplémentaire en mode Édition. Groupes
(depuis le rack ou le séquenceur) ou lancez la commande “Attach Sequencer Window” du menu Windows. D Sinon, il est possible d’afficher la section séquenceur en plein écran. Pour ce faire, cliquez sur la touche d’agrandissement du séquenceur ou tenez enfoncée la touche [Commande] (Mac) or [Ctrl] (Windows), puis appuyez sur la touche [2] du clavier (pas sur le pavé numérique).
Les notes sont insérées et éditées dans l’une des trois bandes : la bande des notes, la bande de batterie et la bande REX :
En haut du mode Édition se trouve la règle. Comme la règle du mode Arrangement, elle indique les positions métriques (mesures et temps), ce qui vous permet de localiser des points précis.
Utilisez cette bande lorsque vous éditez les pistes des modules synthétiseurs ou échantillonneurs.
Si la fonction Snap est activée, la longueur sera un multiple de la valeur Snap (à moins que vous mainteniez la touche [Shift] enfoncée pendant le déplacement). Voir note ci-dessous à propos des notes de batterie.
Pour la sélection des notes en mode Édition, suivez l’une de ces procédures : D Sélectionnez une note en cliquant dessus avec l’outil Flèche. La bande de batterie. Cette bande est divisée verticalement en 10 hauteurs correspondant aux 10 canaux de sons de batterie du module Redrum (et nommés en conséquence si la piste est affectée à un module Redrum). Utilisez cette bande pour éditer les pistes de batterie.
[Shift] enfoncée et cliquez sur les différentes notes. Vous pouvez désélectionner séparément chacune des notes en cliquant de nouveau dessus tout en appuyant sur la touche [Shift]. D Vous pouvez également faire glisser un cadre de sélection autour des notes à sélectionner. Si la fonction Snap est activée, le cadre de sélection est soumis à la valeur de magnétisme en vigueur. Exemple, si le magnétisme est réglé à la mesure (“Bar”), le cadre ne pourra être délimité que sur des mesures pleines.
à la couleur du bloc (plus le bloc est sombre, plus la vélocité est élevée). Les procédures d’édition de base des notes sont identiques pour les 3 bandes.
Maintenez la touche [Shift] enfoncée et utilisez les flèches pour réaliser des sélections multiples. D Pour sélectionner toutes les notes de la piste, servez-vous de la fonction Select All du menu Edit. Assurez-vous que la bande souhaitée (notes, batterie ou REX) est active - sinon vous risquez de sélectionner les contrôleurs ou les changements de Patterns. Pour activer une bande, cliquez dessus (lorsqu’elle est active, elle est désignée par une fine bordure supplémentaire). D Pour désélectionner toutes les notes, cliquez sur une zone vide.
2. Sélectionnez l’outil Stylo. Vous pouvez alterner momentanément entre l’outil Flèche et l’outil Stylo en maintenant enfoncée la touche [Commande] (Mac) ou [Alt] (Windows). 3. Si nécessaire, cliquez sur le clavier virtuel à l’écran, dans la liste des sons de batterie ou des couches sonores pour trouver la hauteur. Si la piste est affectée à un module, celui-ci joue la note correspondante. 4. Cliquez dans l’affichage des notes de la bande, à la position souhaitée. Une note est insérée sur l’intervalle de magnétisme Snap le plus proche. D Si vous faites un simple clic, la note prend la longueur de la valeur Snap. Cela reste valable, que la fonction Snap soit activée ou non.
D Pour déplacer une note, cliquez dessus et déplacez-la. Si plusieurs notes sont sélectionnées, toute la sélection est déplacée. La distance entre les différentes notes de la sélection est conservée.
Vous pouvez cliquer sur cette poignée et la déplacer pour allonger ou raccourcir la note.
Exemple : Si le magnétisme est réglé à la mesure (“Bar”), la sélection globale ne pourra être déplacée que de mesure en mesure, mais les écarts relatifs entre les différentes notes ne seront pas modifiés. D Si la fonction Snap est activée, la fin de la note est calée sur l’intervalle de magnétisme. Vous pouvez désactiver temporairement la fonction Snap en appuyant sur [Shift] lors du déplacement. Cela vous permet de modifier la taille de la note sans tenir compte de la valeur de magnétisme.
Cela vous permet de déplacer des notes sans les transposer accidentellement ou sans modifier leur position métrique.
Comme pour les autres notes, vous pouvez aussi modifier la taille des notes de batterie. Cependant, le résultat dépend du réglage du sélecteur Decay/Gate et du potentiomètre Length en façade du Redrum :
[Ctrl] (Windows) enfoncée et procédez comme si vous déplaciez les notes.
Plus précisément, il finit dans un Fade Out sortant selon le réglage Length.
Cependant, la longueur maximum du son est réglée par le potentiomètre Length - le son est coupé après cette longueur, quelle que soit la longueur de la note. Enfin, même si le potentiomètre Length est réglé sur sa valeur maximum, le son ne jouera pas plus longtemps que la longueur de l’échantillon de batterie.
Cut, Copy et Paste du menu Edit. D Lorsque vous couper ou copiez, la tête de lecture est automatiquement placée à la fin de la sélection (ou, si la fonction Snap est activée, sur l’intervalle de magnétisme le plus proche après la fin de la sélection). Cette procédure permet aussi de faire répéter des événements. Voir page 16. D Lorsque vous collez, les événements sont insérés au niveau de la tête de lecture, sur leur(s) piste(s) d’origine.
Supprimer des notes
[Suppr], ou lancez la commande Delete du menu Edit. D Sélectionnez l’outil Gomme et cliquez sur les notes à supprimer. La Gomme peut également délimiter un cadre de sélection autour des notes, qui seront alors toutes supprimées en même temps.
Si vous effectuez un simple clic, toutes les notes de même hauteur situées dans l’intervalle de magnétisme en vigueur sont supprimées. La “zone de couverture” est indiquée en gris foncé.
Il existe deux façons d’éditer la vélocité de plusieurs notes à la fois :
Tracé d’une rampe de vélocité par le biais de l’outil Ligne.
L’outil Ligne est probablement l’outil le plus adapté à la création de rampes de vélocité régulière ou pour conférer à toutes les notes la même vélocité (en traçant une ligne droite). Le Stylo est plus pratique pour tracer des courbes plus irrégulières.
Cela active la première piste du séquenceur reliée au module, ouvre le mode Édition, affiche la bande des contrôleurs et ainsi que la sous-piste d’automation du paramètre en question. D Vous obtenez le même résultat en sélectionnant l’option “Edit Automation” dans le menu contextuel du paramètre. Pour afficher le menu contextuel du paramètre, cliquez en appuyant sur [Ctrl] (Mac) ou effectuez un clic droit (Windows) sur le paramètre en façade du module. ✪ Si vous utilisez un Mac avec une souris à deux boutons, il est pratique d’affecter la combinaison [Ctrl]-clic au bouton droit de la souris. Cela vous permet alors d’afficher les menus contextuels par un clic droit sur la souris.
Les contrôleurs affichés sont indiqués par une marque de sélection (v) dans le menu déroulant. Sélectionnez un contrôleur pour l’afficher ou le masquer. Les contrôleurs présentant des données d’automation dans la piste sont signalés par un astérisque à côté de leur nom.
Que vous éditiez des contrôleurs préalablement enregistrés ou que vous insériez par vous-même des mouvements de contrôleurs, servez-vous de l’outil Ligne ou Stylo.
D Si vous optez pour l’outil Ligne, il suffit de tenir enfoncée la touche [Shift] avant d’utiliser la souris pour restreindre les mouvements à l’axe horizontal.
De même la longueur de la section modifiée ne pourra être qu’un multiple de la valeur Snap.
Ici, le magnétisme est réglé à la noire (1/4). Ainsi, les variations de contrôleurs se feront par “paliers” d’une ou plusieurs noires.
La bande des contrôleurs n’affiche alors plus rien.
Automated” s’affiche dans la bande des contrôleurs), il est préférable de commencer par régler le paramètre sur la valeur initiale souhaitée (réglage effectué depuis la façade du module). En effet, dès que vous insérez une valeur de contrôleur, le reste de la piste se voit automatiquement affecter cette valeur initiale (à définir sur la façade du module). Cela fonctionne comme la procédure d’enregistrement des contrôleurs - voir page 8.
Pour sélectionner une section de la “sous-piste” d’un contrôleur, délimitez un cadre de sélection à l’aide de l’outil Flèche. Si la fonction Snap est activée, ce cadre est soumis à l’intervalle de magnétisme en vigueur.
D En sélectionnant les sections souhaitées (voir plus haut), puis en appuyant sur la touche [Backspace] ou [Suppr] ou en lançant la commande Delete du menu Edit. D En se servant de l’outil Gomme. Si la fonction Snap est activée, un simple clic efface la zone ombrée (soumis à l’intervalle de magnétisme en vigueur, “Bar” par exemple). Vous pouvez sinon délimiter un cadre de sélection à la souris. Résultat obtenu :
✪ Si vous sélectionnez des groupes ou des sections de la bande des contrôleurs en mode Arrangement, cette section reste en vigueur lorsque vous passez en mode Édition et inversement.
Déplacer et dupliquer les sections de contrôleurs D Pour déplacer une section de contrôleur sélectionnée, cliquez dessus et déplacez-la ailleurs dans la même sous-piste. Comme d’habitude, la fonction Snap est prise en compte. D Pour dupliquer une section de contrôleur sélectionnée, maintenez la touche [Option] (Mac) ou [Ctrl] (Windows) enfoncée, puis cliquez sur la section et déplacez-la.
Vous pouvez déplacer ou dupliquer les sections de contrôleurs sélectionnés à l’aide des commandes Cut, Copy et Paste du menu Edit. D Lorsque vous coupez ou copiez, la tête de lecture est automatiquement placée à la fin de la sélection (ou, si la fonction Snap est activée, sur l’intervalle de magnétisme la plus proche au-delà de la sélection). Cette procédure permet de faire répéter des événements. Voir page 16. D Lorsque vous collez, la section des contrôleurs est insérée au niveau de la tête de lecture sur sa sous-piste d’origine.
Pour supprimer toutes les données d’automation d’un contrôleur, sélectionnez la commande “Clear Automation” depuis l’un des menus suivants : D Le menu contextuel de la sous-piste du contrôleur. Ce dernier s’affiche par un [Ctrl]-clic (Mac) ou un clic droit (Windows) sur la sous-piste. D Le menu Edit. Pour cela, la sous-piste du contrôleur doit être active. Cliquez dans la souspiste si vous n’en êtes pas sûr. D Le menu contextuel du paramètre. Ce menu s’affiche par un [Ctrl]-clic (Mac) ou un clic droit (Windows) sur le paramètre en façade du module. Notez que toutes les données d’automation de toutes les pistes sont supprimées pour ce paramètre ! Une fois la commande “Clear Automation” lancée, toutes les valeurs de contrôleur de la sous-piste sont supprimées et le message “Not Automated” (non automatisé) s’affiche.
Les changements de Patterns s’affichent et s’éditent sur la bande des Patterns :
Le Pattern sélectionné s’affiche à côté du menu déroulant.
4. Avec l’outil Stylo, cliquez à l’endroit où vous souhaitez placer le changement de Pattern sans relâcher le bouton de la souris. 5. Déplacez le curseur vers la droite. Durant le déplacement, vous constatez que le Pattern précédent est remplacé par le Pattern que vous insérez.
Pour insérer un changement de Pattern, suivez la procédure ci-dessous : 1. Si aucun changement de Pattern n’est encore automatisé sur cette piste (et que le message “Not Automated” est affiché dans la bande des Patterns), il est préférable de commencer par sélectionner un “Pattern de départ” dans le module de type Pattern. Cela s’avère particulièrement pratique si le morceau est orchestré autour d’un même Pattern principal et que vous souhaitez uniquement insérer quelques variations à certains endroits. En effet, dès que vous insérez un changement de Pattern sur la piste, tout le reste de la piste se voit affecter le Pattern de départ. 2. Activez la fonction Snap et définissez l’intervalle de magnétisme au niveau duquel les changements de Patterns doivent survenir. Il convient généralement de régler le magnétisme Snap à la mesure (“Bar”), du moins si vous travaillez avec des Patterns dont la longueur correspond à la signature rythmique (Patterns de 16 ou 32 pas et signature rythmique en 4/4, par exemple). Cependant, si vous travaillez avec des Patterns d’une longueur différente, utilisez des valeurs Snap adaptées.
D En maintenant la touche [Shift] enfoncée durant le déplacement, vous pouvez sélectionner plusieurs sections discontinues de la bande de Patterns. ✪ Si vous sélectionnez des groupes ou sections de la bande de Patterns en mode Arrangement, la sélection reste en vigueur lorsque vous passez en mode Édition.
Supprimer des sections de changements de Patterns
Cette fonction supprime tous les changements de Pattern présents sur la piste et le message “Not Automated” (non automatisé) apparaît.
D En délimitant un cadre de sélection (voir plus haut), puis en appuyant sur la touche [Backspace] ou [Suppr] ou en lançant la commande Delete du menu Edit. D En se servant de l’outil Gomme. Si la fonction Snap est activée, un simple clic efface la zone ombrée (soumis à l’intervalle de magnétisme en vigueur, “Bar” par exemple). Vous pouvez sinon délimiter un cadre de sélection à la souris.
Pour supprimer tous les changements de Pattern, procédez comme indiqué cidessous :
La fonction de quantisation place les notes enregistrées sur les positions de valeur de note exactes (ou presque). Cela permet de corriger des erreurs, de donner davantage de rigueur à un morceau enregistré ou d’en modifier le phrasé rythmique.
Dans Reason, utilisez la fonction de quantisation de la manière suivante : 1. Sélectionnez les notes à quantiser. Seules les notes seront affectées, vous pouvez donc sélectionner des groupes ou des pistes entières si vous le souhaitez. 2. Déroulez le menu de quantisation sur la barre d’outils du séquenceur, puis sélectionnez une valeur de quantisation. Cela détermine selon quel intervalle de note les notes seront quantisées. Par exemple, si vous sélectionnez la croche (1/8), toutes les notes seront recalées sur (ou pratiquement sur) la croche la plus proche. Dans cet exemple, un Pattern de charleston enregistré de manière un peu négligente est quantisé afin d’être recalé en croches strictes (valeur de quantisation 1/8, pourcentage 100 %).
Dans le menu déroulant de quantisation, vous pouvez trouver l’option “Shuffle”. Si vous sélectionnez cette option lors de la quantisation, les notes sont quantisées tout en se voyant appliquer du Shuffle.
Ce pourcentage détermine la valeur de déplacement de chaque note. Si vous sélectionnez 100%, les notes sont déplacées sur la valeur de quantisation la plus proche. Si vous sélectionnez 50%, les notes sont seulement déplacées de la moitié du trajet, etc.
D Le pourcentage de quantisation s’applique également, comme lors de la quantisation sur des valeurs normales.
2. Sélectionnez les notes à inclure dans le Groove utilisateur. Le Groove peut avoir n’importe quelle longueur, mais il est généralement pratique de disposer d’un Groove d’une ou deux mesures.
Events La boîte de dialogue Change Events contient des fonctions d’édition spéciales. Procédez comme indiqué ci-dessous : 1. Sélectionnez les événements auxquels vous souhaitez appliquer les fonctions d’édition (en mode Arrangement ou Edit). Les fonctions Change Events sont principalement destinées aux notes, mais la fonction Scale Tempo peut également modifier les contrôleurs et les changements de Pattern (voir ci-dessous). 2. Sélectionnez Change Events dans le menu Edit ou dans le menu contextuel des événements sélectionnés. La boîte de dialogue Change Events s’affiche à l’écran.
Votre Pattern est enregistré comme Groove utilisateur (User Groove). 4. Sélectionnez toutes les notes que vous souhaitez quantiser, veillez à sélectionner la valeur de quantisation “User”, puis lancez la quantisation. Le phrasé rythmique de votre Groove est appliqué aux notes.
Pour cela, activez la touche prévue à cet effet (“Quantisation des notes durant l’enregistrement”) située sur la barre d’outils du séquenceur avant de lancer l’enregistrement.
Tous les réglages peuvent être effectués en cliquant sur les doubles flèches ou en cliquant dans le champ et en inscrivant directement une valeur numérique. Les fonctions sont décrites ci-dessous. 4. Vous pouvez utiliser d’autres réglages selon le même principe. Vous pouvez utiliser les commandes de transport quand la boîte de dialogue est ouverte. Cela permet de lire les événements et d’en vérifier les modifications. 5. Une fois les réglages terminés, refermez la boîte de dialogue.
D Le champ Add permet d’ajouter une valeur fixe à la vélocité. Pour soustraire, inscrivez une valeur négative. Plage de vélocité disponible : 1127. Rajouter une valeur à une note dont la valeur est déjà de 127 est inutile. D Le champ Scale permet de moduler les vélocités selon un facteur exprimé en pourcentage. Un facteur supérieur à 100 % augmente les valeurs de vélocité mais agrandit aussi la différence entre les notes douces et les notes fortes. Un facteur inférieur à 100 % diminue les valeurs de vélocité, mais réduit aussi la différence entre les notes douces et les notes fortes. D En combinant les fonctions Add et Scale, vous pouvez régler la “dynamique” des notes de diverses manières. Par exemple, en utilisant un facteur inférieur à 100% et en ajoutant une valeur Add adaptée, vous pouvez “compresser” les valeurs de vélocité (la différence entre les valeurs de vélocité diminue mais la vélocité moyenne ne baisse pas).
Par exemple, si vous avez sélectionné des notes dans un intervalle de notes spécifique, les notes sont modifiées dans cet intervalle. De même, seules les valeurs de vélocité et les longueurs de notes déjà utilisées dans la sélection seront prises en compte par la fonction Alter. D’une certaine manière, cette fonction mélange les paramètres existants de manière aléatoire et les redistribue aux différentes notes.
✪ Cette fonction convient particulièrement aux boucles REX. Sélectionnez des notes sur une piste Dr. Rex et utilisez la fonction Alter Notes pour créer des variations instantanées sans perdre le timing ni le phrasé de la boucle !
Cette fonction permet une lecture des événements plus rapide (facteur Scale supérieur à 100 %) ou plus lente (facteur Scale inférieur à 100 %). Cette procédure modifie la position des événements (à partir du premier événement sélectionné) et règle la durée des notes en conséquence.
Scale 200 % et 50 %, respectivement. Ces valeurs sont très fréquemment utilisées. Elles simulent un tempo deux fois plus rapide ou deux fois plus lent.
Cela signifie que les données de Pitch Bend, de volume et de modulation sont conservées. Cependant, il se peut que certains contrôleurs aient un “sens” différent pour les instruments MIDI à l’origine de la création du fichier et pour le logiciel Reason. Si vous affectez une piste de séquenceur à un module, vous devrez peut- être supprimer des données d’automation de cette piste.
Pour importer un fichier Standard MIDI File, sélectionnez la fonction “Import MIDI File” du menu File. Dans la boîte de dialogue qui s’affiche, localisez et ouvrez le fichier MIDI. D Sous Windows, les fichiers MIDI présentent l’extension “. mid”. Sous Macintosh, les fichiers MIDI sont signalés par le type de fichier “Midi”. À présent, de nouvelles pistes sont créées dans le séquenceur de Reason. Les pistes disposent de leur nom d’origine, et leur canal MIDI original y est ajouté. Les cadres verts apparaissent autour des paramètres automatisés en façade des modules. Cela vous permet de localiser plus rapidement les données de contrôleurs indésirables.
Procédure d’exportation d’un morceau Reason au format MIDI File : 1. Placez le marqueur final (E) sur la position finale que vous souhaitez attribuer au fichier MIDI. Le fichier MIDI contient tous les événements de toutes les pistes, du début du morceau au marqueur final. 2. Sélectionnez la commande “Export MIDI File”. D Si le fichier MIDI importé est de “Type 1”, une piste de séquenceur est créée pour chaque piste du fichier MIDI. D Si le fichier MIDI importé est de “Type 0” (c’est-à-dire qu’il contient une seule piste contenant des événements MIDI de plusieurs canaux), une piste de séquenceur MIDI est créée pour chaque canal MIDI utilisé. D Les changements de tempo du fichier MIDI sont ignorés. Dans Reason, le tempo sera réglé sur le premier tempo du fichier MIDI. D Les nouvelles pistes ne sont affectées à aucun module du rack. Vous devez affecter manuellement les pistes aux modules appropriés à l’aide du menu déroulant Out de la liste des pistes.
Sous Windows, le fichier prend automatiquement l’extension “. mid”. Sous Mac OS, cela n’est pas nécessaire. Toutefois, si vous souhaitez utiliser le fichier MIDI sous Windows (et dans certains séquenceurs indépendants), il est préférable d’activer l’option “Add Extension to File Name” avant de sauvegarder. 4. Cliquez sur Save. Les fichiers MIDI File exportés par Reason ont les propriétés suivantes : D Le fichier MIDI File est de Type 1, avec une piste MIDI pour chaque piste du séquenceur de Reason. Les pistes ont le même nom que dans le séquenceur de Reason. D Comme le séquenceur de Reason n’utilise pas de canaux MIDI en tant que tels, toutes les pistes seront affectées au canal MIDI 1. D Le tempo du séquenceur est pris en compte dans le fichier MIDI exporté.
Reason. Les types de signaux utilisés sont les suivants :
Reason de diverses manières (voir au chapitre “Affectation MIDI”).
Vous n’êtes pas obligé d’utiliser les deux sorties des modules équipés de sorties stéréo. Utilisez uniquement la sortie gauche pour obtenir un signal mono.
D Appuyez sur [Commande]+[ L] (Mac) ou [Ctrl]+[ L] (Windows), ou (dé)sélectionnez l’option “Show cables” dans le menu Options. Lorsque les cordons de Patch virtuels sont masqués, les connexions sont matérialisées par la couleur des connecteurs. Répétez la procédure ci-dessus pour afficher de nouveau les cordons de Patch virtuels.
Si le périphérique audio est équipé de sorties stéréo standard, vous utiliserez très certainement un ou plusieurs modules de mixage pour effectuer le mixage des signaux audio affectés aux sorties Master.
Les signaux CV (tension de contrôle) servent à la modulation des paramètres et ne transmettent pas de données audio. Les signaux Gate correspondent aussi à un type de tension de contrôle, mais sont en général utilisés pour d’autres fonctions. D Les connecteurs CV/Gate sont représentés par des mini Jacks. D Les signaux CV servent en général pour la modulation. Ex : Vous pouvez moduler un paramètre avec la valeur produite par un autre. D Les entrées/ sorties Gate servent en général à déclencher des événements (valeurs de note On/ Off, enveloppes etc.). Les signaux Gate produisent des valeurs On/ Off, ainsi qu’une “valeur” que l’on peut comparer (et associer) à la vélocité. D Vous ne pouvez affecter les signaux CV/Gate que d’une sortie à une entrée (ou vice versa). Vous ne pouvez pas affecter une entrée à une entrée ou une sortie à une sortie.
Vous pouvez vérifier à quel module est connecté un Jack (cette fonction est particulièrement utile lorsque les cordons de Patch sont masqués ou lorsque des modules connectés sont éloignés l’un de l’autre dans le rack) : D Placez le pointeur sur un connecteur. Une bulle d’aide s’affiche, indiquant le module et le connecteur auquel est connectée l’autre extrémité du cordon de Patch virtuel.
Les connexions CV se caractérisent par des teintes de jaune. Les connexions avec les modules d’effets se caractérisent par des teintes de vert.
Les effets se prêtant à ce genre de configuration sont les réverbérations, les délais et les Chorus, par exemple.
D Lorsqu’un instrument est sélectionné et que vous créez un effet, ce dernier est connecté en insertion : le signal de l’instrument est traité par l’effet puis est transmis au mélangeur (ou à un autre effet).
Si vous créez d’autres mélangeurs, ceux-ci seront connectés via des connecteurs de chaînage des mélangeurs (voir chapitre consacré au Mélangeur).
Les sorties Note et Gate CV de Matrix sont automatiquement et respectivement connectées aux entrées Sequencer Control CV et Gate du module d’instrument.
Les règles suivantes vous indiquent comment procéder à l’affectation automatique de modules déjà présents dans le rack : D Pour réaffecter un module du rack, sélectionnez-le et utilisez les fonctions Disconnect Device et Auto-route Device du menu Edit. D Si vous supprimez un module reliant deux autres modules, la connexion entre ces deux modules est automatiquement conservée. Exemple : Vous utilisez un module d’effet connecté en insertion entre un synthétiseur et un module de mixage. Si vous supprimez l’effet, le synthétiseur se connecte directement au module de mixage. D Les connexions sont conservées quand vous déplacez un module. Si au contraire vous souhaitez réaffecter le module en fonction de sa nouvelle position dans le rack, maintenez [Shift] lors du déplacement. D Lorsque vous dupliquez des modules par glisser/déposer ou copier/coller, les modules ne sont pas affectés automatiquement. Pour que l’affectation se fasse automatiquement, maintenez [Shift] enfoncée lorsque vous procédez à l’opération.
D Vous pouvez modifier une connexion existante de la même façon en cliquant sur l’une des extrémités du cordon et en la tirant vers un autre connecteur.
Sélectionnez l’option “Toggle Rack Front/Rear” dans le menu Options ou appuyez sur [Tab] pour retourner le rack. Les faces arrière de tous les modules sont équipées de connecteurs de deux types différents : audio et CV. Comme nous l’avons rappelé précédemment, les entrées/sorties audio sont représentées par des Jacks 6,35 mm, tandis que les entrées/sorties CV sont représentées par des Jacks plus petits.
Un menu contextuel indiquant les modules du rack s’affiche à l’écran. 2. Placez le pointeur sur le module souhaité (module avec lequel vous souhaitez réaliser une connexion). Un sous-menu indiquant les entrées/sorties disponibles pour le module en question s’affiche à l’écran. Exemple : Si vous cliquez sur la sortie audio d’un module, les sous-menus indiquent toutes les entrées audio des autres modules.
• • Utilisation des cordons !
Un cordon apparaît à l’écran.
3. Sélectionnez le connecteur souhaité depuis le sous-menu. La connexion est créée.
2. Tirez le cordon jusqu’à l’autre module. Lorsque vous tirez le cordon jusqu’à un Jack du bon type (audio/CV, entrée/sortie), ce dernier passe en surbrillance, indiquant que la connexion est possible. 3. Relâchez le bouton de la souris. Le cordon est connecté. Si l’entrée et la sortie sont stéréo et que vous connectez le canal gauche, un cordon vient automatiquement s’ajouter pour le canal droit.
Les signaux CV/Gate vous permettent de moduler et déclencher certains paramètres/fonctions des modules. Les chapitres consacrés aux différents modules donnent la liste des connexions CV/Gate disponibles ainsi que la liste des paramètres pouvant être modulés ou utilisés comme sorties de modulation par ces modules.
L’affectation des signaux CV/Gate demande à ce que certaines règles soient respectées : D Les entrées “Sequencer Control” de Subtractor, Malström et des échantillonneurs NN- 19 et NNXT sont conçues pour contrôler ces modules comme des instruments monophoniques depuis le séquenceur à Patterns Matrix. Si vous souhaitez utiliser les sorties CV/ Gate de Matrix pour créer des mélodies avec ces modules d’instruments, utilisez les entrées Sequencer Control. ✪ Le séquenceur à Patterns Matrix a bien d’autres applications que la simple création de Patterns mélodiques. Exemple : Vous pouvez l’utiliser pour moduler un paramètre contrôlé par un signal CV, avec l’avantage que la modulation est synchronisée au tempo. D À l’inverse, si vous souhaitez affecter la modulation des signaux Gate ou CV à plus d’une voix, n’utilisez pas les entrées Sequencer Control qui sont exclusivement monophoniques. D N’hésitez pas à faire des essais. Affectez, par exemple, des signaux Gate au contrôle des valeurs de certains paramètres et utilisez les signaux CV pour déclencher des notes et des enveloppes. Reportez- vous au chapitre “Séquenceur à Patterns Matrix” pour plus de renseignements sur l’utilisation des signaux CV.
Toutes les entrées CV sont équipées d’un potentiomètre Trim. Ce dernier permet de régler la “sensibilité” du paramètre associé à la tension de contrôle. Plus le potentiomètre est tourné vers la droite, plus la modulation est importante. • Affectation des signaux audio et CV
Une fois que vous avez sélectionné votre interface MIDI dans le menu déroulant Sequencer Port (ainsi que le canal de réception au paramètre Channel), il suffit de cliquer dans la colonne “In” située à gauche du nom d’une piste (de la liste des pistes) pour transmettre des messages MIDI au module correspondant.
Reason peut se synchroniser à des appareils externes (magnétophones, boîtes à rythmes, séquenceurs, stations de travail, etc.) et à d’autres programmes tournant sur le même ordinateur ou sur un autre par le biais de messages d’horloge MIDI (MIDI Clock). L’horloge MIDI est un “métronome” extrêmement rapide transmis sur un câble MIDI. Le protocole d’horloge MIDI intègre des instructions de type Départ, Arrêt et placement à la double croche.
Reason, sélectionnez le port d’entrée MIDI approprié au menu déroulant MIDI Clock, puis sélectionnez “MIDI Clock Sync” au menu Options. Voir chapitre “Synchronisation” pour de plus amples renseignements.
Configuration des ports d’entrée MIDI sous Mac OS 9 Sous Mac OS 9, Reason réceptionne les messages MIDI par le biais d’OMS. La procédure d’installation d’OMS est décrite au chapitre “Installation”. OMS utilise le concept de périphériques qui correspondent en fait à des claviers MIDI ou des modules de sons externes, etc. D Chacun des septs ports d’entrée MIDI de Reason peut recevoir des données en provenance d’un périphérique OMS. Créez les périphériques nécessaires au moyen d’OMS Setup (pour disposer d’un périphérique par port d’entrée, par exemple). D Un même périphérique OMS peut être affecté à plusieurs ports d’entrée MIDI de Reason. Sachez toutefois que vous risquez de ne plus trop savoir quels messages MIDI sont affectés à quels ports. ✪ Nous vous recommandons de réserver un seul périphérique OMS par port d’entrée MIDI de Reason.
Windows Dans les fenêtres Preferences-MIDI ou Advanced MIDI, chaque menu de sélection des ports d’entrée MIDI répertorie tous les ports d’entrée MIDI installés sur le système. Chacun des sept ports d’entrée MIDI de Reason peut recevoir des données en provenance de tous les ports. Il est possible d’affecter plusieurs entrées MIDI à la même prise MIDI In physique, mais c’est un type de configuration à éviter car il entraîne un risque certain de confusion. D Reason occupe uniquement les ports d’entrée MIDI utilisés. Les ports d’entrée MIDI non sélectionnés dans la fenêtre Preferences– MIDI restent disponibles pour d’autres programmes. D Certains des autres programmes peuvent s’accaparer tous les ports MIDI du système à leur lancement ! Si aucun port d’entrée MIDI n’est disponible pour Reason, un message vous alerte de la situation. Certains programmes permettent néanmoins de désactiver l’emploi de certains ports d’entrée MIDI. Si, par exemple, vous êtes équipé de deux interfaces MIDI, vous pouvez très bien en affecter une à Reason et l’autre à l’autre application. Consultez la documentation de l’autre application pour de plus amples détails.
D Pour d’autres interfaces MIDI plus sophistiquées (ou pour profiter pleinement des fonctions pointues, comme les ports d’entrées multiples, par exemple), il sera nécessaire d’installer un pilote. Veuillez consulter la documentation de votre interface MIDI pour de plus amples détails.
Vous pouvez trouver de plus amples renseignements à ce sujet en page 47.
3. Refermez la fenêtre.
2. Lancez Reason. Il est important de lancer Reason après avoir paramétré OMS, sinon les modifications effectuées ne seront pas prises en compte. 3. Configurez ensuite l’autre programme de sorte qu’il transmette des messages MDI sur l’un des ports IAC d’OMS. 4. Dans Reason, ouvrez la section MIDI de la fenêtre Preferences. 5. Déroulez le menu des ports d’entrée MIDI devant recevoir les messages MIDI et sélectionnez-y le port IAC choisi à l’étape 3. Notez que le port Sequencer ne peut recevoir des données MIDI que sur un seul canal à la fois.
MIDI pour faire communiquer Reason et l’autre application par MIDI. Toutefois, comme ces utilitaires ne sont pas des composants internes au système d’exploitation, il est impossible de garantir la parfaite intégrité des données MIDI échangées. Veuillez vous reporter à la documentation fournie avec l’utilitaire pour obtenir de de plus amples renseignements.
Selon la nature de votre interface MIDI, jusqu’à quatre ports séparés de 16 canaux chacun peuvent être affectés aux ports d’entrée MIDI External Control de Reason. Voici comment configurer les bus External Control : D Chaque Bus peut se voir affecter un port/périphérique différent. Sélectionnez le port/périphérique souhaité sur le menu du Bus à configurer dans la section External Control. Un même port/périphérique peut être affecté à plusieurs Bus. D Une fois que vous avez affecté vos différents ports/périphériques MIDI aux ports d’entrée MIDI External Bus correspondants, sélectionnez un Bus (A- D) en le cochant (afin, par exemple, de choisir quel canal devra être affecté au port/périphérique).
D Vous disposez d’un séquenceur externe autonome ou d’un séquenceur logiciel installé sur un autre ordinateur. Dans ce cas, il faut relier les prises MIDI Out du séquenceur (ou de l’interface de l’autre ordinateur) aux prises MIDI In de l’interface reliée à Reason. Sélectionnez les ports d’entrée External Control Bus afin de pouvoir réceptionner les messages MIDI transmis. Ces messages sont ensuite dirigés vers les modules de Reason par l’intermédiaire du port d’entrée MIDI de Reason.
La fonction MIDI Thru permet de retransmettre directement les données MIDI reçues vers la sortie MIDI. Si vous ne savez pas utiliser cette fonction, veuillez vous reporter à la documentation du programme. Vérifiez également que l’autre application transmet bien ses données sur le bon port MIDI et sur le bon canal MIDI.
Il est possible d’utiliser les modules de Reason comme de simples “modules de son” sans jamais utiliser le séquenceur interne de Reason. Pour ce faire, les données MIDI doivent être reçues sur les ports d’entrée External Control et le port Sequencer doit être désélectionné dans la fenêtre Preference. Une fois que la communication est établie entre Reason et l’autre périphérique ou application, il est possible de masquer le séquenceur en cliquant sur la touche d’agrandissement total du rack située au sommet de la barre de défilement verticale du rack.
MIDI Il est possible de moduler les paramètres de Reason par le biais de messages de contrôleurs transmis depuis un séquenceur externe. Configurez simplement l’autre programme ou l’appareil externe pour qu’il transmette les bons messages de contrôleurs sur le bon canal MIDI. Vous pouvez connaître le numéro des divers contrôleurs MIDI affectés aux paramètres de chaque module dans le tableau des fonctions MIDI consultable dans le document “MIDI Implementation Charts. pdf”. Une fois que vous avez pris connaissance des contrôleurs adéquats et que vous avez tout bien configuré, il suffit d’enregistrer et d’éditer les messages de contrôleurs dans votre séquenceur externe pour que les paramètres de Reason réagissent en conséquence. ✪ Attention à ne pas confondre le port Remote Control avec le jeu direct par MIDI. Le port d'entrée MIDI Remote Control vous permet d’affecter un contrôleur à n’importe quelle commande en façade, mais est réservé au réglage “en temps réel” des paramètres en cours de lecture.
Comme l’indique le tableau des fonctions MIDI, le Contrôleur MIDI n° 3 permet de sélectionner les Patterns d’un module de ce type. Par contre, les changements de Patterns déclenchés de cette manière se produisent instantanément (et pas en fin de mesure), ce qui risque de ne pas être le résultat souhaité. Veuillez vous reporter en page 10 pour obtenir de plus amples renseignements sur l’enregistrement et l’édition des changements de Patterns.
Reason fournit alors un signal audio à une autre application compatible ReWire. Ce chapitre ne traite pas de l’utilisation conjointe de ReBirth et de Reason (voir page 206).
Un certain nombre de fonctions supplémentaires ont été intégrées à la version 2 de ReWire. Parmi les évolutions les plus importantes : • • • Présentation de ReWire Pour permettre cette intégration entre deux programmes audio, Propellerhead Software a développé le protocole ReWire. Cette technologie vous donne accès aux fonctions suivantes :
L’application Reason. Reason Engine (fichier DLL sur PC et fichier Shared Library sur Macintosh, tous deux placés dans le dossier programme de Reason). ReWire (également fichier DLL sur PC et fichier Shared Library sur Macintosh).
Synchronisation automatique à l’échantillon près du signal audio entre les deux programmes. Partage d’une même carte son entre deux programmes. Fonctions de transport couplées permettant de lancer la lecture, le retour rapide, etc. depuis n’importe lequel des programmes. Allègement de la charge du processeur par rapport à une utilisation conjointe et conventionnelle des deux programmes.
Sachez cependant que l’utilisation de deux “grosses” applications audio sur un même ordinateur requiert un processeur rapide et une grande quantité de mémoire RAM.
(afin de pouvoir utiliser davantage d’échantillons) ramenez ce réglage à la valeur conseillée ; tâchez néanmoins de vous souvenir du réglage utilisé jusqu’alors. 2. Augmentez le réglage de la quantité de mémoire allouée à l’application hôte d’au moins la valeur que vous venez de retrancher à Reason.
2. Lancez ensuite Reason.
Lorsque vous avez fini de travailler, vous devez également quitter les applications dans un ordre précis : 1. Quittez en premier Reason. 2. Quittez ensuite l’application hôte.
Si vous n’avez pas l’intention d’utiliser Reason, lancez l’application hôte comme d’habitude. Nous vous conseillons également de désactiver tous les canaux ReWire si cela s’avère nécessaire (reportez-vous à la section correspondant à votre programme, ci- après). Cette opération n’est pas réellement essentielle, ReWire n’utilise que peu des ressources de traitement de la machine lorsqu’il n’est pas utilisé.
Si vous souhaitez utiliser Reason seul, sans ReWire, lancez-le selon la méthode habituelle.
Il n’y a aucune utilité à ouvrir simultanément et sur le même ordinateur Reason et une application hôte compatible Rewire sans utiliser ReWire, mais cela reste bien sûr possible : 1. Lancez tout d’abord Reason. 2. Lancez ensuite l’application hôte. Un message d’alerte concernant ReWire s’affichera alors sûrement dans l’application hôte, mais vous pouvez l’ignorer sans problème. Notez que dans ce cas, les deux programmes se partagent les ressources système, dont les cartes son, comme si vous utilisiez l’une de ces applications avec une autre application audio non compatible ReWire.
Réglages du mode boucle Loop Les fonctions de boucle de Reason et les fonctions correspondantes (Loop, Cycle, etc.) de l’application hôte peuvent également être couplées. Cela signifie que vous pouvez déplacer les repères de départ et de fin des fonctions Loop/ Cycle ou désactiver/activer ces fonctions depuis n’importe lequel des deux programmes, le réglage sera répercuté d’un programme à l’autre.
L’application hôte reste maître du tempo. Les deux programmes sont par conséquent synchronisés sur le tempo de l’application hôte. Cependant, si aucun changement de tempo automatique n’est inséré dans l’application hôte, vous pouvez régler le tempo sur la barre de transport de n’importe laquelle des deux applications. Le réglage sera immédiatement répercuté sur l’autre.
Reason, car ce tempo ne sera pas pris en compte lors de la lecture.
Toutes les tâches de synchronisation avec un autre appareil sont gérées par l’application hôte et non par Reason. Il n’y a normalement aucun problème particulier lié à la synchronisation. Toutes les précisions concernant la synchronisation des canaux audio données dans la documentation de l’application hôte s’appliquent également aux canaux ReWire.
Exemple : Si le morceau Reason fait appel à huit modules d’instruments reliés à des entrées séparées de l’interface Hardware Interface, ces modules apparaîtront sur des canaux ReWire séparés dans l’application hôte. Vous pourrez donc les traiter individuellement grâce aux réglages de volume, panoramique, effets, égalisation, etc. de l’application hôte. Par contre, si vous affectez tous les modules Reason à une même paire d’entrées stéréo de l’interface Hardware Interface par le biais d’un module de mixage, tous les sons seront regroupés sous deux canaux ReWire (paire stéréo). Même si le son n’en est pas du tout affecté, cela limite grandement les possibilités de mixage et de traitement des modules dans l’application hôte.
Les descriptions suivantes sont réalisées avec Reason et Cubase SX comme application hôte. Vous pouvez trouver de plus amples détails sur l’activation et l’affectation des canaux ReWire dans d’autres applications hôte à l’adresse www.propellerheads.se/rewirehelp. 1. Dans le menu Devices de Cubase SX, sélectionnez l’option portant le nom de l’application ReWire (ici, Reason). Toutes les applications compatibles ReWire reconnues sont répertoriées dans le menu Devices. Vous passez sur la fenêtre ReWire. Cette fenêtre est constituée de différentes rangées correspondants aux différents canaux ReWire disponibles.
Les canaux actifs sont signalés par un bouton vert allumé. Activez les canaux correspondant aux entrées de l’interface Hardware Interface reliées à des modules Reason (voir ci-avant).
ReWire 2 Les descriptions suivantes sont réalisées avec Reason et Cubase SX comme application hôte. Vous pouvez trouver de plus amples détails sur l’affectation de données MIDI à Reason à partir d’autres applications hôtes à l’adresse www.propellerheads.se/rewirehelp.
Vous constatez que de nouveaux canaux ont été ajoutés - un pour chaque canal ReWire activé. Si ces canaux ne sont pas visibles à l’écran, servezvous de la barre de défilement de la table de mixage ou vérifiez les options d’affichage (Mixer View). Vous pouvez choisir d’afficher ou non les différents types de canaux ou voies dans la table de mixage de Cubase SX.
Les crêtes-mètres des canaux ReWire en cours de jeu se mettent à fluctuer et vous entendez le son des modules Reason dans le table de mixage de Cubase SX. Bien entendu, il faut que votre morceau Reason ne soit pas vide ! 6. Au moyen des fonctions de mixage de Cubase SX, ajoutez des effets, égalisez le son, etc.
Tous les modules utilisés pour le morceau de Reason y sont répertoriés ainsi que les ports MIDI Out “physiques”. 3. Sélectionnez l’un des modules Reason depuis ce menu. Le module en question est alors choisi pour sortie MIDI de la piste. D Si vous relisez à présent une partie MIDI de la piste, les notes MIDI vont être dirigées vers le module Reason - comme si la piste était connectée à un module de sons MIDI classique. Le son du module Reason revient dans Cubase SX par le biais de ReWire son canal de retour dépend de la sortie choisie au niveau de l’interface Hardware Interface de Reason, comme décrit précédemment. D Pour pouvoir jouer le module “en temps réel”, sélectionnez le port d’entrée MIDI de la piste dans Cubase SX (port auquel est relié le clavier MIDI), puis activez le bouton Monitor de la piste. Une fois le bouton Monitor activé, tous les messages MIDI reçus (c’est-àdire, ce que vous jouez sur le clavier) sont directement retransmis à la sortie MIDI de la piste (c’est-à-dire le module Reason).
ReWire en pistes audio ! En effet, ces canaux sont repris dans la table de mixage de l’appareil hôte et peuvent être traités en temps réel comme n’importe quelle autre piste audio (effets, égalisation, volume, panoramique, Mute, automation, etc.). Néanmoins, il est tout à fait possible de convertir les canaux ReWire en pistes audio pour, par exemple, poursuivre le morceau uniquement dans Cubase SX. Pour cette opération, servez-vous de la fonction “Exporter audio” ou “Prémixage” de votre application hôte. Dans Cubase SX, voici la procédure à suivre : 1. Vérifiez que les modules de Reason relisent correctement leurs données par ReWire. 2. Dans la table de mixage de Cubase SX, faites passer en Solo le canal ReWire que vous souhaitez convertir en piste audio classique. Vérifiez bien qu’aucun autre canal ou voie ne se trouve également en mode Solo. 3. Revenez sur la fenêtre de projet de Cubase SX. Au moyen des Locators gauche et droit délimitez le morceau dans sa totalité (ou délimitez uniquement la portion que vous souhaitez convertir en audio). Vérifiez que la fonction de boucle Cycle est désactivée. 4. Allez au menu File de Cubase SX, puis dans le sous Export, lancez la commande “Audio Mixdown”. Vous passez sur la boîte de dialogue Export Audio Mixdown. 5. Activez les options “Import to Pool” et “Import to Track” et réglez les autres paramètres selon vos souhaits. Vous pouvez choisir les réglages d’automation de Cubase SX à prendre en compte, le nom et le format du futur fichier, etc. 6. Cliquez sur Save. Le canal ReWire est alors converti en fichier audio sur le disque. Un clip correspondant au fichier ainsi créé apparaît dans le Pool, et un événement audio jouant le clip vient se placer sur une nouvelle piste à partir du Locator gauche. D Lancez la lecture de la piste audio. Vous devez entendre exactement ce qui était auparavant joué sur le canal ReWire. Autrement dit, pensez à bien désactiver ou couper (Mute) le canal ReWire d’origine sous peine d’entendre deux fois le même signal : d’une part par ReWire et d’autre part par la piste audio.
Solo le canal ReWire à convertir dans la table de mixage de Cubase SX).
Vous pouvez trouver sur le site Internet de Propellerhead Software des informations constamment réactualisées sur les applications hôtes compatibles ReWire. Pour ce faire, rendez-vous à l’adresse www.propellerheads.se/rewirehelp.
Grâce à la fonction MIDI Remote Mapping, il est possible de piloter un ou plusieurs paramètres de Reason en temps réel par le biais d’un appareil MIDI externe. Ce peut être, par exemple, un contrôleur MIDI temps réel dédié.
2. Ouvrez le menu déroulant Remote Control de la section Miscellaneous, puis sélectionnez le port d’entrée MIDI In à utiliser. Optez de préférence pour un port séparé que vous réserverez à l’envoi de messages de contrôleurs. Voir ci-dessous. 3. Refermez la fenêtre Preferences.
MIDI ou d’une simple interface MIDI pourvue de plusieurs prises MIDI In, d’un clavier MIDI chargé de jouer/enregistrer et d’un contrôleur MIDI (“ surface de contrôle”) par lequel vont être modulés les paramètres. 1. Reliez le clavier MIDI à l’une des prises MIDI In. 2. Reliez le contrôleur MIDI externe à l’autre prise MIDI. 3. Ouvrez ensuite la fenêtre Preferences – MIDI, puis affectez le clavier MIDI pour le jeu et la surface de contrôle au port Remote Control.
3. Réglez ensuite votre instrument MIDI uniquement sur ces numéros de contrôleurs MIDI libres.
Dans ce cas, nous partons du principe que le clavier MIDI et le contrôleur MIDI externe sont reliés à la même prise MIDI In de l’ordinateur. Un problème se pose alors :
Pour activer la modulation MIDI en temps réel, sélectionnez la commande “Enable MIDI Remote Mapping” du menu Options.
Ainsi, si l’un des paramètres d’un module est réglé sur le même numéro de contrôleur MIDI qu’un autre paramètre (du même module ou d’un autre, pour la modulation MIDI en temps réel), les deux paramètres vont évoluer simultanément à l’écran ! La solution au problème est apportée par les canaux MIDI. Procédure : 1. Si vous jouez les modules au clavier par le biais du port Sequencer, ouvrez la fenêtre Preferences - MIDI, et vérifiez le canal affecté au port Sequencer. 2. Si vous utilisez l’un des ports MIDI d’entrée External Control Bus A à D, consultez le module Hardware Interface et recherchez quels sont les canaux MIDI déjà occupés par les modules du rack. 3. Réglez ensuite votre contrôleur MIDI externe (celui chargé de moduler les paramètres en temps réel sur le port MIDI Remote Control) sur l’un des canaux non encore occupé (voir ci-avant). 4. Le contrôleur MIDI externe ne doit à présent être utilisé que sur le canal MIDI sur lequel il est configuré en transmission. Les messages de modulation MIDI en temps réel ne pourront alors entrer en conflit avec aucune autre activité MIDI.
Chaque module que vous sélectionnez affiche alors une flèche verte à côté de chacun de ses paramètres pouvant être affecté à un contrôleur MIDI à distance.
Le champ “MIDI Received” vacille brièvement pendant le mouvement imprimé au potentiomètre, puis le numéro du contrôleur et son canal de transmission s’affichent dans la fenêtre. 5. Refermez ensuite la fenêtre en cliquant sur “OK”. Le paramètre sélectionné se voit alors ajouter la mention du numéro de contrôleur et du canal MIDI qui lui sont affectés. 6. Pour quitter le mode d’édition des réglages de modulation en temps réel, désélectionnez l’option Edit MIDI Remote Mapping du menu Options. Il n’est pas toujours nécessaire de procéder de cette façon - voir ci-dessous.
Si l’option Edit MIDI Remote Mapping est activée (cochée) au menu Options, les paramètres affectés portent une marque et les flèches indiquent les paramètres assignables. Dans ce mode, il n’est par contre pas possible d’utiliser Reason de manière normale, car tous les paramètres sur lesquels vous cliquez ouvrent la boîte de dialogue MIDI Remote indiquant leurs réglages de modulations MIDI en temps réel. Le mode Edit est à utiliser principalement pour connaître les paramètres disponibles ainsi que les réglages en vigueur. Section d’un module de mixage dont la modulation MIDI en temps réel est activée.
Les numéros de note fonctionnent exactement comme des raccourcis clavier - ils envoient uniquement des messages de type activé/coupé ou valeur minimum/maximum (voir page 57).
“Edit MIDI Remote Mapping”. Le fait de sélectionner cette option ouvre la fenêtre MIDI Remote. Ainsi, il n’est pas nécessaire de passer en mode Edit MIDI Remote Mapping depuis le menu Options si vous savez déjà qu’un paramètre est libre et assignable.
(Keyboard Remote) Il est possible d’établir des raccourcis clavier capables de transmettre des commandes de modulation à distance. La procédure est très similaire à l’affectation des numéros de contrôleurs MIDI. Toutefois, comme ces raccourcis clavier ne font pas appel au MIDI, aucun réglage particulier n’est ici nécessaire. Ces raccourcis clavier peuvent être affectés aux mêmes paramètres que ceux affectables aux numéros de contrôleurs MIDI, même si leur fonctionnalité diffère en un point central : D Vous pouvez afficher à l’écran les paramètres pouvant se voir affecter un raccourci clavier en sélectionnant la commande “Edit Keyboard Remote” accessible au menu Options. Chaque module sélectionné affiche alors une flèche jaune à côté de chaque paramètre auquel peut être affecté un raccourci clavier.
En conséquence, si vous affectez un raccourci clavier à un potentiomètre, un curseur ou un bouton, ce dernier ne proposera que deux valeurs de réglage : la valeur minimum ou la valeur maximum. Certains sélecteurs dédiés au réglage de certains paramètres comme la sélection de la destination des enveloppes font exception à cette règle. Le bouton, curseur ou potentiomètre externe fait alors défiler les différentes options proposées par ces sélecteurs.
Pour activer les raccourcis clavier, sélectionnez l’option “Enable Keyboard Remote” du menu Options, ou appuyez sur la combinaison de touches [Commande]+G (Mac) ou [Ctrl]+G (PC).
Toutes les touches, seules ou en combinaison avec la touche [Shift], peuvent être utilisées à l’exception de la barre d’espace, de la touche de tabulation, de la touche Entrée et du pavé numérique (qui sont réservées aux fonctions de transport).
Le champ “Key Received” vacille brièvement pour indiquer qu’il est en train “d’acquérir” la ou les touches enfoncées, puis le nom des touches enfoncées s’affiche à l’écran. Si vous avez appuyé sur la touche [Shift], la case située à côté du mot Shift dans la fenêtre se coche.
Si l’option Edit Keyboard Remote est activée (cochée) au menu Options, les paramètres affectés portent une marque et les flèches indiquent les paramètres assignables. Dans ce mode, il n’est par contre pas possible d’utiliser Reason de manière normale, car tous les paramètres sur lesquels vous cliquez ouvrent la boîte de dialogue Key Remote. Le mode Edit est à utiliser principalement pour connaître les paramètres disponibles ainsi que les affectations déjà réalisées. D Il existe une autre façon d’établir un raccourci clavier. Désélectionnez l’option “Edit Keyboard Remote” au menu Options, puis cliquez sur le paramètre à affecter en tenant enfoncée la touche [Ctrl] (Mac) ou cliquez dessus avec le bouton droit de la souris (PC). Vous accédez alors à un menu déroulant dont l’une des options est intitulée “Edit Keyboard Remote”. Le fait de sélectionner cette option ouvre la fenêtre Key Remote. Ainsi, il n’est pas nécessaire de passer en mode Edit Keyboard Remote depuis le menu Options si vous savez déjà qu’un paramètre est libre et assignable.
Il est possible d’établir une synchronisation entre Reason et des appareils externes (magnétophones, boîtes à rythmes, séquenceurs externes, stations de travail, etc.) ainsi qu’avec des programmes informatiques tournant sur le même ordinateur ou non.
Reason à un appareil externe Dans cet exemple, nous partons du principe que vous disposez d’un appareil externe (boîte à rythmes, séquenceur externe, autre ordinateur, magnétophone, etc.) qui transmet des messages d’horloge MIDI sur lesquels Reason doit se synchroniser. 1. Reliez la prise MIDI Out de l’appareil externe à une prise MIDI In de l’ordinateur sur lequel tourne Reason par le biais d’un câble MIDI. 2. Configurez l’appareil externe de sorte qu’il transmette des signaux d’horloge MIDI sur la prise MIDI sur laquelle est relié l’ordinateur de Reason. 3. Dans Reason, allez au menu Edit (menu Reason sous Mac OS X) et ouvrez la fenêtre Preferences. Sélectionnez la page Advanced MIDI. 4. Dans le menu déroulant MIDI Clock Sync, sélectionnez le port d’entrée MIDI In auquel est relié l’autre appareil par l’intermédiaire du câble MIDI. Sous Mac OS 9, si vous ne savez pas de quel port MIDI In il s’agit ou si ce port ne s’affiche pas dans la liste, veuillez consulter la documentation d’OMS pour de plus amples renseignements sur les interfaces MIDI, les ports MIDI et leur appellation.
Un système synchronisé comprend toujours un maître et un ou plusieurs esclaves. Pour nous, le maître est celui qui détermine le tempo. Autrement dit, seul le réglage de tempo de l’appareil maître importe car les esclaves vont toujours suivre ce tempo maître. D Reason fonctionne toujours en esclave. Il ne peut donc que recevoir des messages d’horloge MIDI. Il n’en transmet jamais.
7. Lancez la lecture sur l’appareil externe. Reason démarre alors en synchronisation avec l’appareil externe et le voyant Sync de la barre de transport s’allume.
Sous Windows, vous devrez passer par un utilitaire de routage MIDI comme décrit en page 45.
Vous pouvez trouver plus de détails sur le partage des ressources audio en page 279.
2. Dans Reason, allez au menu Edit et ouvrez la fenêtre Preferences. Sélectionnez la page Advanced MIDI.
Procédure de réglage du temps de latence : Windows : Reason synchronisé sur des signaux d’horloge MIDI reçus sur le port “Power MIDI”.
Ce clic peut provenir d’un métronome interne ou d’une source MIDI. Si vous optez pour une source MIDI, choisissez-en une bénéficiant d’un timing MIDI parfaitement stable. 2. Configurez Reason pour qu’il joue un rythme similaire à celui de l’autre application. Vous pouvez, pour ce faire, vous servir des modules Metronome ou Redrum. 3. Lancez ensuite les deux applications en synchronisation. 4. Réglez le niveau d’écoute des deux applications à niveau égal. 5. Ouvrez la fenêtre Preferences de Reason et sélectionnez la page Audio.
En raison du phénomène de latence décrit en page 280, Reason a parfois besoin de corriger sa vitesse de lecture lorsqu’il reçoit la commande de Départ. Cela peut prendre la forme d’un bref parasite dans la lecture audio lors du démarrage. Si cela pose problème, insérez deux mesures vierges au début du morceau. Procédure : 1. Réglez le Locator gauche sur “1 1 1” et le Locator droit sur “3 1 1“. 2. Cliquez dans la zone du séquenceur principal afin d’activer les menus relatifs au séquenceur. 3. Sélectionnez la commande “Insert Bars Between Locators” du menu Edit. 4. De même, configurez l’autre appareil/application de sorte que deux mesures vierges soient insérées en début de morceau.
“savoir” où lancer la lecture dans un morceau. Ces pointeurs permettent de toujours lancer (et synchroniser) la lecture, quelle que soit la position de la tête de lecture. Certains appareils anciens n’intègrent toutefois pas les pointeurs de position. Ceux-ci ne pourront alors se synchroniser parfaitement à Reason que si vous lancez les deux entités depuis le point de départ du morceau.
Ici encore, en raison du phénomène de latence, Reason nécessite quelques instants pour répercuter les variations de tempo. Si le tempo transmis par l’horloge MIDI varie de manière très soudaine en raison d’un changement de tempo très important émis par le maître, Reason pourra mettre jusqu’à une mesure pour se recaler parfaitement. La durée effective de ce laps de temps dépend de la précision de l’horloge MIDI. Plus elle est précise, plus Reason sera rapide à s’y caler.
Comme il est expliqué en page 280, il est préférable d’optimiser la latence afin que Reason puisse réagir le plus rapidement possible lorsqu’il est utilisé en temps réel. Toutefois, une latence trop faible risque d’entraîner des problèmes de lecture (bruits parasites, décrochages, etc.). Les raisons en sont nombreuses, mais la principale vient des mémoires tampons (Buffers). Plus ces Buffers sont réduits (plus la latence est faible), plus le processeur de l’ordinateur est sollicité. De même, plus le morceau Reason est “gourmand” en ressources processeurs (plus le nombre de modules est important), plus la valeur minimum de latence devra être relevé pour éviter les problèmes de lecture.
- moins les Buffers audio sont nombreux et volumineux, plus la latence est réduite. Pour de plus amples détails, veuillez consulter la documentation fournie avec votre carte audio et ses pilotes ASIO.
La barre de transport comprend un afficheur nommé CPU. Celui-ci indique en temps réel l’état des ressources du processeur.
Vous constaterez que lorsque la charge de traitement est importante, le temps de rafraîchissement de l’affichage est ralenti. Enfin, lorsque le système ne dispose plus de suffisamment de puissance pour lire le signal, celui-ci est entrecoupé.
Réglage de la latence depuis la fenêtre Preferences de Reason Si vous utilisez Reason sous Windows avec un pilote MME ou DirectX, ou si vous êtes sous Mac OS X avec un pilote CoreAudio, vous pouvez régler la latence de sortie depuis la fenêtre Preferences – Audio. D Sous Windows et sous Mac OS X, ce réglage s’effectue au moyen du curseur Buffer Size. D Si vous êtes sous Mac OS 9.x et utilisez le pilote Sound Manager Default Output, vous ne pouvez pas modifier la latence.
2. Ouvrez la fenêtre Preferences. Sous Mac OS X, cette fenêtre s’ouvre depuis le menu Reason ; sous tous les autres environnements, elle se trouve au menu Edit. 3. Passez sur l’onglet Audio et repérez les réglages de Buffers. Si vous utilisez un pilote ASIO, cliquez sur la touche ASIO Control Panel. Si vous utilisez Mac OS X/CoreAudio, Windows/MME ou DirectX, servez-vous du curseur Buffer Size.
5. Dès que vous entendez des bruits parasites, relevez légèrement la valeur de latence. 6. Refermez ensuite la fenêtre Preferences (ainsi que le panneau de configuration ASIO, s’il est ouvert).
En haut à droite de la fenêtre Preferences-Audio se trouve un paramètre baptisé Latency Compensation. Ce paramètre est repris en interne par Reason pour compenser la latence occasionnée lors des synchronisations à un autre séquenceur ou appareil MIDI. En général, ce paramètre doit reprendre le réglage du paramètre Output Latency, mais il est possible de l’augmenter (voir page 62). Toutefois, en temps normal, ne touchez pas à ce paramètre.
Il nous serait difficile de vous présenter ici des procédures détaillées sur l’optimisation des ordinateurs. C’est là un sujet auquel on pourrait consacrer des ouvrages entiers. Nous vous présentons néanmoins dans cette section quelques conseils utiles. D Fermez tous les programmes ouverts en même temps que Reason. D Fermez toutes les programmes tournant en tâches de fond sur l’ordinateur. Il peut s’agir d’un utilitaire, d’une application réseau ou Internet, etc. D Sous Windows, assurez-vous que le pilote de la carte son est bien installé dans sa version la plus récente. Les pilotes les plus performants sont généralement les pilotes ASIO, suivis par les pilotes DirectX puis par les pilotes MME. D Ne travaillez que sur un document Reason à la fois. Les morceaux ouverts en arrière plan consomment une partie des ressources de la machine, même s’ils ne sont pas en lecture. D Réduisez la fréquence d’échantillonnage dans la fenêtre Preferences. Bien que cette opération réduise passablement la qualité sonore, c’est un excellent moyen pour lire un morceau que votre ordinateur ne pourrait pas lire autrement. D Vérifiez que l’affichage est bien réglé en couleur 16 bits. Sous Windows, ce mode porte le nom de “Couleurs (16 bits)” ; sous Mac OS, il s’intitule “Milliers de couleurs”.
Vous pouvez pour cela raccourcir la phase de rétablissement ou régler précisément la polyphonie sur le nombre maximum de notes à jouer par chaque module.
D Supprimez les modules inutilisés. Supprimez les modules inactifs du rack. D Réduisez le nombre de modules. Exemple : Plutôt que d’utiliser plusieurs réverbérations en insertion, remplacez-les par une seule configurée en départ d’effet. De même, essayez de n’utiliser qu’un seul échantillonneur pour jouer plusieurs échantillons plutôt que d’utiliser plusieurs échantillonneurs ne jouant qu’un échantillon chacun. D Ne travaillez en stéréo que si cela est nécessaire. Exemple : Si un module échantillonneur ou le module Dr. Rex joue un morceau mono, connectez uniquement la sortie gauche et laissez la sortie droite déconnectée.
Redrum D N’activez l’interpolation haute qualité que si cela est nécessaire. Écoutez le son dans son contexte sonore et déterminez si ce réglage fait une différence. Notez par ailleurs que sur les G4 Macintosh, l’interpolation haute qualité ne réclame pas de traitement supplémentaire.
D Essayez le réglage Low Bandwidth (Low BW). Ce réglage supprime une partie du registre aigu du son d’un module, mais n’est généralement pas décelable (en particulier sur les basses).
En d’autres termes, réglez le mode de l’oscillateur sur “o” et non sur “*” ou “–”. D N’activez le générateur de bruit (Noise) qu’en cas de besoin. D Évitez d’activer deux filtres si cela n’est pas nécessaire.
Cette opération nécessite un éditeur d’échantillons externe permettant une conversion de fréquence d’échantillonnage de qualité.
En d’autres termes, réglez le bouton FM de l’oscillateur sur “0” et assurezvous qu’aucune source de modulation n’est affectée à la modulation de fréquences.
D Désactivez les filtres inutilisés. Sachez que si la fréquence de coupure est réglée au maximum ou que l’enveloppe est réglée de sorte que le filtre s’ouvre totalement, le filtre n’affecte pas le son. Conservez une capacité de traitement optimale en désactivant le filtre.
Laissez l’autre déconnectée.
Vérifiez si vous pouvez obtenir le même résultat sonore à l’aide du filtre 12 dB qui demande moins de puissance de traitement.
Par rapport à un seul filtre, l’emploi cumulé des deux filtres et du Shaper augmente considérablement la puissance de calcul nécessaire.
D N’utilisez pas la fonction Tone disponible sur les canaux 1, 2 et 9. En d’autres termes, assurez-vous que les boutons Tone ainsi que les boutons Vel qui leur sont associés sont réglés sur “0” (position “douze heures”).
D Évitez d’utiliser des entrées stéréo lorsque cela n’est pas nécessaire. Exemple : Si un module échantillonneur ou le module Dr. Rex joue des données mono, ne le reliez qu’à une entrée gauche du mélangeur. Laissez l’entrée droite déconnectée. Les morceaux ne puisent pas seulement dans les ressources système de votre machine, ils nécessitent une certaine quantité de mémoire RAM pour pouvoir être chargés. La quantité de RAM nécessaire au chargement d’un morceau est directement proportionnelle à la quantité d’échantillons composant ce morceau. Exemple : Un morceau utilisant uniquement des modules de type Subtractor et d’effets ne nécessite que très peu de RAM.
Assurez-vous que le bouton EQ des voies sur lesquelles vous n’appliquez aucune égalisation est bien désactivé.
Low Density consomme beoucoup moins de puissance que les autres algorithmes.
Tous les morceaux ouverts se partagent la RAM disponible.
Toutes les applications ouvertes se partagent la RAM disponible sur l’ordinateur. D Utilisez des échantillons mono plutôt que des échantillons stéréo. Les échantillons mono réclament deux fois moins de RAM que les échantillons stéréo. D Abaissez la fréquence d’échantillonnage des fichiers d’échantillons. Cette opération altère la qualité du signal. Sachez également que cette opération nécessite un éditeur d’échantillons externe permettant une conversion précise de la fréquence d’échantillonnage.
D Lorsque vous utilisez des départs d’effets mono, vous pouvez utiliser des connexions mono pour les retours effets (déconnectez le cordon relié au connecteur Aux Return Right du mélangeur). Modules d’effets concernés : Locators, etc. Les commandes principales sont placées au centre de la barre de transport. Lecture Touche d’agrandissement/ réduction de la barre de transport
Ramène la tête de lecture sur le Locator gauche.
Les Locators gauche et droit ont de nombreuses utilités. Ils délimitent la zone à lire en boucle ou sur laquelle il faut insérer ou supprimer des mesures. Vous pouvez définir la position des deux Locators par le biais de leur double flèche de réglage sur la barre de transport, ou en double-cliquant dans leur champ et en indiquant une valeur de position.
D Le tempo peut également se régler par le biais des touches [+] et [–] du pavé numérique (bpm par bpm). D Réglez la signature rythmique par un numérateur (champ de gauche) et un dénominateur (champ de droite). Le numérateur correspond au nombre de temps par mesure, alors que le dénominateur détermine la durée de chaque temps.
Lorsque cette touche est activée, le séquenceur lit ou enregistre en boucle la zone délimitée par les Locators gauche et droit.
La position de la tête de lecture est définie en mesures, temps et doubles croches (dans cet ordre) dans les trois champs placés sous les touches de transport. Vous pouvez la régler au moyen de leurs doubles flèches de réglage. D Vous pouvez également double-cliquer dans les différents champs de position de la tête de lecture, puis saisir directement la nouvelle position (au format “Mesures. Temps. Doubles croches”). Appuyez ensuite sur [Retour]. Si vous ne modifiez qu’une ou deux valeurs, les autres champs sont ramenés sur leur valeur minimum (par exemple, le fait de saisir la valeur “5” amène la tête de lecture sur la position “5.1.1”).
D En mode Replace, le nouvel enregistrement efface et remplace les notes jusque-là présentes sur la piste.
Désactivation de l’automation (Automation Override)
Le fait de changer le réglage d’un paramètre automatisé fait s’allumer le témoin “Punched In” et découple temporairement les données d’automation jusqu’à ce que vous cliquiez sur la touche “Reset” ou sur la touche Stop de la barre de transport. L’automation est réactivée dès que vous cliquez sur la touche Reset. Veuillez également vous reporter en page 9.
écrêtage (surcharge du signal) sur l’étage de sortie.
Les commandes de transport sont alors désactivées et Reason attend des messages de synchronisation MIDI provenant d’une source externe pour démarrer. Les touches Focus MIDI et Focus Play définissent la façon dont doivent être traitées les commandes MIDI et les messages de synchronisation MIDI lorsque plusieurs morceaux sont ouverts. Si plusieurs morceaux sont ouverts, et qu’aucun n’utilise la synchronisation MIDI, c’est au morceau actif (le document placé au “premier plan”) que s’adressent les messages MIDI. Si la synchronisation MIDI est activée (réglage global pour tous les morceaux ouverts), cette fonctionnalité change de la manière suivante : D Si les touches “Play” et “MIDI” sont toutes deux activées dans un morceau, les messages MIDI et les signaux de synchronisation MIDI reçus sont transmis au morceau en question, qu’il soit le morceau actif ou non. D Si seule la touche “MIDI” est activée dans un morceau, et que la touche “Play” est activée dans un autre, les messages MIDI reçus sont transmis au premier et les signaux de synchronisation sont transmis au second (ce morceau est donc relu), quel que soit le morceau actif.
D Si les signaux parviennent au module Hardware Interface par le biais d’un module de mixage, baissez le niveau de sortie général Master du mélangeur. La balance de niveau du mixage est ainsi préservée. Par contre, si le mixage en cours n’est pas définitif et que l’écrêtage est provoqué par des voies bien spécifiques du mélangeur, vous pouvez baisser le niveau de sortie des modules qui y sont affectés ou bien abaisser légèrement le Fader des voies incriminées.
Affichage de la consommation CPU Ce crête-mètre indique la consommation des ressources CPU (processeur) en cours. Il mesure la proportion de ressources processeur totales qui est consommée par le “moteur audio” de Reason. L’affichage graphique, le MIDI et le reste du programme Reason se partagent la puissance CPU non utilisée par le moteur audio. C’est donc toujours l’audio qui est prioritaire. Voir chapitre “Optimisation des performances” pour obtenir de plus amples renseignements.
“monde extérieur” de Reason. C’est là que sont réceptionnés les messages MIDI transmis par une source externe et où sont affectés les signaux audio vers les voies ReWire ou vers les sorties physiques du périphérique audio. Le module Hardware Interface est toujours présent au sommet du rack et ne peut en être retiré. Ce chapitre vous décrit les différentes sections du module. Vous pouvez par ailleurs trouver de plus amples informations sur la configuration de l’interface MIDI et du périphérique audio dans le Guide de Prise en Main ainsi qu’au chapitre “L’audio sur ordinateur”.
D Le champ de nom reprend le nom du module affecté au canal. Ce champ reste vide si aucun module n’est sélectionné.
16 canaux MIDI chacun. Il existe deux façons d’affecter les messages MIDI reçus aux modules de Reason, à définir dans les fenêtres Preferences - MIDI et Advanced MIDI :
C’est vers le module affecté à la piste sélectionnée que sont dirigés les messages MIDI reçus. Il suffit donc de transmettre les données MIDI sur le port et le canal MIDI sur lesquels est réglé le séquenceur (depuis la fenêtre Preferences - MIDI) pour accéder à n’importe quel module audio de Reason. C’est la méthode d’affectation MIDI la plus simple si vous utilisez le séquenceur interne. Aucun réglage n’est à effectuer sur le module Hardware Interface si vous utilisez le port d’entrée MIDI Sequencer.
Utilisation de ReWire Si vous utilisez Reason avec une application hôte compatible ReWire, vous pouvez affecter la sortie de n’importe quel module de Reason à une voie ReWire en reliant les modules aux entrées audio accessibles à l’arrière de l’interface Hardware Interface. En mode ReWire, les 64 voies restent disponibles et tout module affecté à une voie ReWire apparaît dans l’application hôte ReWire sur son propre canal. Voir chapitre “Utilisation de Reason comme esclave ReWire”.
(départs auxiliaires) de chaque module connecté. Si vous avez déjà utilisé un mélangeur audio conventionnel, l’emploi de ce module de mixage vous semblera certainement très intuitif. Il est configuré avec 14 voies d’entrée (stéréo) qui sont combinées et affectées aux sorties générales gauche et droite. Les tranches verticales sont identiques et contiennent (de haut en bas) : 4 départs auxiliaires, une section d’égalisation, une touche Mute et une touche Solo, un réglage de panoramique et un Fader de niveau. Chaque paramètre du mélangeur peut être automatisé. De plus, si vous avez besoin d’autres voies, il vous suffit de créer un autre mélangeur !
Bande légende de la voie
Le Fader de voie permet de contrôler le niveau de sortie de la voie correspondante. Le réglage des Faders vous permet d’obtenir le mixage souhaité entre les différents modules affectés au mélangeur.
“0” (position centrale par défaut), effectuez la combinaison [Commande]/[ Ctrl]-clic sur le potentiomètre de panoramique. Touches Mute (M) et Solo (S)
Le fait de cliquer sur une touche Solo coupe le signal de toutes les autres voies du mélangeur. Ainsi, vous n’entendez que la voie placée en solo. Plusieurs voies peuvent être placées en solo en même temps, mais notez que, dans ce cas, vous ne pouvez utiliser la touche Mute des voies placées en solo. Pour couper le signal d’une voie placée en solo, il suffit d’annuler son mode Solo (cliquez sur sa touche Solo). Notez également les deux modes d’égalisation - voir page 84.
à 80 Hz. Départs effets auxi- Les quatre départs auxiliaires indépendants permettent de doser la quantité de signal transmise à d’autres moliaires (AUX) 1-4 dules (typiquement, des processeurs d’effets). La sortie de l’effet est alors normalement réaffectée au mélangeur au moyen des entrées AUX Return (voir page 84), où elle est mixée au signal direct. Si vous créez un module d’effet alors que le mélangeur est sélectionné, l’effet est automatiquement affecté aux premiers connecteurs de départ/retour disponibles. Vous pouvez alors contrôler la quantité d’effet à appliquer à tout module relié à une voie du mélangeur à l’aide du potentiomètre de départ auxiliaire correspondant. Les départs AUX sont prélevés en post-Fader à l’exception du départ AUX 4 qui peut être de type pré-Fader (en cliquant sur sa touche “P”). En mode pré-Fader, le niveau de départ est indépendant du niveau de la voie. Les départs sont stéréo mais peuvent aussi être employés en mono.
D Chaque voie de mixage dispose d’entrées stéréo gauche/droite destinées à la connexion de modules audio. Utilisez l’entrée gauche pour connecter manuellement une source mono.
Il se connectent en général aux sorties gauche et droite des modules d’effets.
Lorsqu’un départ auxiliaire est relié à un module d’effet, servez-vous du bouton AUX Send correspondant pour régler le niveau de chaque voie à envoyer vers le module d’effet. Le signal de départ est prélevé en post-Fader à l’exception du départ AUX 4 qui peut être post-Fader ou pré-Fader.
✪ Notez qu’il n’est pas nécessaire que les sorties Master soient directement affectées au module Hardware Interface. Par exemple, vous pouvez affecter les sorties Master à un effet, puis affecter ensuite les sorties de l’effet au module Hardware Interface. D De plus, vous disposez d’une entrée CV (avec réglage de tension associé) permettant à un autre module de contrôler le niveau général Master par tension CV.
Vous pouvez également disposer de plusieurs mélangeurs partiellement reliés en série ou bien totalement indépendants. D Par exemple, imaginons que vous souhaitez disposer de plusieurs effets de départ auxiliaire pour un mélangeur. Il suffit de déconnecter une ou plusieurs sorties Send Out des connecteurs Chaining Aux et d’affecter de nouveaux effets de départ. D Vous pouvez par exemple affecter la sortie Master d’un mélangeur à une autre paire d’entrée sur l’interface Audio In Hardware, au lieu des entrées Chaining Master.
Master” et “Chaining Aux”. D La sortie Master du nouveau mélangeur est connectée à l’entrée Chaining Master du mélangeur initial. Le niveau de sortie général du nouveau mélangeur peut à présent être contrôlé par le Fader Master du mélangeur initial. Ce Fader contrôle à présent le niveau général des deux mélangeurs. D Les quatre départs auxiliaires du nouveau mélangeur sont reliés aux connecteurs Chaining Aux du mélangeur initial. Le nouveau mélangeur peut ainsi accéder aux effets des départs auxiliaires reliés au mélangeur initial, au moyen des départs auxiliaires correspondants. Ainsi, les deux mélangeurs fonctionnent comme une seule et même entité.
16 boutons dédiés à la programmation pas à pas des Patterns, tout comme sur les légendes précédemment citées. Ce module présente toutefois quelques différences notables. Redrum offre dix “voies” de batterie pouvant chacune se voir affecter un fichier audio et qui vous laissent parfaitement libre de vos créations musicales. Le son de la caisse claire ne vous plaît pas, changez-le. Des kits de batterie entiers peuvent être sauvegardés sous forme de Patches Redrum. Ce module vous permet ainsi de mélanger et de créer des sons de batterie personnalisés très simplement.
• Les banques de SoundFont sont constituées de sons synthétisés à base de tables d’ondes. Tout utilisateur équipé d’un programme d’édition de SoundFont spécial peut se constituer et éditer des sons à base de multi-échantillons. Ces sons peuvent ensuite être relus sur des synthétiseurs à tables d’ondes comme on en trouve généralement sur les cartes son. Les échantillons d’une SoundFont sont stockés de manière hiérarchique en différentes catégories : Les échantillons utilisateur, les instruments, les Presets, etc. Redrum vous permet uniquement de charger des échantillons de SoundFont, pas des SoundFonts complètes. Les fichiers REX sont des fichiers créés au moyen de ReCycle – programme de manipulation des boucles d’échantillons. Concrètement, ReCycle “découpe” la boucle et affecte un échantillon à chaque temps afin de pouvoir faire varier le tempo de la boucle sans affecter sa hauteur. Cette technique permet par ailleurs d’éditer individuellement chacune des “couches” ainsi obtenues. Redrum vous permet de rechercher à l’intérieur de fichiers REX et de charger individuellement les couches.
Le sélecteur de fichier de Redrum s’ouvre.
Vous pouvez charger un Patch Redrum selon les méthodes suivantes : D Localisez et chargez le Patch avec le sélecteur de fichiers Browser. Pour ouvrir le sélecteur de fichiers Browser, sélectionnez “Browse Redrum Patches” dans le menu Edit ou depuis le menu contextuel du module ; ou cliquez sur l’icône en forme de dossier en façade du module.
La banque d’usine Factory Sound propose de très nombreux échantillons de batterie (dossier Redrum Drum Kits/xclusive drums-sorted). Vous pouvez aussi utiliser des échantillons AIFF, Wave ou SoundFont ou encore des couches REX. 3. Procédez aux réglages souhaités sur la voie du son de batterie. La description des paramètres vous est donnée en page 93. 4. Répétez les étapes 1 et 3 pour les autres sons de batterie.
D Cliquez sur le champ du nom du Patch pour afficher la liste des Patches présents dans le dossier correspondant. Cette procédure vous permet de sélectionner directement un autre Patch du même dossier.
Voici comment écouter les sons d’un Patch sans avoir à programmer un Pattern :
Patch. Cliquez sur l’icône disquette dans le champ du Patch du module. Notez cependant qu’il n’est pas nécessaire de sauvegarder le Patch ; tous les réglages son mémorisés lorsque vous sauvegardez le morceau.
1. Ouvrez le sélecteur de fichiers Browser comme décrit plus haut. 2. Recherchez un fichier REX. Les fichiers REX peuvent porter l’extension “.rex2”, “.rex” et “.rcy”. 3. Sélectionnez le fichier, puis cliquez sur la touche “Open”. Le Browser dresse alors la liste des différentes couches du fichier REX. 4. Sélectionnez la couche souhaitée, puis cliquez sur Open. La couche est alors chargée dans Redrum.
Le Do1 joue le son de la voie 1, etc. Voir en page 96.
La commande “Initialize Patch” (menu Edit ou menu contextuel du module) permet d’initialiser les réglages de Redrum. Cette opération supprime tous les échantillons sur toutes les voies de batterie et ramène les paramètres sur leurs réglages par défaut.
“Select” au bas de celle-ci. La touche s’allume, indiquant que cette voie et le son de batterie qui lui est associé sont sélectionnés.
(comme Redrum) offre 32 emplacements mémoire divisés en 4 banques. Pour sélectionner un Pattern, cliquez sur un numéro de Pattern (si le Pattern recherché se trouve dans une autre banque, cliquez au préalable sur la touche Bank). D Si vous sélectionnez un nouveau Pattern pendant la lecture, le changement se produit sur le temps fort suivant (selon la signature temporelle définie dans la barre de transport). Si vous programmez des changements de Patterns dans le séquenceur principal, vous pouvez les déclencher à n’importe quel moment - voir page 29. D Note : Vous ne pouvez pas charger/sauvegarder des Patterns ; ils ne sont sauvegardés que comme des éléments d’un morceau. Vous pouvez cependant déplacer les Patterns entre les modules de types Patterns (et même entre morceaux) à l’aide des fonctions Cut, Copy et Paste Pattern. Cette opération est décrite au chapitre “Utilisation des modules de type Pattern” du manuel de prise en main.
Si vous ne maîtrisez pas encore la programmation pas à pas des Patterns, sachez que les principes en sont simples. Procédez comme suit : 1. Chargez un Patch Redrum (si aucun Patch n’est encore chargé). 2. Vérifiez que le Patch sélectionné est bien vide. Si besoin est, utilisez la commande Clear Pattern du menu Edit ou du menu contextuel du module pour vous en assurer. 3. Assurez-vous que les boutons “Enable Pattern Section” et “Pattern” sont activés (allumés).
Aucun son n’est joué puisqu’aucun pas de Pattern n’a encore été programmé. Les témoins Step s’allument les uns après les autres, de gauche à droite. Chaque bouton Step représente un “pas” dans le Pattern.
7. Activez d’autres boutons de pas de sorte que le son soit joué lors du passage du séquenceur sur les pas correspondants. Un second clic sur un bouton de pas déjà allumé annule la programmation qui lui est affectée (le bouton s’éteint). Vous pouvez faire glisser la souris sur les boutons de pas pour supprimer des pas plus rapidement. 8. Sélectionnez une autre voie de Redrum afin d’y programmer les pas du son correspondant. La sélection d’un autre son supprime les indications visuelles (boutons allumés) sur les pas des sons précédemment sélectionnés. Les boutons de pas s’allument selon la configuration des pas pour le son sélectionné. 9. Répétez l’opération pour les différents sons et programmez chaque pas jusqu’à constituer votre Pattern. Note : Vous pouvez programmer des pas même lorsque le mode Run n’est pas activé.
Vous pouvez définir la durée des Patterns, c’est à dire le nombre de pas joués par le Pattern avant de se répéter :
Plage de réglage : 1 à 64. Vous pourrez toujours augmenter le nombre de pas ultérieurement, puisque cette opération ne fait qu’ajouter des pas vierges à la fin du Pattern original. Vous pouvez également raccourcir un Pattern, sachez néanmoins que les sons “extérieurs” à la section définie ne seront pas lus. Ces pas ne seront pas effacés ; si le nombre de pas est à nouveau étendu, ils seront joués à nouveau.
Si la durée du Pattern est supérieure à 16 pas, les pas suivant le seizième ne sont pas visibles mais sont tout de même joués. Pour afficher et éditer les 16 pas suivants, faites passer le bouton Edit Steps sur 17- 32. De même, à partir du pas 32, sélectionnez 33-48 pour afficher/éditer les suivants.
Si aucun réglage de vélocité n’est appliqué sur une voie, les sons sont tous joués à la même vélocité. D Pour modifier la dynamique d’un pas déjà programmé, réglez le bouton Dynamic sur la valeur souhaitée, puis cliquez sur le pas.
Ce point est détaillé au chapitre “Utilisation des modules de type Pattern” du manuel de prise en main.
Swing plus ou moins naturel (moins mécanique). Concrètement, ce système décale légèrement les double croches tombant précisément entre deux croches. Vous pouvez activer ou désactiver le Shuffle individuellement sur chaque Pattern Redrum en cliquant sur le bouton Shuffle en face avant du module.
Vous avez la possibilité de définir la vélocité de chacun des pas programmés. Valeurs de vélocité proposées : Hard (fort), Medium (moyen) ou Soft (doux). Sélectionnez l’une de ces trois valeurs à l’aide du bouton Dynamic avant de programmer une note. Notez toutefois que l’intensité du Shuffle se règle de manière globale au moyen du bouton Pattern Shuffle de la barre de transport.
Moyen : orange. Fort : rouge.
De même, vous pouvez programmer des notes Soft en tenant [Option] (Mac) ou [Alt] (Windows) enfoncée avant de cliquer. Notez que cette opération ne change pas le réglage Dynamic en face avant du module ; cela n’affecte que les notes programmées.
1. Cliquez sur Flam pour activer la fonction. 2. Cliquez sur un pas pour ajouter une note (en tenant compte comme d’habitude du réglage de dynamique). Le témoin rouge s’allume au-dessus du pas correspondant pour indiquer que c’est sur celui-ci que sera appliqué le Flam. 3. Réglez le Flam à l’aide du bouton Flam. Ce réglage est global à tous les Patterns du module. D Pour ajouter ou supprimer un Flam sur un pas existant, cliquez directement sur le témoin Flam correspondant. Vous pouvez également ajouter ou supprimer plusieurs Flams simultanément en faisant glisser la souris sur les pas. D Le fait d’appliquer un Flam sur plusieurs pas consécutifs vous permet de créer facilement un roulement de batterie. Exemple : Le bouton Flam vous permet de créer des notes à la triple croche (1/32), même si le pas est de résolution double croche 1/16).
Paramétrage de Redrum Réglages des sons de batterie Redrum offre dix voies destinées à accueillir des sons de batterie (échantillons Wave ou AIFF ou provenant d’une banque de SoundFonts). Bien que d’apparence similaire, ces voies sont en fait de trois types différents, se caractérisant par certaines fonctions spécifiques. Certaines voies se prêtent ainsi plus particulièrement au jeu de certains sons de batterie ; vous êtes néanmoins libre de configurer les kits de batterie comme bon vous semble.
Cette fonction vous permet d’appliquer des effets séparément sur les différents sons de batterie de Redrum.
Vous pouvez également utiliser les touches d’un clavier MIDI pour activer un Mute ou un Solo en temps réel sur les sons de batterie. D Les touches Do2 à Mi3 (touches blanches uniquement) appliquent des Mutes de voie, à partir de la voie 1. Les sons sont coupés tant que les touches sont maintenues enfoncées.
De même le bouton S2 détermine le niveau du deuxième départ effet. D Note : Assurez-vous que les départs effets soient bien connectés aux départs et retours auxiliaires du mélangeur pour que le système fonctionne. D Vous pouvez également traiter individuellement les différents sons en utilisant les sorties propres à chaque voie de batterie. Voir page 97.
D Lorsque le bouton Vel est réglé sur une valeur positive, plus les valeurs de la vélocité sont élevées, plus le volume augmente. Plus le réglage Vel est élevé, plus la différence de volume est importante entre les valeurs de vélocité faible et élevée. D Une valeur négative inverse ce rapport ; dans ce cas, plus les valeurs de vélocité sont élevées, plus le volume diminue. D Lorsque le bouton Vel est réglé sur zéro (position médiane), le son est joué à volume constant, quelle que soit la vélocité. Le témoin situé au-dessus du bouton s’éteint lorsque Vel est réglé sur zéro.
Par ailleurs, si un son en mode Gate est joué depuis le séquenceur principal, depuis un module CV/Gate ou via MIDI, ce son est coupé soit à la fin de la note, soit au bout du temps défini par le paramètre Length (selon lequel de ces deux événements survient en premier). En d’autres termes, le son est joué tant que la note est maintenue, tout en restant soumis au réglage Length. Exemples pratiques d’utilisation du mode Gate : • Pour les sons de batterie “Noise Gates”, lorsque la fin du son est brutalement coupée. • Lorsque vous souhaitez utiliser des sons très courts, sans qu’un Fade Out ne leur fasse perdre de la puissance. • Lorsque vous pilotez Redrum avec un séquenceur ou via MIDI, avec des sons dont la durée est importante. Exemple : Lorsque vous utilisez Redrum comme module d’effets.
Note : Si un échantillon contient une boucle et que le paramètre Length est réglé au maximum, le son est joué avec un Sustain infini ; en d’autres termes, le son est joué indéfiniment, même si vous arrêtez la lecture. Réduisez le réglage du paramètre Length pour remédier à ce problème.
Le bouton Length détermine la durée du son de batterie ; le résultat sonore dépend également du réglage du sélecteur Decay/ Gate : D En mode Decay (sélecteur abaissé), le son décline (Fade Out progressif) après avoir été déclenché. Le temps de déclin est déterminé par le réglage Length. Dans ce mode, le temps pendant lequel le son de batterie est maintenu est sans importance (si celui-ci est joué depuis le séquenceur principal ou MIDI) - le son aura toujours la même durée, qu’il soit déclenché par une note courte ou une note longue. Ce mode correspond au mode “boîte à rythmes” traditionnel.
D Le bouton Vel règle l’influence de la vélocité sur la variation de hauteur. Lorsque le paramètre Vel est réglé sur une valeur positive, plus la vélocité est élevée, plus les variations de hauteur sont importantes. D Des témoins associés aux commandes Bend et Vel vous indiquent si ces fonctions sont activées (il faut pour cela qu’une valeur différente de zéro soit sélectionnée).
D Le témoin associé au bouton Start Velocity s’allume lorsque ce dernier est réglé sur une valeur différente de zéro. D Le réglage du paramètre Start Velocity sur une valeur négative n’a d’intérêt que si vous avez réglé le paramètre Start sur une valeur supérieure à zéro. En augmentant légèrement la valeur du paramètre Start et en réglant Start Velocity sur une valeur négative, vous pouvez obtenir un contrôle très réaliste de la vélocité sur certains sons de batterie. Cela s’explique par le fait que les toutes premières transitoires du son de batterie ne sont audibles que lorsque vous jouez des notes très fortes.
Fonction Channel 8 & 9 Exclusive Ce système permet de couper un son de Charleston ouvert lorsqu’un son de Charleston fermé est joué, comme dans la réalité.
Trigger en face avant du module). Ce connecteur vous permet d’utiliser Redrum comme un séquenceur permettant de déclencher des événements sur d’autres appareils. La durée du signal Gate dépend du réglage du paramètre Decay/Gate du son en question : En mode Decay, une courte impulsion de déclenchement est transmise, tandis qu’en mode Gate, le signal Gate a la même durée que le son de batterie (voir page 94).
Outre la description des paramètres, il propose également quelques petits conseils d’utilisation qui vous permettront d’exploiter pleinement le potentiel de Subtractor.
D Jusqu’à 99 voies de polyphonie. Vous pouvez fixer le nombre de voies pour chaque Patch. D Double filtres. Combinaison d’un filtre multimode et d’un second filtre passe-bas pouvant être couplés afin d’obtenir des effets de filtre complexes. Voir page 105.
Les quatre premières formes d’ondes simples sont représentées par des symboles standard alors que les formes d’ondes spéciales sont numérotées de 5 à 32. Voici une courte description des formes d’ondes de Subtractor :
Le réglage de la fréquence et de la pondération au clavier de l’Oscillateur 2 s’opère de la même manière que pour l’Oscillateur 1.
Plage de réglage : de 0 à 9. Réglage par défaut : 4 (le La situé juste après le Do central du clavier génère une fréquence de 440 Hz).
Plage de réglage : de -50 à 50 (plus ou moins un demi-ton).
Grâce à ce léger désaccordage, les deux oscillateurs se “contrent”, ce qui confère davantage d’ampleur et de richesse au son. De même, il suffit de combiner deux formes d’ondes différentes et d’appliquer de la modulation de fréquence ou de la modulation en anneaux pour créer de tout nouveaux timbres.
éteinte, la hauteur de l’oscillateur reste constante, quelle que soit la hauteur des notes jouées. Par contre, l’oscillateur continue de réagir aux messages de Note On et Note Off. Ce mode peut être utile dans certaines applications : D Si vous utilisez la modulation de fréquence (FM - voir page 104) ou le modulateur en anneaux (voir page 105). Cela produit des sons enharmoniques dont le timbre varie énormément sur toute l’étendue du clavier. D Pour obtenir des effets spéciaux ou des sons non mélodiques (comme la batterie et les percussions) qui doivent conserver la même hauteur sur toute l’étendue du clavier.
[Ctrl] pour le ramener en position centrale.
Les formes d’ondes disponibles pour l’Oscillateur 2 sont identiques à celles de l’Oscillateur 1. Cependant, le générateur de bruit (Noise) constitue une troisième source sonore (en plus des deux oscillateurs) de Subtractor qui peut être considérée comme une forme d’onde “supplémentaire” pour l’Oscillateur 2, car elle est affectée en interne à la sortie de l’Oscillateur 2. Voici une description du générateur de bruit.
1. Désactivez l’Oscillateur 2. 2. Activez le générateur de bruit en cliquant sur la touche située à côté du mot Noise. Il suffit de jouer quelques notes sur votre instrument MIDI pour pouvoir alors entendre l’Oscillateur 1 mixé au son du générateur de bruit.
Les oscillateurs de Subtractor bénéficient d’une fonction unique leur permettant de créer une forme d’onde supplémentaire à partir d’un oscillateur, de faire varier la phase de cette forme d’onde, puis de moduler cette variation de phase. Le fait de soustraire ou de multiplier une forme d’onde par une copie déphasée de celle-ci génère des formes d’ondes extrêmement complexes. Vous trouvez cela trop compliqué ? Même si cela peut le sembler en théorie, ce n’est, du point de vue de l’utilisateur, qu’une méthode de générer des nouvelles formes d’ondes à partir de formes d’ondes existantes. Un programmeur de synthétiseur confirmé utilisant Subtractor pour la première fois risque de se demander pourquoi les oscillateurs de Subtractor ne peuvent pas (en apparence) générer la très classique forme d’onde à impulsion et la modulation de largeur d’impulsion (PWM) qui y est associée, ou encore la synchronisation des oscillateurs, autre caractéristique très courante sur les synthétiseurs analogiques. En réalité, Subtractor peut très facilement générer des impulsions (avec PWM) et des sons à synchronisation des oscillateurs, et bien d’autres encore, grâce à la modulation de variation de phase.
Vous n’entendez alors plus que le son du générateur de bruit. D Vous comprenez donc que le son du générateur de bruit est affecté en interne à l’Oscillateur 2. Si vous activez l’Osc 2, le bruit se mélange à la forme d’onde de l’Osc 2. Le générateur de bruit propose les trois paramètres suivants : | Paramètre
Aucune modulation de la variation de phase (o).
✪ Pour avoir une meilleure idée de ce concept, étudiez les Patches qui exploitent la modulation de variation de phase et manipulez leurs paramètres pour voir ce qui se produit. Essayez le Patch “SyncedUp” (catégorie Polysynth de la banque de sons d’usine) qui montre un exemple de synchronisation des oscillateurs ou le Patch “Sweeping Strings” (catégorie Pads) qui donne un exemple de PWM.
Pour obtenir les sonorités FM les plus classiques, affectez une onde sinus à l’oscillateur 1 et une onde triangle à l’oscillateur 2. 3. Définissez ensuite un montant de modulation FM d’environ 50 par le biais du potentiomètre FM. Le timbre commence alors à changer, mais l’effet n’est pas encore très prononcé. 4. Tournez ensuite le potentiomètre Osc Mix complètement à gauche de sorte que seul le son de l’Osc 1 soit audible. Le modulateur (Osc 2) continue d’affecter l’Osc 1, même si le son de l’Osc 2 est coupé. 5. Tenez à présent enfoncée l’une des notes de votre clavier MIDI, puis relevez la hauteur de l’Osc 2 d’une quinte par rapport à sa hauteur d’origine en réglant le paramètre “Semi” de l’Osc 2 sur 7. Vous pouvez entendre que le timbre change radicalement à chaque fois que vous relevez la fréquence de l’Osc 2 d’un demi-ton. En réglant la fréquence de l’Osc 2 sur certains intervalles musicaux (c’est-à-dire, les quartes, les quintes et les octaves), vous obtenez des timbres riches et harmoniques proches des distorsions à lampes. Le fait de régler l’Osc 2 sur des intervalles non musicaux donne en général des timbres enharmoniques complexes. ✪ Faites varier les différents paramètres des oscillateurs en appliquant de la modulation de variation de phase, en changeant les formes d’ondes, etc. et écoutez comment la modulation de fréquence FM agit sur le son.
Comme nous l’avons vu plus haut, le générateur de bruit est affecté en interne à la sortie de l’Osc 2. Par conséquent, si vous désactivez l’Osc 2, puis activez le générateur de bruit pendant que vous utilisez la FM, c’est le bruit qui va servir à moduler la fréquence de l’Osc 1.
Pourquoi également ne pas combiner le générateur le bruit et l’Osc 2 ?
Un modulateur en anneaux multiplie simplement deux signaux audio entre eux. Le signal obtenu contient de nouvelles fréquences issues de la somme et de la différence des fréquences des deux signaux. Dans le modulateur en anneaux de Subtractor, l’Osc 1 est multiplié par l’Osc 2 afin de produire des fréquences d’addition et de différence. La modulation en anneaux permet de créer des sons enharmoniques complexes comme les sons de cloche.
Patch” depuis le menu Edit. Sauvegardez les réglages que vous souhaitez conserver avant de procéder à la réinitialisation. 2. Activez le modulateur en anneaux en cliquant sur la touche “Ring Mod” située en bas à droite de la section des oscillateurs. 3. Activez l’Osc 2. L’Osc 2 doit être activé pour que la modulation en anneaux se produise. 4. Tournez ensuite le potentiomètre Osc Mix complètement à droite afin que seul le son de l’Osc 2 soit audible. C’est l’Osc 2 qui délivre le son traité par la modulation en anneaux. 5. Il suffit de jouer quelques notes tout en faisant varier la fréquence de l’un des oscillateurs (ou moyen de leur double flèche de réglage Semi) pour entendre le timbre changer radicalement. Si les oscillateurs 1 et 2 sont accordés sur la même fréquence, et que leur fréquence n’est pas du tout modulée, le modulateur en anneau n’aura pas grand effet. C’est lorsque la fréquence des Osc 1 et Osc 2 diffère que l’on obtient le “véritable” son de modulation en anneaux.
La fréquence du filtre (également appelée “fréquence de coupure”) définit la zone du spectre à traiter par le filtre. Dans le cas d’un filtre passe-bas, le réglage de la fréquence (curseur Freq) détermine l’“ ouverture” et la “fermeture” du filtre. Si le curseur Freq est réglé sur zéro, aucune fréquence ou presque n’est audible. Si vous le réglez par contre au maximum, vous entendez toutes les fréquences de la forme d’onde. La variation progressive de la fréquence produit l’effet de balayage de filtre caractéristique des synthétiseurs Vintage.
Freq risque de ne pas produire le résultat escompté.
La résonance permet de définir le caractère, ou la qualité, du filtre. Sur les filtres passe-bas, le fait de relever la résonance (par le curseur Res) accentue les fréquences situées à proximité de la fréquence de coupure définie. Le son est alors plus fin, mais plus “tranchant” et le balayage de filtre devient plus prononcé. Plus vous relevez le curseur Res, plus le son prend un caractère résonnant et sifflant. Lorsque la résonance est forte, le fait de faire varier la fréquence du filtre produit un balayage très particulier dans lequel le son résonnant devient très net sur certaines fréquences. • •
Sur les filtres passe-bande (BP) et Notch, le curseur Res définit la largeur de la bande. Plus vous le relevez, plus la bande de fréquences autorisées (passe-bande) ou atténuées (Notch) se rétrécit. En général, le filtre Notch a une plus grande musicalité avec une résonance faible.
Si vous appliquez de la pondération au clavier du filtre (potentiomètre Kbd), la fréquence du filtre augmente au fur et à mesure que vous remontez les notes du clavier. Si la fréquence d’un filtre passe-bas est constante (potentiomètre Kbd réglé sur “0”), ceci peut entraîner une certaine perte de “brillance” dans le son au fur et à mesure que vous jouez des notes aiguës sur le clavier, car les harmoniques du son sont progressivement atténués. Il suffit alors d’appliquer un certain degré de pondération au clavier pour compenser cet état.
Les Filtre 1 et Filtre 2 sont connectés en série. La sortie du Filtre 1 est donc dirigée vers le Filtre 2, mais les deux filtres fonctionnent indépendamment. Exemple : Si le Filtre 1 atténue la majorité des fréquences du son, cela laisse peu de “marge de manoeuvre” au Filtre 2. De même, si la fréquence du Filtre 2 est réglée sur “0”, toutes les fréquences sont atténuées, quels que soient les réglages du Filtre 1.
Sur les synthétiseurs analogiques, les générateurs d’enveloppe permettent de faire varier des paramètres sonores importants, comme la hauteur, le volume, la fréquence du filtre, etc. Les enveloppes définissent la façon dont ces paramètres évoluent dans le temps - depuis l’instant où une note est enfoncée jusqu’au moment où elle est relâchée. Les générateurs d’enveloppe standard des synthétiseurs proposent quatre paramètres : Attaque, Déclin, Sustain et Rétablissement (ADSR). Subtractor est pourvu de trois générateurs d’enveloppe, un pour le volume, un pour la fréquence du Filtre 1 et un servant de source de modulation (destination à choisir). Level
Exemple : Si vous relevez la valeur d’Attaque alors que l’enveloppe est affectée à la modulation de la fréquence du filtre, la fréquence du filtre va elle aussi se relever progressivement à chaque fois qu’une touche sera enfoncée, comme sur un effet de type “Auto-Wha”.
Le Sustain détermine le niveau auquel l’enveloppe doit se stabiliser après le Déclin. Si vous relevez le Sustain au maximum, le réglage de Déclin n’est pas pris en compte puis le volume du son ne baissera bas. Si vous souhaitez émuler l’enveloppe de volume d’un orgue, il suffit, en théorie, de relever le Sustain au maximum, car l’enveloppe de volume typique d’un orgue atteint instantanément son maximum (Attaque “0”) pour ne plus en bouger (Déclin “0”) tant que la touche reste enfoncée. Une fois la touche relâchée, le son cesse aussitôt (Rétablissement “0”). Mais, souvent, une combinaison de Déclin et de Sustain permet de générer des enveloppes qui atteignent leur maximum, puis qui décroissent progressivement pour finalement se stabiliser à un niveau intermédiaire entre zéro et le maximum. Notez que le réglage de Sustain correspond à un niveau alors que les autres paramètres d’enveloppe correspondent à des durées.
Ce potentiomètre permet de définir le degré de modulation du filtre par l’enveloppe de filtre. Plus vous le relevez, plus les variations sont importantes. L’enveloppe de filtre et le réglage de la fréquence du filtre (curseur Freq) sont liés. Si vous placez le curseur Freq approximativement sur la moitié de sa course, cela signifie que le filtre est déjà à moitié ouvert avant même qu’une touche soit enfoncée. L’enveloppe de filtre poursuit alors l’ouverture du filtre à partir de ce point. Le potentiomètre Amt définit alors le degré d’ouverture supplémentaire du filtre.
En dernier lieu, on trouve le réglage de Rétablissement. Ce paramètre fonctionne sur le même principe que le Déclin sauf qu’il détermine la durée nécessaire à la valeur pour revenir à zéro après que la touche ait été relâchée.
Paramètres de destination possibles de l’enveloppe de modulation : | Destination
Avec cette destination, l’enveloppe de modulation contrôle la fréquence du Filtre 2.
1 et 2, dans le sens où il génère lui aussi une forme d’onde et une fréquence, mais il existe toutefois deux grandes différences entre eux : • •
On n’entend jamais le signal d’un LFO en soi. Les LFO servent par contre à moduler divers paramètres.
LFO. Les paramètres et les destinations de modulation proposés varient légèrement entre le LFO 1 et le LFO 2.
Sélection de la forme d’onde (Waveform) Le LFO 1 module les paramètres par différentes formes d’ondes à choisir à l’aide de la touche Waveform. En voici une description (de haut en bas) : | Forme
Pour connaître la subdivision en vigueur, placez le curseur sur le potentiomètre Rate et attendez qu’une info-bulle s’affiche à l’écran.
Ce réglage permet de définir la durée que met la modulation du LFO à se déclencher une fois qu’une note a été jouée. Exemple : Si c’est la destination Osc 1 & 2 qui est sélectionnée et si le potentiomètre Delay est réglé sur une valeur moyenne, la son va démarrer non modulé et le vibrato ne va apparaître que sur les notes suffisamment longues. Retarder légèrement le LFO peut être très pratique, surtout si vous jouez un instrument de musique de type violon ou flûte. Bien entendu, ce paramètre permet également de réaliser des effets de modulation plus extrêmes sans nuire à la jouabilité du son.
Potentiomètre Rate Le potentiomètre Rate détermine la fréquence du LFO 1. Plus vous le tournez vers la droite, plus la fréquence de modulation s’accélère.
Le potentiomètre Amount définit le degré de modulation du paramètre de destination sélectionné par le LFO 1. Plus vous le tournez vers la droite, plus la modulation est prononcée.
FM (FM Amount) par la vélocité. Avec une valeur positive, plus vous appuyez fort, plus la modulation FM est importante. Des valeurs négatives donnent un résultat inverse.
Des valeurs négatives donnent un résultat inverse.
Cette section porte sur deux choses : les paramètres qui évoluent en fonction de votre mode de jeu et la modulation pouvant être appliquée par les commandes d’un clavier MIDI standard : • • • La molette de modulation (Mod) peut agir sur plusieurs paramètres à la fois. Vous pouvez lui affecter des valeurs positives ou négatives comme pour la vélocité. Voici les différents paramètres pouvant être affectés par la molette de modulation : | Paramètre
Vous remarquez que la hauteur change, mais que les enveloppes ne se redéclenchent pas. L’attaque de la nouvelle note n’est pas jouée D Avec une polyphonie supérieure à 1, le Légato n’est appliqué que lorsque le nombre de voix défini est “consommé”. Exemple : Si vous définissez une polyphonie de “4” (voix), puis plaquez un accord de 4 notes, la prochaine note sera jouée Légato. Sachez toutefois que cette voie Légato va “s’accaparer” l’une des voix de l’accord à 4 notes car celui-ci consomme déjà toute la polyphonie autorisée.
Des valeurs négatives inversent le résultat. Les deux oscillateurs doivent être actifs pour obtenir un effet.
Cette touche permet de réduire la charge que doit supporter l’ordinateur en retirant du son d’un module une partie de son registre aigu. Le résultat est souvent imperceptible (notamment sur les sons graves).
Il s’agit de la sortie audio principale de Subtractor. Tout nouveau module Subtractor est automatiquement affecté à la première voie disponible du mélangeur audio.
Gate : • Principe de fonctionnement Il existe différents types de synthèse sonore comme la synthèse soustractive (utilisée dans Subtractor, autre module synthétiseur de Reason), la synthèse FM ou la modélisation physique, pour n’en citer que quelques-unes. Pour que vous ayez une idée précise du mode de fonctionnement de Malström, il nous semble nécessaire de rappeler ce qu’est la synthèse à tables de grains. La synthèse à tables de grains est en fait la combinaison de deux modes de synthèse : la synthèse granulaire et la synthèse à tables d’ondes. •
Voici les caractéristiques principales de Malström : D Deux oscillateurs basés sur la synthèse à tables de grains. Voir page 119 pour plus de détails. D Deux modulateurs pouvant être synchronisés au tempo et configurés pour un déclenchement unique (mode “1 Shot”). Voir page 121. D Deux filtres et un Shaper. Associés aux nombreuses possibilités d’affectation et au Shaper, les différents modes de filtres permettent de réaliser des effets de filtrage véritablement saisissants. D Trois générateurs d’enveloppe. Un générateur d’enveloppe pour chaque oscillateur et une enveloppe commune pour les deux filtres. Voir page 120 et page 124 pour plus de détails.
De l’autre côté, la synthèse à tables d’ondes consiste simplement en la lecture de formes d’ondes échantillonnées. Sur un synthétiseur à tables d’ondes, un oscillateur relit une simple période de forme d’onde, même si certains synthétiseurs à tables d’ondes permettent d’effectuer un balayage sur plusieurs formes d’ondes périodiques. Il s’agit d’une synthèse très immédiate et intuitive, mais qui manque de possibilités de variation.
• On obtient alors tout un ensemble de formes d’ondes périodiques (la table de grains) qui, une fois rassemblées, recréent le son échantillonné d’origine. Cette table de grains peut être traitée comme une table d’ondes. Autrement dit, il est possible d’y effectuer un balayage, de s’y déplacer à l’intérieur à n’importe quelle vitesse sans affecter la hauteur, d’y relire en boucle n’importe quelle section, d’y choisir des formes d’ondes statiques, de passer directement d’une position à une autre, etc. Vous découvrirez dans la suite du chapitre que Malström autorise d’autres possibilités particulièrement intéressantes.
Le chargement et la sauvegarde des Patches s’effectuent de la même manière que dans les autres modules de Reason. Vous pouvez trouver de plus amples renseignements à ce sujet au chapitre “Utilisation des Patches” du manuel de prise en main.
Les tables de grains s’affichent dans l’ordre alphabétique réparties en diverses catégories correspondant à la nature des sons. Ces catégories sont affichées uniquement sur le menu déroulant, pas sur le champ de nom.
• • Réglage de la fréquence des oscillateurs Vous pouvez définir la fréquence (accordage) de chaque oscillateur au moyen des trois boutons intitulés “Octave”, “Semi” et “Cent”.
D Pour activer/désactiver un oscillateur, cliquez sur son bouton d’activation situé en haut à gauche de sa section. Lorsqu’un oscillateur est activé, ce bouton est allumé. D Le bouton Octave permet de régler la fréquence octave par octave (1 octave = 12 demi-tons). Plage de réglage : -4 à 0 à +4. “0” correspond au “La” du milieu générant une fréquence de 440 Hz. D Le bouton Semi permet de régler la fréquence demi-ton par demiton. Plage de réglage : -12 à 0 à +12 (+/- 1 octave). Ici, l’oscillateur est activé.
Plage de réglage : -50 à 0 à +50 (+/-1 demi-ton).
“Index”, le bouton “Motion” et le bouton “Shift”.
Lorsqu’une table de grains est bouclée (c’est à dire, si le bouton Motion n’est pas tourné complètement à gauche), elle suit un motif de défilement pouvant être de deux types : D Avant Avec ce motif, la table de grains est lue du début à la fin, puis se répète.
Il suffit de déplacer ce curseur pour fixer le point dans la table de grains à partir duquel la lecture doit commencer lorsque Malström reçoit un message de Note On. La lecture continue alors sur le point d’index suivant selon la table de grains active. Lorsque le curseur Index est placé complètement à gauche, c’est le premier segment de la table de grains qui est lu en premier.
Notez que les tables de grains de Malström ne sont pas toutes de même longueur et que la course du curseur Index (0-127) ne reflète pas la longueur véritable des tables de grains. Autrement dit, que la table de grains comporte 3 ou 333 grains, le curseur Index va toujours parcourir la totalité de la table de grains, même si sa course ne s’étend que de 0 à 127.
Lorsque le bouton Motion est en position centrale, la vitesse de défilement est celle définie par défaut. Plus vous le tournez vers la gauche, plus le défilement est lent ; plus vous le tournez vers la droite, plus le défilement est rapide. Si le bouton Motion est tourné complètement à gauche, aucun défilement ne se produit. Dans ce cas, seul le segment de départ (défini par le curseur Index) est joué en boucle comme forme d’onde statique. D Le bouton Shift permet d’agir sur le timbre du son (le spectre à formants). Ce bouton permet de relever ou d’abaisser la hauteur d’un segment par rééchantillonnage. Toutefois, comme la hauteur que vous entendez est indépendante de la hauteur réelle de la table de grains (voir plus haut), cette transposition va modifier la portion de segment relue, entraînant une modification du contenu harmonique et du timbre.
Malström est pourvu de deux modulateurs (mod:A et mod:B). Il s’agit en fait d’oscillateurs d’un autre type baptisés LFO (oscillateurs basse fréquence). Ces modulateurs sont des oscillateurs comme les osc:A et osc:B dans le sens où ils génèrent une forme d’onde et une fréquence, mais il existe toutefois deux grandes différences entre eux : • Ces deux modulateurs peuvent, par ailleurs, se synchroniser au tempo et être employés en mode “1 Shot”, auquel cas ils opèrent comme des enveloppes.
En temps normal, le modulateur fait sans cesse répéter la forme d’onde sélectionnée à la fréquence définie. Par contre, s’il est en mode “1 Shot” et que vous jouez une note, il ne va déclencher qu’une seule fois la forme d’onde (à la fréquence définie), puis va s’arrêter. En d’autres termes, il se transforme en générateur d’enveloppe ! Même si toutes les formes d’ondes peuvent donner des résultats intéressants, certaines sont plus spécifiquement adaptées au mode “1 Shot”. Essayez par exemple une forme d’onde dotée d’une pente douce et longue.
D Pour activer/désactiver un modulateur, cliquez sur son bouton d’activation situé en haut à gauche de sa section Lorsqu’un modulateur est activé, son bouton d’activation s’allume.
C’est à ce paramètre que se choisit la forme d’onde destinée à moduler les paramètres. Servez-vous des doubles flèches situées à droite du champ graphique pour faire défiler les différentes formes d’ondes possibles. Certaines formes d’ondes sont particulièrement adaptées à l’emploi du modulateur en mode “1 Shot” (voir ci-après).
A et B sont modulés.
Les boutons de cette section permettent de définir lequel des deux oscillateurs doit être modulé.
D Contenu harmonique (bouton Shift) Ce bouton permet de faire varier le contenu harmonique de l’osc:A, de l’osc:B ou des deux par le Mod:A (voir page 120).
D Vitesse de défilement (bouton Motion) Ce bouton permet de faire varier la vitesse de défilement de l’osc:A, de l’osc:B ou des deux par le Mod:B (voir page 120). D Niveau de sortie (bouton Level) Ce bouton permet de faire varier le niveau de sortie de l’osc:A, de l’osc:B ou des deux par le Mod:B (voir page 120).
Ce bouton permet de faire varier la fréquence de coupure du filtre:A, du filtre:B ou des deux par le Mod:B (voir page 123).
Lorsqu’un filtre est activé, son bouton d’activation est allumé.
Ce bouton permet de faire varier le degré de modulation du Mod:A par le Mod:B. Ici, le filtre est activé
Sur ces deux filtres en peigne, le paramètre Resonance détermine la forme et la taille des crêtes.
D Pondération au clavier du filtre (bouton Kbd) Si vous appliquez au filtre de la pondération au clavier (en activant le bouton Kbd), la fréquence du filtre augmente au fur et à mesure que vous remontez les notes du clavier. Lorsque la pondération au clavier est coupée, la fréquence du filtre reste la même quelle que soit la note jouée sur le clavier. D Enveloppe de filtre (bouton Env) Si vous activez le bouton Env, la fréquence de coupure (voir ci-dessous) est modulée par l’enveloppe de filtre. Pour que la fréquence de coupure ne soit plus soumise à l’enveloppe de filtre, désactivez le bouton Env. D Fréquence de coupure (bouton Freq) La fonction de ce paramètre varie selon le type de filtre : Sur tous les types de filtres à l’exception du filtre AM, le bouton Freq détermine la fréquence de coupure du filtre. Sur un filtre passe-bas, cette fréquence correspond à la fréquence plafond au-dessus de laquelle les fréquences seront atténuées. Les fréquences inférieures ne sont par contre pas affectées. Plus vous tournez le bouton vers la droite, plus la fréquence de coupure s’élève. Sur le filtre AM, le bouton Freq règle la fréquence du filtre générée par le filtre. Son fonctionnement reste le même : plus vous le tournez vers la droite, plus la fréquence augmente. D Résonance (bouton Res) Ici aussi, la fonction de ce paramètre dépend du type de filtre choisi : Sur tous les types de filtres à l’exception du filtre AM, la résonance définit le caractère du filtre. Sur un filtre passe-bas, le fait de relever la résonance (par le curseur Res) accentue les fréquences situées à proximité de la fréquence de coupure définie. Le son est alors plus fin, mais plus “tranchant” et le balayage de filtre devient plus prononcé. Plus vous relevez le bouton Res, plus le son prend un caractère résonnant et sifflant. Lorsque la résonance est forte, le fait de faire varier la fréquence du filtre produit un balayage très particulier dans lequel le son résonnant devient très net sur certaines fréquences.
Ce bouton permet d’inverser l’enveloppe. Exemple : En temps normal, le Déclin abaisse la fréquence du filtre ; par contre, si vous inversez l’enveloppe par ce bouton, le Déclin va relever la fréquence.
Une guitare électronique non amplifiée produit un son au contenu harmonique relativement pur, qui est en ensuite amplifié et transformé par la pédale de distorsion. D Pour activer/désactiver le Shaper, cliquez sur son bouton d’activation situé dans le coin supérieur gauche de sa section. Lorsque le Shaper est activé, son bouton d’activation est allumé.
Ce bouton permet de définir le degré de modulation des filtres (ou plutôt des fréquences de coupure fixées) par l’enveloppe de filtre. Exemple : Si la fréquence de coupure est déjà réglée à un certain niveau, cela signifie que le filtre est déjà partiellement ouvert avant même qu’une touche ait été enfoncée. L’enveloppe de filtre poursuit alors l’ouverture du filtre à partir de ce point. Le potentiomètre Amt définit alors le degré d’ouverture supplémentaire du filtre.
D Sine Ce mode produit un son doux et rond. D Saturate Ce mode donne un caractère riche et luxuriant au son.
Il ne s’agit pas à proprement parler d’une fonction de Shaper. Dans ce mode, le son est multiplié par du bruit.
Malström vous laisse une totale liberté en matière d’affectations des signaux entre les oscillateurs, les filtres et les sorties. Voici une description générale des possibilités d’affectation des signaux, suivie d’exemples concrets. D Différents boutons permettent d’affecter les signaux de nombreuses façons. Voir descriptions ci-dessous. Si ce bouton est activé, le signal de l’osc:A est dirigé vers le filtre:A en passant par le Shaper. Si ni ce bouton, ni l’autre bouton d’affectation de l’osc:A (vers filtre:B) ne sont activés, le signal est transmis directement aux sorties.
éteint, le signal de l’osc:B est transmis directement aux sorties. Sine Saturate Clip Dans cette configuration, les signaux des osc:A et osc:B passent respectivement par le filtre:A et le filtre:B, avant d’être dirigés vers les sorties. Dans cette configuration, les signaux des oscillateurs contournent les filtres et le Shaper pour rejoindre directement leur sortie respective. Si les deux oscillateurs sont activés, servez-vous du paramètre Spread pour obtenir un son véritablement stéréo.
Deux oscillateurs affectés au filtre:B seul.
Osc:A affecté aux 2 filtres placés en série.
Il est également possible d’affecter le signal de l’un ou des deux oscillateurs au Shaper. Le signal peut donc transiter par le Shaper avant d’aller rejoindre les sorties sans passer obligatoirement par les filtres.
Ce bouton définit respectivement la largeur stéréo du signal de sortie des osc:A/B et des filtres:A/B. Plus vous le tournez vers la droite, plus l’image stéréo s’élargit. En d’autres termes, plus les signaux sont répartis vers la gauche et la droite.
Autrement dit, si vous n’utilisez que deux voix d’un Patch dont la polyphonie est de quatre voix, seules les ressources CPU correspondant aux deux voix utilisées sont consommées.
D Si vous jouez légato (vous enfoncez une touche, puis appuyez sur une autre sans relâcher la première), le son est monophonique. Vous remarquez que la hauteur change, mais que les enveloppes ne se redéclenchent pas. L’attaque de la nouvelle note n’est pas jouée. D Si vous ne jouez pas légato (des notes bien séparées) et que la polyphonie est supérieure à 1 voix, le déclin de chaque note est respecté (mode polyphonique). Ce phénomène est particulièrement perceptible avec des temps de rétablissement longs.
La quasi-totalité des claviers disposent de molettes ou de leviers de Pitch Bend et de modulation. Malström permet non seulement de définir comment les messages MIDI de Pitch Bend et Modulation reçus doivent agir sur le son, mais propose également deux molettes fonctionnelles pouvant appliquer de la modulation et des variations de hauteur en lieu et place des commandes du clavier (ou bien si votre clavier n’en est pas du tout équipé). Les molettes de Malström suivent le mouvement des molettes de votre clavier MIDI.
D Lvl:A Détermine l’action de la vélocité sur le niveau de sortie de l’osc:A.
Pitch Bend maximum : 24 demi-tons (ce qui correspond à +/- 2 octaves). Pour régler la plage de Pitch Bend, servez-vous des doubles flèches placées à droite du champ Range.
Permet de faire varier la profondeur de l’enveloppe de filtre par la vélocité. Avec une valeur positive, plus vous appuyez fort, plus l’action de l’enveloppe de filtre est prononcée. Des valeurs négatives donnent un résultat inverse. D Atk Permet de faire varier la durée d’Attaque de l’enveloppe de volume de l’osc:A et/ou de l’osc:B. Avec une valeur positive, plus vous appuyez fort, plus la phase d’Attaque s’allonge. Des valeurs négatives raccourcissent la phase d’attaque. D Shift Permet de faire évoluer le paramètre Shift de l’osc:A et/ou de l’osc:B en fonction de la vélocité. D Mod Permet de faire varier la profondeur de tous les réglages de modulation du mod:A et/ou du mod:B par la vélocité.
Permet de faire évoluer l’index de la table de grains active (voir page 120) de l’osc:A et/ou de l’osc:B par le biais de la molette de modulation. Avec une valeur positive, le fait de remonter la molette fait avancer l’index dans la table de grains. Des valeurs négatives le font reculer. D Shift Permet de faire évoluer le paramètre Shift (voir page 120) de l’osc:A et/ou de l’osc:B par le biais de la molette de modulation. D Filter Permet de faire évoluer la fréquence du filtre (voir page 123) par la molette de modulation. Avec une valeur positive, le fait de remonter la molette relève la fréquence. Des valeurs négatives inversent le résultat. D Mod Permet de faire varier la profondeur de tous les réglages de modulation du mod:A et/ou du mod:B par la molette de modulation.
Si vous retournez Malström, vous découvrez de très nombreuses possibilités de connexion, la plupart étant de type CV/Gate. Vous pouvez trouver plus de détails sur les signaux CV/Gate au chapitre “Affectation des signaux audio et CV”.
Les sorties audio de Malström se trouvent dans les sections Main Output et Oscillator Output. Tout nouveau module Malström est automatiquement affecté à la première voie disponible du mélangeur audio :
✪ Sachez qu’en reliant les sorties Osc:A & Osc:B aux entrées audio Audio Inputs de Malström, vous pouvez obtenir des effets intéressants - voir page 132.
Ces entrées peuvent recevoir des signaux CV permettant de déclencher les enveloppes suivantes : • Paramètre Shift des oscillateur (Shift) Volume (Amp) Degré de modulation (Mod Amt) Molette de modulation (Mod Wheel)
En temps normal, Malström se comporte comme un synthétiseur polyphonique normal où chaque voix dispose de son propre filtre. Les réglages de filtres sont les mêmes, mais chaque note jouée déclenche sa propre enveloppe de filtre.
De prime abord, ceci peut sembler sans intérêt, mais cela est plus complexe :
Ceci est dû au filtre monophonique “supplémentaire” décrit plus haut. Sur les anciens synthétiseurs, cette fonction était baptisée “déclenchement multiple”.
On peut comparer cela au fait de faire passer un accord de guitare dans un effet de distorsion, par exemple.
Le fait de relier un signal audio provenant d’un autre module du rack à l’entrée audio vous permet de traiter ce signal par les filtres et/ou le Shaper de Malström. Le signal traité est ensuite mixé aux voix “internes” (si activées) de Malström avant d’être transmis aux sorties. Le résultat final dépend des choix suivants : • • • Si ce bouton est activé alors que le signal est relié à l’entrée Filter:B, celui-ci sera traité par le filtre:B, puis dirigé vers le Shaper et le filtre:A (comme cela est le cas lorsque vous affectez les oscillateurs de Malström en face avant).
Malström ou l’enveloppe de filtre séparément par signaux Gate.
✪ Combinez différents types de connexions et d’affectations. Par exemple, reliez un signal externe à l’une des entrées audio et l’un des oscillateurs de Malström à l’autre entrée, puis servez-vous des options de routage en façade de l’autre oscillateur. Tous ces signaux seront ensuite mixés avant d’être transmis aux sorties principales de Malström.
Si vous souhaitez enregistrer ou éditer vos propres échantillons, il existe une foule de programmes d’édition audio peu onéreux (voire gratuits) pour les plateformes Windows et Mac OS qui vous permettront d’enregistrer des signaux audio (par le biais des entrées audio de l’ordinateur ou de la carte audio), puis d’éditer les fichiers audio obtenus. Quasiment tous les logiciels offrant ces fonctionnalités permettent de créer des sons utilisables par la suite sur NN-19. En outre, il existe dans le commerce de très nombreux CD d’échantillons de haute qualité couvrant tous les styles musicaux et toute la palette sonore possible, des échantillons d’instruments orchestraux professionnels aux réglages sonores les plus ésotériques.
Rappel Avant de pouvoir être utilisé sur un échantillonneur, un son doit être converti en signal numérique. Les échantillonneurs matériels sont équipés d’entrées audio capables de convertir le signal audio en numérique par le biais d’un “convertisseur A/N” (analogique-numérique). Ce convertisseur “échantillonne” le signal à intervalles extrêmement rapprochés, puis convertit la forme d’onde du signal analogique sous forme de représentation numérique. C’est la fréquence (vitesse) d’échantillonnage et la résolution en bits utilisées lors de la conversion qui déterminent la qualité du son. Enfin, le signal transite par un convertisseur numérique-analogique (N/A) qui reconstitue le signal numérique en signal analogique prêt à être relu. La tessiture sur laquelle peut être transposée la plupart des échantillons est donc réduite de sorte que le son conserve son naturel. Pour qu’un piano échantillonné reste réaliste sur toute l’étendue du clavier, il faut créer autant d’échantillons que possible afin de limiter les intervalles sur le clavier, puis définir pour chacun sa zone de jeu (Keyzone) au moyen de limites inférieure et supérieure. L’ensemble des Keyzones du Patch de piano constituent ensuite une Key Map. La procédure de création de Keyzones est décrite en page 136. L’échantillonnage d’instruments réel est un travail d’orfèvre. Tout d’abord, il faut disposer de l’instrument d’origine qui doit être en parfait état de marche. Pour les instruments acoustiques, vous avez en plus besoin de deux micros de qualité, d’un mélangeur ou d’un autre appareil équipé de préamplificateurs micro de qualité ainsi que d’une pièce dotée d’une bonne acoustique. L’enregistrement des différents échantillons doit être réalisé de manière très méticuleuse afin que les niveaux du son final soient cohérents sur toute l’étendue du clavier. Heureusement, Reason a déjà réalisé cette tâche et propose une kyrielle d’instruments multi-échantillonnés de très haute qualité prêts à l’emploi. Nous avons constaté d’expérience que les gens n’emploient pas les échantillonneurs pour jouer des versions échantillonnées d’instruments “réel”. Très souvent, ce ne sont que quelques échantillons spéciaux ou des échantillons simples qui sont utilisés. Quoi qu’il en soit, vous pouvez affecter un son différent à chaque Keyzone. Vous pouvez également échantillonner les sections de chant des couplets, des refrains et des variations d’un morceau, puis affecter ces différentes sections à différentes Keyzones d’une seule note. Ou encore, vous pouvez affecter des accords échantillonnés à des Keyzones afin de pouvoir construire un morceau par pression sur quelques touches. Les possibilités sont infinies. Lorsque vous utilisez les échantillons de cette façon, les touches du clavier chargées de déclencher les échantillons ne correspondent pas forcément à la hauteur produite : elles ne servent alors qu’au déclenchement des échantillons.
NN-19 reconnaît les formats de fichiers audio suivants : • 16 bits (quelle que soit leur résolution d’origine). Veuillez vous reporter au guide de Prise en main pour de plus amples détails.
Le format SoundFonts fait appel à la synthèse par tables d’ondes et a été mis au point par E-mu Systems et Creative Technologies. Les fichiers REX sont des boucles audio créées dans le programme ReCycle (voir ci-dessus). NN-19 vous permet de charger des fichiers REX entiers sous forme de Patches ou bien les différentes couches qui les constituent comme échantillons séparés.
Les fichiers REX sont des fichiers créés au moyen du programme ReCycle. Il s’agit d’une application développée par Propellerhead Software qui permet de découper des boucles audio afin de pouvoir les faire relire à n’importe quel tempo. Dans Reason, les fichiers REX s’utilisent principalement dans le module Dr. Rex (lecteur de boucles), mais peuvent également être employés dans NN-19. Les fichiers REX portent l’extension “.rx2”, “.rcy” ou “.rex”. Lorsque vous chargez un fichier REX, chaque “couche” du fichier est affectée à une touche de manière chromatique. Tous les paramètres sont réglés sur leur valeur par défaut. Lorsque vous utilisez des fichiers REX depuis le module DR. Rex, il est possible de faire jouer les couches dans l’ordre par une piste afin de recréer la boucle d’origine. NN-19 nécessite quelques réglages supplémentaires pour arriver au même résultat. 1. Chargez le fichier REX dans NN-19 au moyen du sélecteur Browser. 2. Créez un module Dr. Rex, puis chargez-y le même fichier REX. 3. Au moyen de la fonction To Track de Dr. Rex, créez des données de lecture (groupe) sur la piste affectée à Dr. Rex. 4. Déplacez ensuite ce groupe sur la piste correspondant à NN-19, puis faites-le jouer depuis cet endroit. 5. Supprimez ensuite le module Dr. Rex.
Les Patches d’échantillons de Reason sont au format “.smp”. Ils prennent en compte les fichiers Wave ou AIFF ainsi que le réglage des paramètres de NN-19. D Les fichiers audio peuvent être stéréo ou mono. Le nom des fichiers audio stéréo est précédé d’un “S” à l’écran.
Lors de sa création, tout nouveau module NN-19 est vide. Dans cette situation (“Patch Init”), NN-19 ne contient aucun échantillon. Pour qu’il puisse produire un son, vous devez charger un Patch d’échantillons ou un échantillon. Un Patch contient tous les éléments nécessaires, c’est-à-dire l’ensemble des échantillons, toutes les Keyzones définies et tous les réglages des paramètres en façade. A l’instar des autres modules exploitant des Patches, le chargement des Patches d’échantillons s’effectue depuis le sélecteur de fichiers Browser. Ouvrez le dossier comprenant le Patch NN-19 à recharger, sélectionnez ce dernier, puis cliquez sur la touche Open.
Le premier échantillon chargé dans un module NN-19 vide est affecté à tout le clavier. Par ailleurs, ce sont les réglages par défaut (Patch Init) qui s’appliquent. Sous le clavier virtuel sont indiqués la tessiture de jeu (Low/ High Key), le nom, la hauteur de référence (Root Key), l’accordage (Tune), le niveau (Level) et le mode boucle (Loop) de la Keyzone active.
Creative Technologies. Il s’agit d’un format standardisé comprenant des données audio synthétisées en tables d’ondes ainsi que les réglages visant à leur reproduction sur les synthétiseurs à tables d’ondes (comme on en trouve en général sur les cartes son). Comme le format SoundFont est un format ouvert standard, il existe énormément de banques de SoundFonts et de banques compatibles SoundFonts dans le commerce. Les échantillons d’une SoundFont sont stockés de manière hiérarchique en différentes catégories : les échantillons utilisateurs, les instruments, les Presets, etc. NN-19 vous permet uniquement de charger les échantillons des SoundFonts, pas les SoundFonts complètes. 1. Au moyen du sélecteur d’échantillons, sélectionnez un fichier SoundFont (.sf2), puis ouvrez-le. Le sélecteur ouvre alors la SoundFont et en affiche les dossiers internes. 2. Ouvrez le dossier “Samples”. Ce dossier regroupe de nombreux échantillons qui peuvent être chargés comme n’importe quel échantillon. 3. Sélectionnez l’échantillon souhaité, puis ouvrez-le. L’échantillon est alors chargé et affecté à toute l’étendue du clavier. Vous pouvez dès lors éditer cet échantillon comme n’importe quel autre.
Une “couche” est un segment des données audio d’un fichier REX. Pour importer une couche REX, cliquez sur la touche du sélecteur d’échantillons (voir plus haut), recherchez un fichier REX, puis ouvrez-le comme s’il s’agissait d’un dossier. Le sélecteur répertorie alors toutes les couches du “dossier” comme des fichiers séparés. La bande bleu clair située en haut du clavier correspond à la Keyzone sélectionnée. Dans cet exemple, la Keyzone s’étend sur la totalité du clavier.
D Cliquez à l’endroit souhaité au-dessus de la bande bleue de la Keyzone tout en tenant la touche [Alt]/[Option] enfoncée. Une nouvelle Keyzone vierge est alors créée. L’endroit où s’est produit le clic correspond alors à la limite inférieure de la Keyzone d’origine et à la limite supérieure de la nouvelle.
Vous pouvez modifier l’étendue d’une Keyzone des manières suivantes : D En faisant glisser les “poignées” marquant la séparation entre les Keyzones, vous pouvez agrandir ou rétrécir la Keyzone active. Si vous disposez de deux Keyzones de même longueur issues de la séparation d’une Keyzone initiale, le fait de déplacer le bord gauche (limite inférieure) de la Keyzone de droite (nouvelle) modifie en conséquence l’étendue de la Keyzone de gauche.
La nouvelle Keyzone vide est automatiquement sélectionnée après sa création.
Une seule Keyzone peut être active à la fois. La Keyzone active est indiquée par une bande bleu clair (par opposition au bleu foncé) surplombant le clavier virtuel à l’écran. Vous pouvez sélectionner les Keyzones de deux façons : D En cliquant sur une Keyzone non sélectionnée à l’écran. D En cliquant sur la touche “Select Key Zone via MIDI”. Il suffit alors d’appuyer sur l’une des touches de votre clavier MIDI appartenant à une Keyzone non active pour activer cette dernière.
D Sélectionnez la Keyzone à supprimer, puis lancez la commande “Delete Key Zone” du menu Edit. échantillons sur le clavier, vous risquez de vous retrouver avec des échantillons qui ne se trouvent dans aucune Keyzone. Dans les pages suivantes, nous allons désormais utiliser la terminologie suivante : • •
Les échantillons non affectés sont des échantillons qui sont chargés en mémoire mais qui ne sont affectés à aucune Keyzone.
Si l’échantillon n’a pas encore été chargé. 1. Sélectionnez une Keyzone. Cette Keyzone peut être vide ou non - peu importe pour l’instant.
Une fois que vous avez délimité une Keyzone, puis ajouté un échantillon, procédez au réglage de la hauteur de référence de celui-ci. D Sélectionnez la Keyzone à laquelle appartient l’échantillon, puis cliquez sur la touche que vous souhaitez définir comme hauteur de référence. Le choix de la touche dépend en temps normal de la hauteur d’origine de l’échantillon. Exemple : Si l’échantillon joue une note de guitare sur le F#2, cliquez sur la touche F#2. ✪ Sachez qu’il est possible de choisir une hauteur de référence ne se trouvant pas dans la Keyzone.
L’échantillon est alors retiré de la Keyzone et supprimé de la mémoire d’échantillons.
échantillon est remplacé dans la Keyzone et dans la mémoire d’échantillons, sauf s’il est également utilisé par une autre Keyzone, auquel cas il est conservé.
Keyzone et les autres restent en mémoire en attente d’affectation.
1. Sélectionnez une Keyzone. Cette Keyzone peut être vide ou non - peu importe pour l’instant. 2. Sélectionnez ensuite l’échantillon en question au moyen du potentiomètre Sample afin de le faire jouer par la Keyzone.
Keyzone, lancez la commande Delete Unused Samples accessible au menu Edit.
Aucune fonction spécifique n’est destinée à la réorganisation ou au réagencement des échantillons et des Keyzones. Sélectionnez simplement une Keyzone, puis changez les affectations d’échantillons en vigueur par le biais du potentiomètre Sample.
Vous pouvez fixer le niveau de volume de chaque Keyzone par le biais du potentiomètre Level à l’écran. Si une différence de volume est audible sur la phase de transition entre deux Keyzones, servez-vous de ce paramètre pour homogénéiser les niveaux. Potentiomètre Sample.
✪ Si tous les échantillons proviennent de sources différentes et que tous ou presque présentent une légère différence de hauteur (ce qui arrive assez souvent), commencez par tous les accorder entre eux, puis servez-vous, si nécessaire, des commandes Sample Pitch de la section Osc pour régler l’accord général du “morceau” dans lequel vous souhaitez utiliser ces échantillons. D Si tous les échantillons présentent le même désaccordage par rapport au morceau dans lequel ils doivent être employés, il est bien plus simple d’utiliser directement les commandes Sample Pitch de la section Osc.
D OFF L’échantillon n’est pas bouclé. D FWD La partie située entre les points de bouclage est lue du début à la fin, puis le cycle se répète. C’est le mode de bouclage le plus courant. D FWD - BW La partie située entre les points de bouclage est lue en boucle du début à la fin, puis de la fin vers le début.
D Sélectionnez la Keyzone à laquelle l’échantillon souhaité est affecté, puis cliquez sur la touche Solo Sample. Ceci permet de vérifier si la hauteur de référence est correctement réglée, s’il est possible d’étendre la zone active, etc.
Cette opération nécessite le réglage préalable de deux points de bouclage chargés de délimiter la partie de l’échantillon à lire en boucle et à l’intégrer au fichier audio. Le réglage des points de bouclage ne peut pas être effectué depuis NN19, il doit être réalisé dans un éditeur d’échantillons. Tous les échantillons fournis dans la banque d’usine sont pré-bouclés (au cas où vous en ayez besoin).
L’un des échantillons est affecté à une Keyzone s’étendant sur la totalité du clavier. Les autres restent en mémoire mais ne sont pas affectés. 2. Lancez ensuite la commande Automap Samples du menu Edit. Tous les échantillons en mémoire (affectés ou non) sont alors réorganisés de la manière suivante : D Chaque échantillon est placé correctement en fonction de sa hauteur de référence et est accordé conformément aux réglages sauvegardés dans son fichier. La plupart des éditeurs audionumériques permettent d’inclure les réglages de hauteur de référence lors de la sauvegarde du fichier. D Chaque échantillon est placé au centre de sa Keyzone. La Keyzone s’étend de part et d’autre de la hauteur de référence de l’échantillon.
Certains échantillons sont dépourvus d’informations indiquant leur hauteur de référence et leur accordage. Si la hauteur de référence est indiquée dans le nom du fichier, vous pouvez la définir à la main pour chaque échantillon par le biais de la procédure ci-dessous. Dans le pire des scénarios, autrement dit si vous ne disposez d’aucune information concernant la hauteur de référence ou l’accordage, il reste toujours possible d’utiliser la fonction d’affectation automatique : 1. Sélectionnez tous les échantillons ayant une relation entre eux, puis chargez-les tous à la fois à l’aide du sélecteur de fichiers. L’un des échantillons est affecté à une Keyzone s’étendant sur la totalité du clavier. Les autres restent en mémoire mais ne sont pas affectés. 2. Fixez la hauteur de référence de l’échantillon à la main, puis réglez, si nécessaire, son accordage par le biais du potentiomètre Tune. Sans autre information indiquée dans le fichier, ou si le nom du fichier n’indique pas la hauteur de référence, vous devez à présent vous servir de vos oreilles. Aidez-vous d’un autre instrument ou d’un accordeur pour accorder l’échantillon.
Tous les réglages de Keyzones, de délimitation (High/ Low Key), de hauteur de référence, etc. sont pris en compte lors de la sauvegarde du Patch d’échantillons. Les échantillons d’origine ne sont jamais modifiés !
NN-19 propose des paramètres de synthèse permettant de modeler et moduler les échantillons. Ces paramètres sont assez proches de ceux de Subtractor générateurs d’enveloppe, filtre, modulation par la vélocité, etc. Ici aussi, sachez que ces paramètres n’altèrent en aucun cas les fichiers audio. Ils modifient simplement la façon dont ils sont lus.
✪ Vous pouvez affecter le point de départ de l’échantillon à la vélocité de sorte que le point de départ varie en fonction de la vélocité de jeu. Voir la suite de ce chapitre.
Les potentiomètres de la section Pitch permettent de régler la hauteur globale de tous les échantillons du Patch : D Réglage par octave (potentiomètre Oct) Plage de réglage : de 0 à 8. Réglage par défaut : 4. D Réglage par demi-tons (potentiomètre Semi) Permet de relever la hauteur sur 12 demi-tons (1 octave). D Réglage fin par centième de demi-ton (potentiomètre Fine) Plage de réglage : de -50 à 50 (+/- un demi-ton).
échantillons individuellement. Tous les échantillons sont traités en même temps. Pour accorder les échantillons séparément, servezvous du potentiomètre Tune sous le clavier virtuel (voir page 139).
Les échantillons d’un Patch d’échantillons ont le même emploi que les oscillateurs d’un synthétiseur. Ils forment la principale source sonore. Voici les différents réglages proposés dans la section Osc de NN-19 :
Ce potentiomètre définit le point de départ des échantillons d’un Patch d’échantillons. Plus vous le tournez vers la droite, plus le point de départ est retardé sur la forme d’onde des échantillons. Ce réglage permet deux choses : D Supprimer le “souffle” ou d’autres bruits parasites présents au début d’échantillons plus ou moins bons. Certains échantillons (ce n’est pas le cas de ceux fournis avec Reason) commencent avant le début effectif du son. Il peut alors y avoir du bruit ou du silence non souhaité. Vous pouvez alors résoudre le problème et supprimer ce blanc en ajustant le point de départ des échantillons par le biais du potentiomètre Sample Start.
Off restent pris en compte). Ce mode est pratique sur les échantillons non mélodiques comme la batterie, par exemple. Vous pouvez jouer un échantillon d’une Keyzone par le biais de plusieurs touches, et ainsi réaliser des roulements de batterie, en appuyant rapidement sur les touches.
Ce potentiomètre permet de définir l’impact de l’enveloppe de filtre sur la hauteur globale des échantillons (voir page 143). Avec des valeurs positives, la hauteur est relevée par l’enveloppe de filtre. Des valeurs négatives donnent le résultat inverse.
Les filtres permettent de modeler le timbre général du son. Le filtre de NN-19 est de type multimode à cinq modes d’action.
Le sélecteur Mode permet de choisir parmi cinq types de filtre différents. Description : D Filtre passe-bas 24 dB/octave (LP 24) Un filtre passe-bas laisse passer les fréquences graves et atténue les fréquences aiguës. Ce type de filtre propose une courbe de filtre plutôt raide (24 dB/octave). De nombreux synthétiseurs classiques (Minimoog/Prophet 5, etc.) exploitent ce type de filtre. D Filtre passe-bas 12 dB/octave (LP 12) Filtre passe-bas largement répandu sur les synthétiseurs analogiques (Oberheim, TB-303, etc.). Il propose une pente plus douce (12 dB/octave), ce qui laisse davantage d’harmoniques dans le son filtré que le filtre LP 24.
La résonance (parfois appelée facteur Q) permet de définir le caractère, ou la qualité, du filtre. Sur les filtres passe-bas, le fait de relever la résonance (par le curseur Res) accentue les fréquences situées à proximité de la fréquence de coupure définie. Le son est alors plus fin, mais plus “tranchant” et le balayage de filtre devient plus prononcé. Plus vous relevez le curseur Res, plus le son prend un caractère résonnant et sifflant. Lorsque la résonance est forte, le fait de faire varier la fréquence du filtre produit un balayage très particulier lors duquel le son résonnant devient très net sur certaines fréquences. • Sur le filtre passe-haut, le curseur Res fonctionne de la même manière que sur les filtres passe-bas. Sur les filtres passe-bande (BP) et Notch, le curseur Res définit la largeur de la bande. Plus vous le relevez, plus la bande de fréquences autorisées (passe-bande) ou atténuées (Notch) se rétrécit. En général, le filtre Notch a une plus grande musicalité avec une résonance faible.
Sur les synthétiseurs analogiques, les générateurs d’enveloppe permettent de piloter des paramètres sonores importants, comme la hauteur, le volume, la fréquence du filtre, etc. Les enveloppes définissent la façon dont ces paramètres évoluent dans le temps - depuis l’instant où une note est enfoncée jusqu’au moment où elle est relâchée. Les générateurs d’enveloppe standard des synthétiseurs proposent quatre paramètres : Attaque, Déclin, Sustain et Rétablissement (ADSR). NN-19 est pourvu de deux générateurs d’enveloppe, un pour le volume et un autre pour la fréquence du filtre.
(pour inverser leur effet, indiquez des valeurs positives ou négatives).
Level permet, quant à lui, de régler le volume général du Patch.
Un LFO est un oscillateur basse fréquence. C’est un oscillateur à part entière, dans le sens où il génère lui aussi une forme d’onde et une fréquence, mais il présente toutefois deux grandes différences entre ceux générant un son : • •
On n’entend jamais le signal d’un LFO en soi. Les LFO servent par contre à moduler divers paramètres.
L’enveloppe de filtre permet de moduler deux paramètres : la fréquence du filtre et la hauteur des échantillons. En configurant ses quatre paramètres (Attaque, Déclin, Sustain et Rétablissement), l’enveloppe de filtre vous permet de déterminer la façon dont la fréquence du filtre et/ou la hauteur des échantillons doit évoluer dans le temps.
Ce potentiomètre permet de définir le degré de modulation du filtre par l’enveloppe de filtre. Plus vous le relevez, plus les variations sont importantes. L’enveloppe de filtre et le réglage de la fréquence du filtre (curseur Freq) sont liés. Si vous placez le curseur Freq approximativement sur la moitié de sa course, cela signifie que le filtre est déjà à moitié ouvert avant même qu’une touche ait été enfoncée. L’enveloppe de filtre poursuit alors l’ouverture du filtre à partir de ce point. Le potentiomètre Amt définit alors le degré d’ouverture supplémentaire du filtre.
• • • Réglage du panoramique des voix Contrôleurs externes
Paramètres pouvant être modulés par la vélocité : | Destination
Réglage de la plage de Pitch Bend (Range) Le paramètre Range permet de définir la plage de variation de hauteur appliquée lorsque la molette de Pitch Bend est relevée ou abaissée au maximum. Plage de Pitch Bend maximum : “24” (ce qui correspond à +/- 2 octaves).
La molette de modulation (Mod) peut agir sur plusieurs paramètres à la fois. Vous pouvez lui affecter des valeurs positives ou négatives comme pour la vélocité. Paramètres pouvant être affectés par la molette de modulation : | Destination | Description
LFO. Des valeurs négatives donnent le résultat inverse.
Avec une valeur positive, le fait de relever la molette augmente le niveau. Des valeurs négatives donnent le résultat inverse.
Exemple : Si vous définissez une polyphonie de “4” (voix), puis plaquez un accord de 4 notes, ce n’est que la note suivante qui sera jouée Légato. Sachez toutefois que cette voix Légato va “s’accaparer” l’une des voix de l’accord à 4 notes car celui-ci consomme déjà toute la polyphonie autorisée.
Cette touche permet de réduire la charge que doit supporter l’ordinateur en retirant du son d’un module une partie de son registre aigu. Le résultat est souvent imperceptible (notamment sur les échantillons filtrés).
Lorsque le Portamento est activé, le fait de jouer deux notes distantes produit une variation de hauteur progressive au lieu du simple changement de hauteur instantané. Le potentiomètre Portamento définit le temps de Portamento, c’està-dire la durée que met la variation de hauteur progressive pour se produire. Si vous ne souhaitez pas appliquer de Portamento, placez-le sur zéro.
Le paramètre Polyphony détermine la polyphonie de NN-19, c’est-à-dire le nombre de voix qu’il est capable de jouer simultanément. C’est par ce paramètre que vous décidez si un Patch doit être monophonique (= réglage sur “1”) ou si vous souhaitez étendre le nombre de voix d’un Patch. Les Patches NN-19 sont limités à 99 voix.
LFO. Avec une valeur positive, plus la valeur du contrôleur est élevée, plus l’action du LFO est prononcée. Des valeurs négatives donnent l’effet inverse.
à contrôler les paramètres suivants : • • • Molette de modulation (Mod Wheel)
NN-XT permet de charger des banques de SoundFonts ainsi que les échantillons qui les constituent (voir page 151).
Il est ainsi possible d’affecter différents échantillons à différentes voies de mixage pour pouvoir les traiter séparément par les effets (voir page 172). D Possibilité de superposer plusieurs sons. Pour ce faire, il suffit d’affecter différents échantillons sur toute l’étendue du clavier (voir page 167). D Possibilité de créer des Patches avec passage d’un son à l’autre ou d’une Key Map à l’autre par la vélocité. Voir page 168.
Pour afficher/masquer la section d’édition des échantillons, servez-vous de la flèche d’agrandissement/réduction située en bas à gauche de la face avant. Cliquez sur cette touche...
échantillon. Voir page 174. Même si NN-XT est un lecteur d’échantillons plus sophistiqué que NN-19, il ne faut pas le considérer comme son successeur, mais plutôt comme un complément. En effet, NN-19 restera probablement le module échantillonneur à choisir pour charger et utiliser rapidement des échantillons car cette procédure est légèrement plus complexe sur NN-XT.
Vous pouvez trouver de plus amples renseignements sur le chargement et la sauvegarde des Patches au chapitre “Utilisation des Patches” du guide de prise en main. •
éditez le son selon vos préférences, puis sauvegardez le tout sous forme de Patch pour pouvoir récupérer instantanément tous vos réglages.
Les Patches NN-XT portent l’extension “.sxt”.
Les Patches NN-19 portent l’extension “.smp”. Si vous chargez des Patches NN-19 dans le module NN-XT, certains réglages ne seront pas pris en compte car les deux modules sont assez différents en terme de paramètres de contrôle. Dans ce cas, les paramètres en question sont soit ignorés par NN-XT, soit affectés aux paramètres de NN-XT le plus équivalent.
Le format SoundFont a été développé conjointement par E-mu Systems et par Creative Technologies. Il s’agit d’un format standardisé comprenant des données audio synthétisées en tables d’ondes ainsi que les réglages visant à leur reproduction sur les synthétiseurs à tables d’ondes (comme on en trouve en général sur les cartes son). Comme le format SoundFont est un format ouvert standard, il existe énormément de banques de SoundFonts et de banques compatibles SoundFonts dans le commerce. Les SoundFonts se chargent dans NN-XT de la même façon que les Patches NN-XT. À l’instar des Patches NN-19, NN-XT essaie toujours d’affecter intelligemment les réglages des SoundFonts à ses paramètres. Vous pouvez charger des Presets de SoundFonts via le sélecteur de fichiers, ainsi que les échantillons constituant les SoundFonts grâce au sélecteur d’échantillons.
Les fichiers REX sont des fichiers créés au moyen du programme ReCycle. Il s’agit d’une application développée par Propellerhead Software qui permet de découper des boucles audio afin de pouvoir les faire relire à n’importe quel tempo. Dans Reason, les fichiers REX s’utilisent principalement dans le module Dr. Rex (lecteur de boucles), mais peuvent également être employés dans NNXT. Les fichiers REX portent l’extension “.rx2”, “.rcy” ou “.rex”. Lorsque vous chargez un fichier REX, chaque “couche” du fichier est affectée à une touche de manière chromatique. Tous les paramètres sont réglés sur leur valeur par défaut. Lorsque vous utilisez des fichiers REX dans un module DR. Rex, il est possible de faire jouer les couches dans l’ordre par une piste afin de recréer la boucle d’origine. NN-XT nécessite quelques réglages pour arriver au même résultat. 1. Chargez le fichier REX dans NN-XT au moyen du sélecteur Browser. 2. Créez un module Dr. Rex, puis chargez-y le même fichier REX. 3. Au moyen de la fonction To Track de Dr. Rex, créez des données de lecture (groupe) sur la piste affectée à Dr. Rex. 4. Déplacez ensuite ce groupe sur la piste correspondant à NN-XT, puis faites-le jouer depuis cet endroit. 5. Supprimez ensuite le module Dr. Rex.
La section External Control peut s’utiliser de trois façons :
NN-XT reconnaît les messages des contrôleurs MIDI standard et peut les affecter à divers paramètres. Sélectionnez le type de message à prendre en compte par le biais du sélecteur “Source” : • • • (ou bien si votre clavier n’en est pas du tout équipé).
La molette de modulation (Wheel) permet d’appliquer de nombreuses modulations en cours de jeu. Elle peut par exemple contrôler plusieurs autres paramètres, comme cela est décrit en page 174.
Reason. Si votre clavier n’est pas sensible à l’Aftertouch ou si vous ne disposez pas d’une pédale d’expression ou d’un contrôleur de souffle, servez-vous de cette molette. L’enregistrement des mouvements de la molette s’effectue comme n’importe quelle autre procédure d’automation. Voir page 8.
Le Rétablissement détermine la durée que met le son à disparaître une fois que la touche a été relâchée.
Tous les boutons de la section Global Controls agissent sur différents paramètres d’édition des échantillons et affectent tous les échantillons chargés. Ils permettent ainsi de modifier instantanément le caractère général du son. Ces boutons sont bipolaires : lorsqu’ils sont en position centrale, aucune modulation n’est appliquée. Plus vous les tournez vers la droite, plus la valeur des paramètres correspondants augmente. Plus vous les tournez vers la gauche, plus cette valeur diminue.
(voir page 178). Voir la courte description du Déclin donnée ci-dessus.
Ce bouton permet de régler le volume de sortie général de NN-XT. Pour augmenter le volume, tournez le bouton Master Volume vers la droite.
Description des commandes globales (de la gauche vers la droite) :
Le graphique de la Key Map se divise en différentes parties aux fonctions propres. Voici une description de ces différentes sections. Clavier virtuel.
Aucune information n’est indiquée sur cette colonne. Par contre, en cliquant dessus, vous pouvez sélectionner instantanément toutes les zones appartenant à un groupe. Vous pouvez trouver de plus amples détails sur la création d’un groupe en page 161.
Il s’agit de la partie centrale du graphique. C’est là que vous pouvez consulter les différentes zones et leur position relative. Vous pouvez ici aussi déplacer et redimensionner les zones comme sur le curseur de sélection (voir ci-dessus).
Barres de défilement horizontale et verticale traditionnelles. Lorsqu’il existe des informations au-delà de la partie affichée sur le graphique, il suffit de déplacer les barres de défilement pour les rendre visibles. Pour ce faire, cliquez sur les flèches de déplacement ou faites glisser les barres à la souris.
Paramètres de groupes
Pour une parfaite compréhension des termes utilisés pour décrire les différentes opérations effectuées sur le graphique de la Key Map, il est important de faire la distinction entre un échantillon et une zone : • •
Une zone est en quelque sorte l’emplacement où se charge l’échantillon.
Vous pouvez alors réorganiser ces zones comme bon vous semble, et leur appliquer individuellement divers réglages (tessiture de jeu, plage de vélocité, etc.). En d’autres termes, les réglages portent sur les zones, ce qui affecte en conséquence les échantillons qui s’y trouvent. À partir de là, lorsque nous parlons d’effectuer des réglages sur une zone, cela correspond à effectuer des réglages sur un échantillon - l’échantillon chargé dans la zone en question. •
La plupart des autres paramètres de la section d’édition portent sur l’éditionmême des échantillons avec filtre, enveloppes, modulation (vibrato et trémolo, par exemple), etc. On parle de paramètres de synthèse car on retrouve ces mêmes paramètres sur les synthétiseurs traditionnels.
Cette technique permet de sélectionner des zones non contiguës. Pour désélectionner une zone, cliquez de nouveau dessus.
(suppression, par exemple) s’appliquent toujours sur les zones sélectionnées.
(Windows) de votre clavier. Ce raccourci sélectionne toutes les zones de la Key Map. Pour désélectionner toutes les zones, cliquez à un endroit vierge de la colonne des échantillons ou de la Key Map.
D Les valeurs de réglage indiquées sur la face avant du module correspondent toujours à celles de la zone activée en édition.
Le fait de cliquer sur une zone l’active automatiquement en édition. Il est possible de sélectionner plusieurs zones de différentes façons :
Un cadre de sélection de ce type...
Ici, la zone du milieu est sélectionnée mais n’est pas activée en édition.
épais et les poignées au niveau de l’aire des zones.
Ici, la zone du milieu sélectionnée est activée en édition.
Avec cette technique, il suffit d’appuyer sur une touche appartenant à la tessiture d’une zone pour sélectionner la zone correspondante et l’activer en édition. (Voir suite du chapitre pour plus de détails pour le réglage de la tessiture des zones).
MIDI, seules les zones répondant à la vélocité d’enfoncement de la touche seront sélectionnées. Voir page 168 pour savoir comment régler la plage de vélocité des zones.
Le concept des groupes de zones est expliqué en détails en page page 161. Pour l’instant, nous allons uniquement voir comment sélectionner tous les échantillons appartenant au même groupe :
Changement de zone activée en édition Il est possible d’activer en édition une zone non sélectionnée : D Lorsque vous cliquez sur une zone non sélectionnée, celle-ci se sélectionne et est activée en édition. D Lorsque plusieurs zones sont sélectionnées par la combinaison [Shift] ou [Commande]/[Ctrl], c’est la dernière zone sélectionnée qui est activée en édition. D Pour changer de zone activée en édition parmi celles sélectionnées, cliquez sur la zone souhaitée sans relâcher la touche [Shift] ou [Commande]/[Ctrl] utilisée. Vous pouvez ainsi effectuer l’opération sans désélectionner aucune zone.
Les paramètres de synthèse occupent la majeure partie de la section d’édition des échantillons (voir page 155). Les modifications apportées aux paramètres de synthèse s’appliquent toujours sur toutes les zones sélectionnées. D Les valeurs indiquées en face avant se rapportent “uniquement” à la zone activée en édition. Voir ci-dessous.
Il vous arrivera souvent de sélectionner plusieurs zones dont les réglages de paramètres diffèrent. C’est parfaitement normal. Vous risquez, par exemple, de vouloir ajuster les réglages de volume et de filtre pour équilibrer le son des différents échantillons sur le clavier. Toutefois, si plusieurs zones sont sélectionnées, il risque d’y avoir une certaine confusion. NN-XT vous signale tout “conflit” de valeurs entre paramètres : Lorsque plusieurs zones sélectionnées ont des paramètres de réglage en “conflit”, un petit “M” (pour “multiple”) vient s’afficher à côté des paramètres en question.
D Pour régler plusieurs zones sur la même valeur, sélectionnez-les, puis réglez le paramètre en question. Toutes les zones se calent alors sur la même valeur pour le paramètre utilisé.
Tous les groupes se calent alors sur la même valeur pour le paramètre utilisé.
Les paramètres d’échantillons se divisent en deux types : les paramètres simples et les paramètres multiples, différenciés par leur couleur en face avant :
Vous pouvez très facilement affecter les réglages d’une zone à une ou plusieurs autres zones. Procédure à suivre :
2. Vérifiez que la zone dont les réglages doivent être repris est activée en édition. 3. Dans le menu Edit ou dans le menu contextuel de NN-XT, sélectionnez la commande “Copy Parameters to Selected Zones”. Toutes les zones sélectionnées reprennent alors les réglages de la zone “source”.
Lorsque vous ajoutez un module NN-XT au rack, sa Key Map est toujours vide (le graphique est vide). En d’autres termes, il ne contient aucun échantillon. Procédure de création d’une nouvelle Key Map : 1. Cliquez sur la touche de sélection de fichiers, sélectionnez l’option Browse Samples du menu Edit ou sélectionnez l’option Browse Samples du menu contextuel de NN-XT. Le sélecteur de fichiers Browser de Reason s’ouvre alors.
Les échantillons sélectionnés sont chargés dans NN-XT. Tout nouvel échantillon chargé dans NN-XT a les propriétés suivantes : • • • Tous les nouveaux échantillons et zones sont automatiquement sélectionnés. C’est la première zone ajoutée qui est activée en édition.
Une fois les échantillons chargés, il faut délimiter leur tessiture, leur hauteur de référence et leur accordage afin qu’ils puissent jouer de manière cohérente sur l’étendue fixée. Ces opérations peuvent se faire de plusieurs manières, comme décrit à partir de la page 162. Néanmoins, voici comment créer rapidement une Key Map complète à partir d’un ensemble d’échantillons chargés. Pour cet exemple, nous partons du principe que vous utilisez un ensemble de multi-échantillons recréant un instrument accordé (guitare, piano, flûte, etc).
2. Sélectionnez tous les échantillons chargés au moyen de la commande “Select All” du menu Edit. 3. Lancez la commande “Set Root Notes from Pitch Detection” afin que la note (hauteur) de référence des échantillons soit automatiquement déterminée. 4. Sélectionnez ensuite l’option “Automap Zones” du menu Edit. Toutes les zones sélectionnées sont automatiquement agencées dans une Key Map simple. Vous pouvez dès lors modifier le son par le biais des paramètres de synthèse en face avant.
D Fichiers Wave standard Ces fichiers portent l’extension “.wav”. Le format Wave est le format audio standard sur PC. Tout éditeur audio ou d’échantillon sait lire et créer des fichiers Wave, quelle que soit sa plate forme. NN-XT accepte les fichiers Wave de toute fréquence d’échantillonnage et de quasiment toute résolution. D Fichiers AIFF standard Ces fichiers portent l’extension “.aif”. Le format AIFF est le format audio standard sur plate forme Mac. Tout éditeur audio ou éditeur d’échantillon sait lire et créer des fichiers à ce format. NN-XT accepte les fichiers AIFF de toute fréquence d’échantillonnage et de quasiment toute résolution. D Échantillons issus de SoundFonts Format standardisé comprenant des données audio synthétisées en tables d’ondes ainsi que leurs réglages de lecture sur les synthétiseurs à tables d’ondes (comme on en trouve en général sur les cartes son). Les échantillons d’une SoundFont sont stockés de manière hiérarchique en différentes catégories : les échantillons utilisateur, les instruments, les Presets, etc. NN-XT permet de charger les échantillons issus d’une banque de SoundFonts. D Couches sonores REX Une “couche” est un segment audio d’un fichier REX (page 151). Pour importer une couche REX, recherchez un fichier REX, puis ouvrez-le comme s’il s’agissait d’un dossier. Le Browser répertorie toutes les couches du “dossier” comme des fichiers séparés. Dans la suite du mode d’emploi, toute mention relative à l’importation d’échantillons se rapportera également aux couches REX.
L’échantillon est supprimé et la zone se retrouve vide. Sachez qu’il est possible de supprimer simultanément les échantillons de plusieurs zones.
Sans quoi, vous risquez de remplacer l’échantillon en question, voir ci-dessous. Pour retirer l’activation en édition, cliquez à un endroit inoccupé de la colonne des échantillons ou de l’aire des zones. 2. Ouvrez le sélecteur d’échantillons Browser. 3. Sélectionnez à présent les échantillons que vous souhaitez charger, puis cliquez sur “OK”. Les nouveaux échantillons viennent s’ajouter à la Key Map.
Pour remplacer l’échantillon d’une zone, suivez la procédure ci-dessous : 1. Vérifiez que la zone en question est bien activée en édition, puis effectuez l’une des opérations suivantes : D Cliquez sur la touche d’accès aux sélecteurs d’échantillons. D Sélectionnez l’option Browse Samples depuis le menu Edit ou le menu contextuel de NN-XT. D Double-cliquez sur la zone. Toutes ces méthodes ouvrent un sélecteur de fichiers standard grâce auquel vous pouvez sélectionner le nouvel échantillon de la zone. 2. Sélectionnez un seul échantillon depuis le sélecteur de fichier. Si vous sélectionnez plusieurs échantillons, l’échantillon activé en édition ne sera pas remplacé. Par contre, les nouveaux échantillons viendront s’ajouter en dessous du premier.
Cette procédure indique comment naviguer parmi de nombreux échantillons pour par exemple connaître celui qui convient le mieux à un contexte donné : 1. Configurez la zone selon vos préférences et vérifiez bien qu’elle est activée en édition.
Vous pouvez écouter les échantillons chargés de deux façons : D En appuyant sur la touche [Option] (Mac)/[Alt] (Windows) et en cliquant sur un échantillon dans la colonne des échantillons. Le pointeur de la souris prend la forme d’un haut-parleur dès que vous l’amenez au-dessus de la colonne des échantillons. Il suffit alors de cliquer sur un échantillon pour le déclencher à sa hauteur de référence (voir page 165). Sachez que l’échantillon est relu à l’état brut, c’est-à-dire sans l’application des paramètres de synthèse (voir page 174). D En appuyant sur la touche [Option] (Mac)/[Alt] (Windows) et en cliquant sur une touche du clavier virtuel. Ici, c’est sur la hauteur relative à la touche qu’est lu l’échantillon. De plus, tous les traitements sont pris en compte. Le clic recrée l’enfoncement d’une touche de vélocité 100. Notez que la touche peut déclencher plusieurs échantillons selon la répartition des zones sur le clavier ainsi que les réglages des plages de vélocité (voir respectivement en page 161 et page 168).
Il est possible d’ajouter des zones vides à une Key Map. Ces zones vides sont traitées comme des zones standard : à leur création, elles sont automatiquement sélectionnées, activées en édition et étendues sur 5 octaves. Par contre, vous ne pouvez ajouter qu’une seule zone vide à la fois. Tout comme les zones avec échantillon, les zones vides peuvent être redimensionnées, déplacées et éditées. D Pour ajouter une zone vide, lancez la commande “Add Zone” du menu Edit ou du menu contextuel de NN-XT. Une zone vide vient s’ajouter à la suite de la dernière zone de la Key Map. Les zones vides sont signalées par la mention “**No Sample**”.
Les zones sélectionnées sont alors copiées et automatiquement insérées à la suite de la dernière zone présente sur le graphique de la Key Map. Les zones dupliquées reprennent les mêmes caractéristiques que leurs zones d’origine : mêmes références aux échantillons, mêmes réglages de tessitures et mêmes réglages de paramètres.
La fonction Copy Zones du menu Edit permet de copier dans le presse-papiers toutes les zones sélectionnées. La fonction Paste Zones du menu Edit permet de coller les zones en question dans le module NN-XT sélectionné, à la suite des zones existantes. C’est une méthode très pratique pour transférer des zones (accompagnées de tous leurs réglages) d’un module NN-XT à un autre.
Pour supprimer une ou plusieurs zones, sélectionnez-les, puis effectuez l’une des deux opérations ci-dessous : D Appuyez sur la touche [Suppr] ou [Backspace] de votre clavier d’ordinateur. D Lancez la commande “Delete Zones” du menu Edit ou du menu contextuel de NN-XT. Le fait de supprimer une zone supprime également les échantillons qu’elle contient.
Description des groupes Les groupes ont deux objets : D Ils permettent de sélectionner en une seule opération plusieurs zones devant agir ensemble. Exemple : Si vous souhaitez créer un son de piano/cordes superposés, vous pouvez placer tous les échantillons de cordes dans un même groupe et tous ceux de piano dans un autre. De cette façon, vous pouvez sélectionner tous les échantillons de piano en une seule fois et les traiter tous par un seul et même paramètre. D Ils permettent de rassembler les zones devant partager certains réglages de groupes. Exemple : Vous souhaitez faire jouer un groupe en mode legato et monophonique et y ajouter du portamento afin que les variations de hauteur soient progressives entre les notes jouées. Notez qu’il y a toujours au moins un groupe, car les zones que vous créez sont toujours groupées ensemble par défaut.
1. Sélectionnez les zones à regrouper. Il est possible de grouper des zones discontiguës. Quelle que soit leur position dans la colonne des échantillons, elles seront toutes rassemblées les unes à la suite des autres. 2. Dans le menu Edit ou le menu contextuel de NN-XT, lancez la commande “Group Selected Zones”. Les zones sont alors regroupées. Le fait de sélectionner les zones et de lancer la commande Groupe Selected Zones...
D Pour déplacer une zone dans la liste, cliquez dans la colonne des échantillons au niveau de l’endroit correspondant à la zone, puis faites glisser la souris vers le haut ou vers le bas. Un cadre indique où la zone viendra se positionner une fois que vous relâcherez le bouton de la souris.
Un cadre indique où le groupe viendra se positionner une fois que vous relâcherez le bouton de la souris.
Le groupe et ses zones s’affichent à présent sur leur nouvelle position.
Cette opération s’effectue par réorganisation des échantillons dans la liste, comme décrit sur la page précédente. La seule différence est que vous déplacez la zone d’un groupe à l’autre.
Description de la tessiture Il est possible de régler individuellement la tessiture de chaque zone, c’est à dire l’étendue de notes pouvant jouer l’échantillon qu’elle contient. Ce paramètre entre en jeu lorsque vous devez échantillonner un instrument. Pour reproduire fidèlement un piano, il faut échantillonner le son sur différentes notes à intervalles rapprochés, puis affecter les échantillons obtenus sur des tessitures contiguës séparées et réduites. C’est le concept du multi-échantillonnage. Pourquoi ne pas utiliser un même échantillon sur toute l’étendue du clavier ? En fait, plus le son s’éloigne de sa hauteur d’origine, moins le son est naturel. En effet, les transpositions affectent grandement le timbre des sons. Il faut donc qu’elles restent limitées pour que le son conserve son naturel.
Vous pouvez délimiter la tessiture des zones de différentes façons :
1. Sélectionnez la zone sur la barre de tessiture. 2. Cliquez sur l’une des poignées qui s’affichent à chaque extrémité.
D Le fait de cliquer sur un groupe dans la colonne des groupes sélectionne le groupe en question et toutes les zones qui le composent.
Des lignes pointillées sont également reprises sur le clavier virtuel et vous renseignent sur l’étendue de la tessiture. Vous disposez également d’une indication alphanumérique au bas de l’écran. Zone dont la tessiture s’étend par défaut de C1 à C6. Dans cet exemple, la note “plafond” (C6) est ramenée de C6 à...
La face avant du module NN-XT dispose de quelques paramètres destinés spécifiquement aux groupes. Voir page 173 pour de plus amples détails.
“plancher” de la zone tandis que le bouton “Hi Key” en détermine la note “plafond”.
Les notes en vigueur sont affichées juste au-dessus de ces boutons. Vous pouvez également vous aider des lignes s’étendant de l’aire des zones jusqu’au clavier virtuel.
Comme nous l’avons vu précédemment, la section située juste en dessous du clavier virtuel est baptisée “barre de tessiture”. Cette barre vous indique la tessiture de la zone en cours de sélection et dispose de poignées à ses extrémités.
Voici les règles de fonctionnement de la barre de tessiture : • •
Le fait d’ajuster la tessiture de la zone activée en édition par les poignées de la barre de tessiture va également ajuster celle des autres zones si :
2. Cliquez sur l’une des zones sélectionnées. 3. Faites alors glisser la souris vers la gauche ou la droite, puis relâchez le bouton.
Map) avant de déplacer les zones. Cette fonction peut donner des résultats très intéressants car le timbre des échantillons sera complètement modifié à la relecture.
Cette méthode permet, par exemple, de “décaler” une zone par rapport à celles qui l’entourent. Vous pouvez constater le résultat avant/après déplacement sur l’illustration ci-dessous.
Cette fonction permet de savoir jusqu’à quel degré de transposition l’échantillon reste naturel. Elle peut également s’avérer très pratique pour délimiter les tessitures, comme décrit en page 162. 1. Sélectionnez une seule zone. Si plusieurs zones sont sélectionnées, veillez à ce que la zone à écouter en solo soit activée en édition. 2. Activez la touche Solo Sample. Celle-ci doit s’allumer. 3. Jouez des notes sur votre clavier MIDI.
à cette hauteur. Exemple : Si vous enregistrez une note “C3” jouée sur un piano et souhaitez l’utiliser dans NN-XT, vous devez configurer le module pour qu’il relise l’échantillon à cette hauteur lorsque vous appuyez sur la touche C3. Pour cela, il faut déterminer la hauteur de référence de l’échantillon. D De nombreux fichiers d’échantillons intègrent par défaut une note de référence. Si c’est le cas, cette hauteur sera automatiquement reconnue lors du chargement de l’échantillon dans une zone. D Par contre, si l’échantillon ne comporte aucune indication quant à sa hauteur de référence (si vous l’avez enregistré vous même, par exemple), il faudra définir cette hauteur.
Procédure : D Vérifiez que la zone est bien activée en édition (en cliquant dessus, par exemple), puis effectuez l’une des opérations suivantes :
Plus vous le tournez vers la droite, plus la hauteur de référence est relevée. La note correspondante est indiquée de manière alphanumérique au-dessus du bouton ainsi que sur le clavier virtuel (voir ci-dessous).
La note de référence est grisée pour mieux la distinguer.
D Accordez l’échantillon à l’aide du bouton “Tune” situé parmi les paramètres d’échantillons. Vous pouvez accorder chaque échantillon de la Key Map sur +/– un quart de ton (-50 – 0 – 50).
La fonction d’affectation automatique Automap permet de créer une Key Map très rapidement et peut constituer une bonne base de départ pour la création d’une Key Map plus poussée. Réservez cette fonction pour la création d’une Key Map destinée à un instrument unique, comme par exemple pour affecter automatiquement plusieurs échantillons de piano de hauteur différente. 1. Chargez les échantillons que vous souhaitez affecter automatiquement. Vous disposez à présent de trois options : D Vous fier aux hauteurs de références internes des fichiers.
NN-XT intègre une fonction de détection de la hauteur permettant de simplifier les réglages de hauteur de référence. Elle est particulièrement efficace sur les échantillons que vous n’avez pas échantillonnés vous même et qui ne comportent aucune indication quant à leur hauteur d’origine. Procédure : 1. Sélectionnez toutes les zones dont vous désirez analyser la hauteur. 2. Dans le menu Edit ou le menu contextuel du NN-XT, lancez la commande “Set Root Notes from Pitch Detection”. Les échantillons placés dans les zones sélectionnées sont alors analysés, puis se voient affectés une hauteur de référence.
Servez-vous des procédures ci-dessus pour vous assurer que la hauteur des échantillons est cohérente sur tout le clavier et qu’ils se rapportent tous à une référence absolue (accordage sur le La 440, par exemple). Si vous devez accorder les échantillons sur d’autres sons, ou pour produire un certain effet (effet de Chorus par désaccordage d’un son par rapport à un autre), servez-vous des paramètres de synthèse de la section Pitch, mais pas des paramètres d’échantillons “Root” ou “Tune”.
3. Dans le menu Edit ou dans le menu contextuel de NN-XT, lancez la commande “Automap Zones”. Toutes les zones sélectionnées sont alors réagencées automatiquement de la façons suivante : D Les zones sont classées à l’écran en fonction de leur hauteur de référence (du haut vers le bas, en partant de la tessiture la plus grave). D Les tessitures des zones sont déterminées par rapport aux hauteurs de référence. Les tessitures sont configurées de sorte que la séparation entre deux zones se produise exactement à égale distance entre les notes de référence de ces deux zones. Si deux zones partagent la même note de référence, elles se voient toutes deux affecter la même tessiture.
Création de sons à échantillons superposés Il est possible de faire se chevaucher plusieurs zones - de manière totale ou partielle. Vous pouvez créer des sons superposés, c’est-à-dire faire déclencher simultanément plusieurs échantillons par une même touche du clavier.
Lorsque des zones se chevauchent (de manière complète ou partielle), vous pouvez déterminer quelles zones doivent être relues en fonction de votre force de jeu sur le clavier MIDI. Cette possibilité est rendue possible grâce aux plages de vélocité (avec ou sons Crossfades). Chaque fois que vous appuyez sur l’une des touches de votre clavier MIDI, une valeur de vélocité comprise entre 1 et 127 est transmise à Reason. Si vous appuyez doucement, c’est une valeur de vélocité faible qui est émise. Si vous appuyez fort, c’est une valeur de vélocité élevée qui est transmise. C’est cette valeur de vélocité qui détermine quels sont les échantillons qui doivent être lus et ceux qui ne le doivent pas. Imaginons que vous avez attribué la tessiture à trois zones différentes : D La zone 1 dispose d’une plage de vélocité de 1 à 40. L’échantillon de cette zone ne sera déclenché qu’avec des valeurs de vélocité comprises entre 1 et 40. D La zone 2 dispose d’une plage de vélocité de 41 à 80. L’échantillon de cette zone ne sera déclenché qu’avec des valeurs de vélocité comprises entre 41 et 80. D La zone 3 dispose d’une plage de vélocité de 81 à 127. L’échantillon de cette zone ne sera déclenché qu’avec des valeurs de vélocité supérieures à 80.
Sur la moitié inférieure se trouve un ensemble d’échantillons de cordes également répartis sur tout le clavier. Toute note jouée sur cette partie du clavier déclenche donc un son constitué d’un échantillon de piano et d’un échantillon de cordes. Par ailleurs, dans l’exemple ci-dessus, l’utilisateur a rassemblé les échantillons de piano dans un groupe et les échantillons de cordes dans un autre. Cette organisation est très pratique car elle permet de sélectionner rapidement la “section” piano dans sa totalité, pour par exemple, en régler le volume par rapport aux cordes.
100 D La zone 2 dispose d’une plage de vélocité de 41 à 100. D La zone 3 dispose d’une plage de vélocité de 81 à 127.
Notez cependant que ce classement s’effectue groupe par groupe. Autrement dit, il porte uniquement sur les zones appartenant au même groupe. Si deux zones partagent la même plage de vélocité, elles sont triées selon leur tessiture.
Le menu Edit et le menu contextuel de NN-XT disposent d’une commande intitulée “Sort Zones by Velocity” qui permet de trier automatiquement les zones sélectionnées par ordre décroissant en fonction de valeurs de vélocité plancher (“Lo Vel”) et plafond (“Hi Vel”).
Le bouton “Hi Vel” détermine la valeur de vélocité maximum au-dessus de laquelle l’échantillon de la zone n’est plus déclenché - si vous appuyez sur la touche du clavier MIDI à une vélocité supérieure à cette valeur, l’échantillon ne sera pas joué.
En bas à droite de la section des paramètres d’échantillons se trouvent deux boutons intitulés “Fade In” et “Fade Out”. Ces boutons permettent de définir les transitions de vélocité entre les zones se chevauchant.
Vous pouvez également ne faire apparaître ou atténuer qu’un seul son pour, par exemple, conserver un son sur la totalité de la plage de vélocité et n’en faire apparaître un second que sur les valeurs de vélocité élevées. D La zone 1 est réglée sur une plage de vélocité totale sans Crossfade.
Exemple : D Deux zones sont réglées sur une plage de vélocité totale de 1-127. D La zone 1 est réglée sur un Fade Out de 40. Avec ce réglage, cette zone va jouer à plein volume jusqu’à une vélocité de 40. Au-delà de 40, le volume va baisser progressivement. D La zone 2 est réglée sur un Fade In de 80. Avec ce réglage, le volume de cette zone va augmenter progressivement jusqu’à une valeur de vélocité de 80. Au-delà de 80, la zone est jouée à plein volume.
In fixé à 110. Ici, la zone 2 se déclenche dès une valeur de vélocité de 80 mais n’est jouée à plein volume qu’entre les valeurs de vélocité 110 à 127. 127 100 80 2. Réglez les bouton “Fade In” et “Fade Out” (situés parmi les paramètres d’échantillons) sur les valeurs de votre choix.
Cette fonction peut avoir différents usages pratiques, dont voici deux exemples : • ✪ Pour une plus grande précision de réglage, tenez enfoncée la touche [Shift] tout en tournant les boutons. Pour réinitialiser les réglages, tenez enfoncée la touche [Commande] (Mac)/[Ctrl] (Windows), puis cliquez sur les boutons.
Si les réglages de Crossfades entre zones vous paraissent trop contraignants, NN-XT peut s’en charger pour vous ! Le menu Edit et le menu contextuel de NNXT disposent d’une commande baptisée “Create Velocity Crossfades” prévue à cet effet. 1. Configurez les zones de sorte que leurs plages de vélocité se chevauchent. 2. Sélectionnez les zones. Vous pouvez choisir autant de zones que vous le souhaitez. Vous n’êtes pas limité à une seule paire de zones qui se chevauchent. 3. Lancez la commande “Create Velocity Crossfades” du menu Edit. NN-XT analyse alors les zones qui se chevauchent, puis détermine automatiquement les valeurs de Fade In et de Fade Out les plus appropriées pour chaque zone. Notez bien les remarques suivantes : D Cette fonction ne donnera de résultats que si les deux zones ne sont pas réglées sur une plage de vélocité totale. Au moins l’une des zones doit avoir une plage de vélocité partielle (voir page 168). D Cette fonction sera sans effet si les zones se chevauchent complètement.
Le programme détermine alors automatiquement comment alterner entre les zones selon leur chevauchement.
End (fin de la boucle). NN-XT relit en boucle la section délimitée par les boutons Loop Start et Loop End jusqu’à ce que le son revienne au silence.
Ce bouton vous permet de choisir entre différents modes de bouclage pour chaque zone : D FW L’échantillon de la zone est joué une seule fois sans bouclage.
Ces boutons permettent plusieurs choses :
Il peut s’agir d’une portion de souffle ou de silence non souhaitée placée au début ou à la fin de l’échantillon.
Vous pouvez ainsi isoler différentes parties d’un même échantillon. D Affecter ces réglages à la vélocité. Vous pouvez, par exemple, avancer le point de départ et lui affecter une valeur négative de modulation par la vélocité. Ainsi, plus vous appuyez fort sur les touches du clavier, plus la portion d’attaque sera audible. ✪ En tenant enfoncée la touche [Shift] lors de la manipulation de ces boutons, le réglage s’effectue image par image (échantillon).
D BW L’échantillon est relu une seule fois - de la fin jusqu’au début - sans bouclage.
Boutons Loop Start et Loop End
Tous les échantillons fournis dans les banques de sons de Reason sont prébouclés. C’est également le cas de la plupart des banques d’échantillons vendues dans le commerce. Néanmoins, en cas de besoin, vous pouvez toujours régler le bouclage au moyen des boutons Loop Start et Loop End.
Ces paramètres sont décrits en page 169.
être dirigée. Les paires de sorties sont indiquées au-dessus du bouton.
Cette fonction est particulièrement pratique pour la réalisation de kits de batterie. Dans ce cas, vous pouvez charger huit échantillons de batterie différents, les affecter à des sorties séparées chacune reliée à une voie de mixage séparée, puis régler les panoramiques, les niveaux, les départs effets, etc., depuis le mélangeur.
Les paramètres de groupe portent sur un groupe en entier. Ils sont partagés par toutes les zones appartenant au groupe en question. D Pour appliquer des réglages de groupe, sélectionnez une ou plusieurs zones de ce groupe, puis réglez les paramètres souhaités en face avant. D Pour régler plusieurs groupes sur la même valeur, sélectionnez au moins une zone de chaque groupe souhaité, puis réglez le paramètre en question.
Ce réglage définit la polyphonie du groupe, c’est à dire le nombre de notes pouvant être jouées simultanément. La polyphonie maximum est fixée à 99 et la polyphonie minimum est de 1, auquel cas le groupe est monophonique. Sur les autres échantillonneurs, la polyphonie correspond le plus souvent au nombre de voix pouvant être jouées simultanément. NN-XT est différent en ce point, car la polyphonie détermine ici le nombre de notes (touches) pouvant être jouées, quel que soit le nombre de voix déclenchées par chaque touche.
Exemple : Si vous définissez une polyphonie de “4” (voix), puis plaquez un accord de 4 notes, ce n’est que la note suivante qui sera jouée Legato. Sachez toutefois que cette voie Legato va “s’accaparer” l’une des notes de l’accord à 4 notes car celui-ci consomme déjà toute la polyphonie autorisée.
C’est le réglage “normal” à choisir si vous jouez des Patches polyphoniques. Ainsi, lorsque vous appuyez sur une touche sans relâcher la précédente, les enveloppes se redéclenchent comme si vous aviez relâché toutes les touches avant d’appuyer sur la nouvelle. En mode monophonique, la fonction Retrig présente un autre avantage : si vous tenez enfoncée une touche, puis appuyez sur une nouvelle pour ensuite la relâcher, la première note va se redéclencher.
Ce bouton permet de contrôler la fréquence du LFO 1 lorsqu’il est utilisé en mode “Group Rate”. Dans ce cas, ce bouton devient prioritaire sur le bouton Rate de la section LFO 1. Voir page 180 pour de plus amples détails.
Lorsque le Portamento est activé, le fait de jouer deux notes distantes produit une variation de hauteur progressive au lieu du simple changement de hauteur instantané. Le bouton Portamento définit le temps de Portamento, c’est-à-dire la durée que met la variation de hauteur progressive pour se produire. En mode Legato, le Portamento ne se déclenche que sur les notes jouées Legato (notes liées). Si vous ne souhaitez pas appliquer de Portamento, tournez le bouton complètement à gauche.
External Control) peut agir sur différents paramètres. C’est dans la section Modulation que vous pouvez définir les paramètres à moduler par les molettes ainsi que leur degré de modulation. D En dessous de chaque bouton se trouve deux lettres “W” et “X”. Ces lettres permettent de choisir la source de modulation du paramètre. La lettre “W” correspond à la molette de modulation. La lettre “X” correspond à la molette External Control. D En cliquant sur ces lettres, vous décidez quelle source devra piloter le paramètre. Vous pouvez sélectionner, l’une ou l’autre des molettes, les deux ou encore aucune. Lorsqu’une lettre est “allumée” au niveau d’un paramètre, celui-ci est modulée par la source correspondante. D Au moyen des boutons, fixez ensuite le degré de modulation des paramètres par les molettes. Notez que tous ces boutons sont bidirectionnels, ils peuvent dont être réglés sur des valeurs positives ou négatives. Tournez les boutons vers la droite pour une valeur positive ou vers la gauche pour une valeur négative : • • • Le paramètre LFO 1 Amt fonctionne toutefois de manière légèrement différente. Voir ci-après pour de plus amples détails.
4. Configurez le LFO 1 jusqu’à ce que vous obteniez autant de vibrato que souhaité lorsque la molette de modulation est totalement relevée. 5. Relevez ensuite le bouton LFO 1 Amt jusqu’à ce que vous obteniez la quantité de vibrato souhaitée lorsque la molette est totalement abaissée. Si vous relevez totalement le bouton LFO 1 Amt, aucun vibrato ne se produira lorsque la molette sera totalement abaissée. Par contre, pour que la molette de modulation atténue le vibrato, suivez la procédure ci-dessous : 1. Baissez totalement la molette de modulation de sorte qu’aucune modulation ne soit appliquée. 2. Activez la touche “W” du paramètre LFO 1 Amt de la section Modulation. 3. Réglez son bouton en position centrale (zéro). 4. Configurez le LFO 1 jusqu’à ce que vous obteniez autant de vibrato que souhaité lorsque la molette de modulation est totalement baissée. 5. Relevez complètement la molette de modulation.
Si vous abaissez totalement le bouton LFO 1 Amt, aucun vibrato ne se produira lorsque la molette sera totalement relevée.
Ceci permet de faire ou non jouer la phase d’attaque de l’échantillon selon que vous appuyez fort ou non sur les touches. Si vous souhaitez régler ce paramètre sur des valeurs négatives, il faut au préalable que le point de départ de l’échantillon ait été avancé (bouton Start).
Ce réglage peut prendre la forme d’une valeur positive ou négative, la position centrale correspondant à un réglage neutre. • • • Lorsque les boutons sont placés en position centrale, aucune modulation par la vélocité n’est appliquée.
D Octave Permet de régler la hauteur octave par octave. Plage de réglage : de -5 à 0 à 5. D Semi Permet de régler la hauteur demi-ton par demi-ton. Plage de réglage : de -12 à 0 à 12 (2 octaves). D Fine Permet de régler la hauteur par centième de demi-ton. Plage de réglage : de -50 à 0 à 50 (-/+ 1 quart de ton).
Ce bouton permet de régler la pondération au clavier de la hauteur.
Seules les fréquences supérieures sont atténuées. Plus vous tournez le bouton Freq vers la droite, plus vous relevez la fréquence de coupure.
D Pour activer/désactiver le filtre, cliquez sur sa touche On/Off située dans le coin supérieur droit. Lorsque le filtre est activé, cette touche est allumée.
Pour sélectionner un type de filtre, servez-vous du sélecteur Mode ou cliquez directement sur le nom du filtre de votre choix (celui-ci s’allume alors) : D Notch Un filtre Notch (ou filtre coupe-bande) atténue les fréquences situées à proximité de la fréquence de coupure et laisse passer les fréquences inférieures et supérieures. D HP 12 Filtre passe-haut doté d’une pente de 12 dB/octave. Ce filtre atténue les fréquences inférieures à la fréquence de coupure et laisse passer les fréquences supérieures. D BP 12 Filtre passe-bande doté de pentes à 12 dB/octave. Un filtre passe-bande est l’inverse d’un filtre Notch. Ce filtre atténue les fréquences graves et aiguës sans affecter les fréquences médiums. D LP 6 Filtre passe-bas doté d’une pente douce de 6 dB/octave. Un filtre passebas est l’inverse d’un filtre passe-haut. Il laisse passer les fréquences inférieures à la fréquence de coupure et atténue les fréquences supérieures. Ce filtre est dépourvu de résonance.
D Res Le bouton Res définit la résonance. Techniquement parlant, cela correspond à la proportion de signal de sortie du filtre réinjectée à l’entrée du même filtre. D’un point de vue acoustique, ce paramètre accentue les fréquences situées à proximité de la fréquence de coupure. Sur les filtres passe-bas, le fait de relever la résonance donne un son plus fin, pouvant aller jusqu’à “résonner”. Pour obtenir un balayage de filtre typique des synthétiseurs Vintage, fixez une valeur de résonance élevée, puis faites varier la fréquence de coupure. Sur les filtres passe-bande (BP) et Notch, le bouton Res définit la largeur de la bande. Plus vous le relevez, plus la bande de fréquences autorisées (passe-bande) ou atténuées (Notch) se rétrécit. D K. Track Ce potentiomètre détermine la pondération au clavier de la fréquence du filtre. Lorsque la pondération au clavier est activée, la fréquence de coupure du filtre évolue selon les touches jouées sur le clavier. Ainsi, plus vous remontez les touches du clavier, plus la fréquence du filtre augmente et vice versa. Lorsque le bouton K.Track est placé en position centrale, la fréquence du filtre est ajustée de façon à maintenir le même contenu harmonique sur l’ensemble du clavier. La pondération est désactivée par défaut (bouton tourné complètement à gauche). Dans ce cas, la fréquence du filtre reste la même, quelle que soit la touche jouée sur le clavier.
Filtre passe-bas avec pente de 12 dB/octave.
Sustain. D Sustain (bouton S) Le Sustain détermine la valeur au niveau de laquelle l’enveloppe doit redescendre une fois la phase de déclin écoulée. Toutefois, si vous réglez le Sustain au maximum, le réglage de Déclin n’a plus d’effet puisque l’enveloppe ne va jamais décroître. En réglant convenablement le Déclin et le Sustain, vous pouvez créer une enveloppe qui augmente à son maximum, puis décline progressivement pour enfin se maintenir à un niveau donné entre zéro et le maximum.
Destinations possibles : • été jouée. Si vous fixez un temps de retard par le biais de ce bouton, le son va apparaître sans modulation. L’enveloppe ne va se déclencher que si vous tenez la ou les touches enfoncées sur le clavier. Tournez le bouton vers la droite pour augmenter ce temps de retard. Lorsque le bouton est placé complètement à gauche, aucun temps de retard n’est appliqué (le son est modulé immédiatement). D Bouton Key To Decay Ce paramètre permet de faire varier la phase de Déclin (bouton D ci-dessus) en fonction de la touche jouée sur le clavier. Plus vous tournez le bouton Key to Decay vers la droite, plus la valeur de Déclin augmente au fur et à mesure que vous remontez le clavier. Inversement, plus vous tournez le bouton Key to Decay vers la gauche, plus la valeur de Déclin diminue au fur et à mesure que vous remontez le clavier. Lorsque ce bouton est en position centrale, ce paramètre est désactivé.
Paramètres pouvant être modulés par l’enveloppe de modulation : D Bouton Pitch (hauteur) Le bouton Pitch définit le degré de modulation de la hauteur (définie à la section Pitch, voir page 176) par l’enveloppe de modulation. Pour que l’enveloppe relève la hauteur, tournez le bouton Pitch vers la droite. Pour qu’elle l’abaisse, tournez-le vers la gauche. Lorsque le bouton Pitch est en position centrale, la hauteur n’est pas modifiée par l’enveloppe.
Le bouton Filter définit le degré de modulation de la fréquence du filtre (définie à la section Filter, voir page 177) par l’enveloppe de modulation. Pour que l’enveloppe relève cette fréquence, tournez le bouton Filter vers la droite. Pour qu’elle l’abaisse, tournez-le vers la gauche. Lorsque le bouton Filter est en position centrale, la fréquence du filtre n’est pas modifiée par l’enveloppe.
Ce bouton permet de définir le niveau de la zone. Tournez-le vers la droite pour relever le niveau. D Bouton Spread et sélecteur Mode Ces deux paramètres déterminent la position du son dans l’espace stéréo (panoramique). Le bouton Spread définit avec quel degré les notes doivent se déplacer dans l’image stéréo. Lorsqu’il est réglé sur “0”, les notes ne sont pas déplacées. Le sélecteur Mode permet quant à lui de choisir le mode de déplacement souhaité : | Mode
La plupart des paramètres de l’enveloppe de volume sont identiques à ceux de l’enveloppe de modulation. Vous pouvez trouver une description détaillée des paramètres suivants dans la section consacrée à l’enveloppe de modulation en page 178: • Notez que si vous tournez le bouton Pan complètement à gauche, le signal sera émis uniquement sur le canal gauche de la paire stéréo. Ceci permet par exemple d’employer une paire de sorties stéréo comme une double sortie mono. Vous pouvez trouver de plus amples renseignements sur l’affectation des zones aux paires de sorties en page 172.
Hold Tournez le bouton vers la droite pour augmenter ce temps de retard.
Ce sélecteur permet de choisir le mode d’action du LFO. Il suffit de cliquer sur ce sélecteur pour passer d’un mode d’action à l’autre. D Group Rate Dans ce mode, le LFO tourne à la fréquence fixée pour son groupe dans la section des groupes. Il ignore la fréquence fixée à son paramètre Rate (voir page 173). Ainsi, toutes les zones d’un même groupe peuvent se caler sur la même fréquence de modulation. NN-XT propose deux LFO - le LFO 1 et le LFO 2. Un LFO est un oscillateur basse fréquence. C’est un oscillateur à part entière, dans le sens où il génère lui aussi une forme d’onde et une fréquence, mais il présente toutefois deux grandes différences entre ceux générant un son : • •
On n’entend jamais le signal d’un LFO en soi. Les LFO servent par contre à moduler divers paramètres.
(généré par un oscillateur, ou dans le cas de NN-XT, par un échantillon) afin de créer du vibrato.
Il existe deux différences fondamentales entre le LFO 1 et le LFO 2 : D Le LFO 2 est toujours synchronisé au déclenchement. En d’autres termes, sa forme d’onde se redéclenche à chaque fois que vous appuyez sur une touche. Par contre, vous pouvez choisir de synchroniser ou non le LFO 1. D Le LFO 2 est limité à une seule forme d’onde (triangle). La section LFO propose les paramètres suivants :
Le bouton Rate détermine la fréquence du LFO. Plus vous le tournez vers la droite, plus la fréquence de modulation s’accélère. Le bouton Rate du LFO 1 permet également de choisir la subdivision rythmique à reprendre lorsque le LFO doit être calé au tempo du morceau (voir ci-après).
Produit un cycle en “rampe descendante”. Idem ci-dessus mais en sens inverse.
LFO, c’est-à-dire le degré de déplacement du son dans l’image stéréo. Si vous tournez le bouton vers la gauche, le son se déplace de gauche à droite. Si vous le tournez vers la droite, le son se déplace de droite à gauche. Pour ne pas moduler la position de panoramique, laissez le bouton Pan en position centrale. D Bouton Pitch (hauteur) Tout comme le bouton Pitch du LFO 1 (voir ci-contre), ce bouton détermine le degré de modulation de la hauteur par le LFO 2. La plage de variation de la hauteur est la même que pour le bouton Pitch du LFO 1.
Lorsque cette touche est activée, le LFO déclenche son cycle de modulation à chaque fois qu’une touche est enfoncée.
Les autres paires de sorties ne sont jamais affectées automatiquement au mélangeur. Si vous souhaitez donc les utiliser, vous devez les connecter manuellement au module de votre choix - en général, à une voie de mixage. Vous pouvez retrouver toutes les principales procédures d’affectation au chapitre “Gestion du Rack” du guide de prise en main.
(plate-forme Mac). D RCY (.rcy) Il s’agit du format de fichier généré par les anciennes versions de ReCycle (plate-forme PC). “punch” de la boucle. Au lieu d’effectuer un étirement temporel par Time Stretching, ReCycle découpe la boucle en petites coupes sonores (Slices) de sorte que chaque frappe de batterie (ou chaque son sur lequel vous travaillez) ait sa propre coupe sonore. Ces coupes peuvent être exportées vers un échantillonneur externe ou sauvegardées sous forme de fichier REX pour être utilisées dans Reason. Une fois que la boucle a été “découpée”, vous êtes libre d’en modifier le tempo à votre convenance. Vous pouvez également créer des Fills et des variations car les coupes sonores peuvent être déplacées dans le séquenceur.
1. Ouvrez le sélecteur de fichiers Browser en sélectionnant “Browse ReCycle/ REX Files” dans le menu Edit ou dans le menu contextuel du module, ou cliquez sur la touche dossier située à côté du champ de nom de la boucle.
La méthode de chargement des boucles “à la volée” (soit durant la lecture) permet également de consulter leur contenu. Cela s’avère très pratique si vous souhaitez consulter un certain nombre de boucles par rapport à d’autres données et Patterns de séquenceur déjà enregistrés. Procédez comme ceci : 1. Activez la fonction Preview dans Dr.Rex et lancez la lecture sur le séquenceur. La boucle REX et le séquenceur sont synchronisés. 2. Ensuite, chargez un nouveau fichier REX à l’aide du sélecteur de fichiers Browser (selon la procédure habituelle). Après un court silence, le nouveau fichier est chargé et la synchronisation est maintenue.
Vous pouvez écouter les boucles avant de les charger à l’aide de la fonction Preview du sélecteur de fichiers.
D Si vous consultez des boucles d’un même dossier, la manière la plus rapide de sélectionner une nouvelle boucle consiste à utiliser les flèches situées à côté du champ de nom des boucles. Vous pouvez sinon cliquer dans le champ de nom des boucles et sélectionner une nouvelle boucle dans le menu déroulant qui apparaît.
D Une fois que la boucle est chargée, vous pouvez consulter son contenu à l’aide de la touche Preview. Elle est lue de manière répétée selon le tempo déterminé sur la barre de transport. Si vous modifiez le tempo, le tempo de la boucle suit les modifications.
D Pour consulter le contenu de la boucle ainsi que d’autres données et Patterns du module de séquenceur déjà enregistrés, activez à la fois la touche Preview et la touche de lecture du séquenceur. Il n’y a pas d’ordre d’exécution précis, la lecture se fera de toute manière en parfaite synchronisation.
1. Sélectionnez la piste de séquenceur affectée au module Dr. Rex. 2. Réglez les Locators gauche et droit de sorte qu’ils englobent la section que vous souhaitez remplir de notes REX. Assurez-vous que cette section ne contienne pas de notes, pour éviter toute confusion. 3. Cliquez sur la touche To Track en façade du module Dr. Rex. ...et en mode Édition.
• À présent, le programme crée une note pour chaque coupe sonore (Slice), positionnée en fonction du timing des coupes. Les notes sont espacées sur des intervalles de demi-tons, le première note étant sur le C1, la seconde sur le C# 1, etc., avec une hauteur pour chaque coupe sonore. Si la zone située entre les Locators est plus longue que la boucle, les notes de la boucle se répètent afin de remplir cette zone.
Vous pouvez transposer des notes pour modifier l’ordre des coupes à la lecture. Vous pouvez utiliser la fonction Alter Notes de la boîte de dialogue Change Events (voir page 32) pour “redistribuer” les notes de la boucle sans en modifier le timing d’origine. Vous pouvez supprimer et insérer de nouvelles notes, créer n’importe quelle variation. Vous pouvez utiliser la fonction User Groove pour appliquer le phrasé rythmique de la boucle à des notes situées sur d’autres pistes du séquenceur.
Vous pouvez éditer les notes chargées de jouer les coupes sonores. Une bande REX spéciale est réservée à l’édition des notes REX, les notes étant signalées par numéro de Slice et non par hauteur. Voir chapitre Séquenceur.
D En cliquant dans le champ des formes d’ondes. Le fait de tenir enfoncée la touche [Option] (Mac) ou [Alt] (Windows) et de cliquer sur une coupe sonore dans le champ des formes d’ondes lance la lecture de celle-ci. Le pointeur de la souris prend par ailleurs la forme d’un haut-parleur pour indiquer ce point.
D Par MIDI. Si vous activez la fonction “Select Slice Via MIDI”, vous pouvez sélectionner et “déclencher” les coupes sonores à l’aide d’un clavier MIDI. Les coupes sonores sont configurées sur des pas d’un demi- ton consécutifs, la première coupe sonore commençant toujours sur le “C1”.
Deux méthodes permettent d’éditer les coupes sonores dans Reason: D Dans le champ des formes d’ondes du module Dr.Rex. Cela peut être utilisé pour effectuer les réglages de lecture d’une coupe.
Le filtre est activé lorsque la touche est allumée.
Le sélecteur Mode permet de choisir parmi les cinq modes de filtre disponibles : Les coupes sonores d’un fichier REX ont le même emploi que les oscillateurs d’un synthétiseur : ils forment la principale source sonore. Voici les réglages proposés dans la section oscillateur de Dr.Rex :
Voici les 3 procédures permettant de modifier la hauteur d’un fichier REX : D Par octaves (bouton Oct). Plage de réglage : de 0 à 8 octaves, “4” est la valeur par défaut. D Par demi-tons. Utilisez le réglage Transpose situé sous le champ des formes d’ondes, ou cliquez sur le clavier, au-dessus du potentiomètre. Vous pouvez augmenter ou baisser la fréquence de 12 demi- tons (+/– 1 octave). La valeur de transposition peut aussi être modifiée par MIDI : appuyez sur une note entre C-2 et C0 (C1 initialisant la valeur de transposition sur zéro). D Par centièmes (centièmes de demi-ton). La plage de réglage est de -50 à 50 (+/- un demi- ton).
(12 dB/octave), ce qui laisse plus d’harmoniques dans le signal filtré, par rapport au filtre LP 24. D Filtre passe-bande (BP 12) Un filtre passe-bande atténue les hautes et basses fréquences sans affecter les fréquences médiums. Il bénéficie de pentes de 12 dB/octave. D Filtre passe-haut (HP12) Un filtre passe-haut est l’inverse du filtre passe-bas : il atténue les basses fréquences et laisse passer les fréquences aiguës. Il présente une pente de 12 dB/octave. D Filtre Notch Un filtre Notch (ou filtre coupe-bande) peut être considéré comme l’inverse d’un filtre passe-bande. Il atténue les fréquences médiums sur une mince bande et laisse passer les fréquences situées au-dessous et au-dessus.
Freq est réglé sur zéro, pratiquement aucune basse fréquence ne passe ; s’il est réglé au maximum, vous entendez toutes les fréquences de la forme d’onde. Modifiez graduellement la fréquence du filtre pour produire le son de balayage de filtre typique des synthétiseurs classiques.
Freq risque de ne pas produire le résultat escompté.
La résonance modifie le caractère sonore du filtre. Sur les filtres passe-bas, le fait de monter la résonance accentue les fréquences situées autour de la fréquence de filtre spécifiée. Cela produit un son généralement plus fin, mais avec un balayage de fréquence centrale plus prononcé et mordant. Plus la valeur de résonance est élevée, plus le son devient résonant jusqu’à produire un son sifflant ou sonnant. Si vous réglez la résonance sur une valeur élevée, vous obtenez un balayage distinctif, le son sonnant étant très évident à certaines fréquences. • Lorsque vous montez la résonance, la bande de fréquences qui passe (passebande) ou qui est atténuée (Notch) devient plus étroite. Généralement, le filtre Notch a une plus grande musicalité avec une résonance faible.
Les générateurs d’enveloppe permettent de contrôler plusieurs paramètres sonores importants sur les synthétiseurs analogiques, comme la hauteur, le volume, la fréquence de filtre, etc. Les enveloppes définissent la façon dont ces paramètres évoluent dans le temps - depuis l’instant où une note est enfoncée jusqu’au moment où elle est relâchée. Sur le module Dr. Rex, les enveloppes sont déclenchées à la lecture de chaque coupe. Il y a deux générateurs d’enveloppes dans Dr. Rex, l’un pour le volume et l’autre pour la fréquence de filtre (et/ou la hauteur). Les deux disposent des paramètres standard : Attaque, Déclin, Sustain et Rétablissement.
Le paramètre Level fonctionne comme un réglage de volume général de la boucle.
Le paramètre Amount détermine l’impact de l’enveloppe de filtre sur la fréquence du filtre. Plus le réglage Amount est élevé, plus l’effet de l’enveloppe sur le filtre est prononcé. ✪ Abaisser le curseur Freq et montez les valeurs des paramètres Resonance et Envelope Amount pour optimiser l’effet de l’enveloppe de filtre !
En général, le LFO permet de moduler la hauteur d’un oscillateur (générateur de sons) ou d’un échantillon pour produire du vibrato. Sur Dr.Rex, vous pouvez aussi utiliser le LFO pour moduler la fréquence de filtre ou le panoramique.
Pour connaître la division rythmique en vigueur, amenez le pointeur de la souris sur le bouton Rate et attendez qu’une info-bulle s’affiche.
Le LFO 1 module les paramètres par différentes formes d’ondes à choisir à l’aide de la touche Waveform. Les voici, de haut en bas : | Forme
La vélocité permet de contrôler différents paramètres en fonction de la force de pression sur les touches de votre clavier. Un fichier REX ne contient pas de valeurs de vélocité par lui-même. De plus, lorsque vous créez des données de piste de séquenceur à l’aide de la fonction “To Track”, toutes les vélocités sont réglées sur la valeur par défaut : “64”. Cependant, la vélocité vise à refléter une variation. Or, si toutes les vélocités ont la même valeur, le contrôle des paramètres Dr.Rex par la vélocité n’a pas tellement de sens. Voici les deux manières d’appliquer des variations de vélocité aux fichiers REX : • •
Vous pouvez jouer des coupes sonores en temps réel sur votre clavier. Les valeurs de vélocité des données obtenues refléteront la force de votre jeu.
Les paramètres suivants peuvent être contrôlés par la vélocité : |
La molette de Pitch Bend permet de faire varier la hauteur, vers le haut ou vers le bas. La molette de modulation permet d’appliquer différentes modulations pendant la lecture de la boucle. Pratiquement tous les claviers MIDI disposent de contrôleurs de Pitch Bend et de modulation. Dr.Rex est aussi équipé de deux molettes capables d’appliquer modulation et Pitch Bend en temps réel, si vous ne disposez pas de ces contrôleurs sur votre clavier ou si vous n’utilisez pas de clavier. Les molettes suivent le mouvement des molettes de votre clavier MIDI.
Le paramètre Range détermine la plage de variation de hauteur appliquée lorsque la molette de Pitch Bend est relevée ou abaissée au maximum. Plage de réglage maximum : “24” (soit +/- 2 octaves).
La molette de modulation peut être configurée pour contrôler simultanément plusieurs paramètres. Vous pouvez choisir des valeurs positives ou négatives, comme dans la section de réglage de vélocité. Voici les paramètres pouvant être contrôlés par la molette de modulation : | Paramètre
Les deux paramètres ci- dessus permettent de mettre en balance la qualité audio et la consommation de ressource de l’ordinateur. Ce réglage détermine la polyphonie, soit le nombre de voix ou de coupes sonores que Dr.Rex peut jouer simultanément. Pour la lecture normale des boucles, il est important de noter que les coupes sonores se “chevauchent” parfois. Par conséquent, il est recommandé d’utiliser un réglage de polyphonie de 3-4 voix lors de la lecture de fichiers REX. Si vous “jouez” des coupes sonores par MIDI, le réglage de polyphonie doit être réglé en fonction du nombre de coupes sonores se chevauchant que vous souhaitez utiliser.
Par exemple, si vous jouez un fichier dont le réglage de polyphonie est de 10 voix alors qu’il n’en utilise que 4, cela ne signifie pas que vous “gâchez” six voix. En d’autres termes, le réglage de polyphonie n’entre pas en considération dans la consommation de ressource CPU - seul le nombre de voix effectivement utilisé compte.
Lorsque cette touche est activée, la lecture du fichier de boucle est calculée à l’aide d’un algorithme d’interpolation plus sophistiqué. Vous obtenez ainsi une meilleure qualité audio, en particulier sur les boucles contenant beaucoup d’aigus. D Lorsque la fonction High Quality Interpolation est active, la consommation de ressource de l’ordinateur est plus importante. Par conséquent, si vous n’en avez pas l’usage, il est préférable de la désactiver ! Écoutez la boucle en contexte afin de déterminer si vous devez désactiver ce réglage.
Rex, mais par le signal CV du LFO. De plus, vous entendez uniquement le déclenchement de l’enveloppe par le LFO sur les coupes sonores en cours de lecture au moment du déclenchement. • •
Molette de modulation (Mod Wheel).
Les sorties de modulation peuvent être utilisées pour contrôler par tensions CV d’autres modules ou d’autres paramètres du module Dr.Rex lui-même. Voici les signaux transmis à ces sorties de modulation : Matrix est un module de type Pattern. Il ne génère aucun son en tant que tel, mais permet de piloter un autre module d’instrument. En fait, il transmet un motif de Pattern à un module ou à un paramètre sous la forme de signaux CV de trois types : notes CV (hauteur), signaux Gate CV (note On/Off et vélocité) et courbes CV (permettant de moduler les paramètres par signaux CV). Chaque type de signal CV est émis sur sa propre sortie : sortie Note (notes CV), sortie Gate (Gate CV) et sortie Curve (courbes CV). Le Pattern peut faire jusqu’à 32 pas de longueur et Matrix propose 32 emplacements mémoire vous permettant de stocker les Patterns. Matrix est monophonique et ne peut donc piloter qu’une seule voix d’un module d’instrument. Contrairement aux autres modules de Reason, l’interface utilisateur de Matrix n’est calquée sur aucun appareil existant. En fait, Matrix se rapproche plutôt des anciens séquenceurs analogiques qui fonctionnaient en pas à pas et dont la plupart disposait d’une kyrielle de boutons et de potentiomètres permettant de contrôler la hauteur des notes et le déclenchement de chaque pas.
Valeurs des Notes CV et des Gates CV.
(touches) et des signaux Gate CV, chacun transmis sur sa propre sortie. D Les notes CV (Key) déterminent en général la hauteur. Lorsque des signaux de notes CV sont transmis à l’entrée Sequencer Control d’un module, ces valeurs correspondent à des intervalles de demi-tons. D Les signaux Gate CV (Gate) déterminent si les notes sont “enfoncées” ou “relâchées” ainsi que leur niveau (pouvant être associé à la vélocité). Les deux sorties correspondantes (Note et Gate) sont généralement à relier aux entrées Sequencer Control Gate et Sequencer Control CV d’un module d’instrument compatible. Exemple : Le fait de créer un module Matrix alors qu’un module synthétiseur (Subtractor ou Malström) ou échantillonneur (NN-19 ou NN-XT) est sélectionné affecte automatiquement ce dernier de la façon ci-dessus. Une seule voix du module est contrôlée. D La courbe CV (Curve CV) propose un motif qui lui est propre et qui a été programmé séparément des signaux de notes CV et de Gate CV.
Gate de Matrix, puis ajoutez un second Pattern indépendant affecté à la sortie Curve CV et chargé de moduler la fréquence du filtre, par exemple. Il existe de très nombreuses façons d’utiliser ces trois sorties. Vous pouvez, par exemple, déclencher un son de batterie de Redrum par la sortie Gate CV, moduler le niveau de réinjection d’un délai par la sortie Curve CV, etc.
Une rangée de rectangle s’affiche au bas de la moitié supérieure de la fenêtre des Patterns. Ces rectangles représentent la valeur de hauteur de chacun des pas du Pattern. Pour l’heure, ils sont tous de même hauteur.
Dans Matrix, il faut programmer des valeurs de note et de Gate respectivement dans les zones supérieure et inférieure de la fenêtre des Patterns. L’opération peut se faire par clic ou par glisser-déposer dans la fenêtre des Patterns. Procédure : 1. Créez un module de synthétiseur Subtractor. Vous n’avez pas besoin du module Subtractor pour utiliser Matrix. En fait, vous n’avez besoin d’aucun autre module d’instrument, mais nous allons établir dans cet exemple une configuration “standard”.
Les rectangles rouges viennent alors se placer à l’endroit où vous venez de cliquer. Vous pouvez faire glisser la souris pour insérer des valeurs de note continues.
Les sorties Note CV et Gate CV de Matrix sont alors automatiquement affectées aux entrées Sequencer Control Gate et CV de Subtractor. Vous pouvez le constater en retournant simplement le rack.
Vous pouvez y tracer des bandes verticales de différentes hauteurs. Ces bandes verticales correspondent aux valeurs de vélocité Gate. Plus elles sont élevées, plus la vélocité augmente. Vous pouvez insérer des valeurs Gate continues en faisant glisser la souris.
Le motif que vous venez de “programmer” se répète alors. Un rectangle rouge situé au sommet de la fenêtre des Patterns indique le pas du Pattern en cours de jeu. D Le fait de cliquer ou de faire glisser la souris sur la grille alors que le Pattern est en cours de jeu permet de modifier la hauteur des notes. Vous pouvez connaître la hauteur des notes définie au moyen du clavier affiché à gauche de la fenêtre des Patterns. Ce clavier est limité à une octave.
D Le sélecteur à 5 positions placé en dessous du sélecteur “Keys/ Curve” vous permet de saisir des notes dans d’autres octaves. Vous pouvez insérer des notes sur cinq octaves. Chaque pas du Pattern ne peut se voir programmer qu’une seule note.
1. Tracez une courbe de la même manière que vous avez inséré des valeurs de note et de Gate. Vous constatez que le Pattern de courbe ressemble à des bandes Gate verticales de grand format. D Si vous lancez la lecture du Pattern, rien ne se passe. Autrement dit, le Pattern conserve le son qu’il avait avant le tracé de la courbe. C’est normal, puisque la sortie Curve CV par laquelle le Pattern de courbe est émis n’est encore affectée à aucun paramètre. 2. Retournez le rack afin d’accéder aux connecteurs arrière de Matrix. 3. Reliez à présent la sortie Curve CV à l’entrée Filter Cutoff de la section Modulation Input de Subtractor. Le Pattern de courbe module à présent la fréquence du filtre de Subtractor.
D La sortie Curve CV peut être reliée à n’importe quelle entrée de modulation ou CV d’un module. En fait, une courbe CV peut également produire des signaux Gate (pour déclencher des échantillons ou des enveloppes, par exemple). D Un signal de déclenchement Gate est généré à la suite de chaque pas de la courbe dont la valeur est “0”. Jetez un œil à l’illustration ci-dessous. Les pas 2, 4 et 6 produisent un signal de déclenchement car les pas 1, 3 et 5 sont réglés sur zéro. Par contre aucun des autres pas ne produit de signal de déclenchement.
“0” est la valeur produite lorsque tous les pas sont “vierges” (non visibles). À la création d’un nouveau module Matrix, les courbes sont par défaut de type unipolaire.
D Fixez le nombre de pas du Pattern au moyen des doubles flèches “Steps”. Un Pattern peut faire de 1 à 32 pas. Vous pourrez toujours augmenter le nombre de pas ultérieurement, puisque cette opération ne fait qu’ajouter des pas vierges à la fin du Pattern original. Vous pouvez également raccourcir un Pattern, sachez néanmoins que les sons “extérieurs” à la section définie ne seront pas lus. Ces pas ne seront pas effacés : si le nombre de pas est à nouveau étendu, ils seront joués à nouveau.
La courbe reflète cette situation. Si aucune courbe n’est encore tracée, le fait de passer en mode bipolaire fait remonter tous les pas au centre de la fenêtre des Patterns. Ainsi, tous les pas sont à “0”, et la courbe peut être tracée à partir du milieu de la fenêtre.
Les valeurs de Gate liées sont facilement identifiables. Elles sont deux fois plus large que les autres sur la fenêtre des Patterns. Courbe bipolaire.
Cette fonction est indispensable pour créer les lignes Lead “Acid” dans le plus pur style TB-303 - voir page 202.
La procédure de sélection des Patterns et des banques de Patterns est décrite en détail au chapitre “Programmation des modules de type Patterns” du guide de prise en main.
Matrix suit toujours le réglage du tempo défini dans la barre de transport. Il peut par ailleurs jouer avec des résolutions différentes, liées au réglage du tempo. Voir chapitre “Programmation des modules de type Patterns”.
Le Shuffle est une fonction rythmique vous permettant de produire un effet de Swing plus ou moins naturel (moins mécanique). Le système décale les double croches tombant précisément entre deux croches.
Le fait de sélectionner un module de type Pattern ajoute des fonctions spécifiques relatives aux Patterns dans le menu Edit (et dans le menu contextuel du module).
Cette fonction décale toutes les notes et les valeurs de Gate d’un Pattern d’un pas vers la gauche ou vers la droite.
Cette fonction crée un Pattern aléatoire qui peut servir de point de départ et vous donner de nouvelles idées. Des notes et des valeurs de Gate et de courbe CV sont générées lors de l’opération.
La fonction Alter Pattern modifie les Patterns existants. La fonction Alter n’a aucun effet sur les Patterns vierges.
Lorsque vous créez plusieurs Patterns formant un même groupe, vous pouvez préciser l’ordre dans lequel ceux-ci doivent être lus.
Comme les changements de Patterns sont validés une fois que le Pattern en cours arrive à son terme, les Patterns démarrent toujours au bon moment, même si vous les lancez à la main. Une fois l’enregistrement effectué, la piste du séquenceur contient tous les changements de Patterns. Les Patterns défilent alors automatiquement dans l’ordre défini lors de l’enregistrement.
D Vous pouvez également programmer les changements de Patterns directement depuis la bande d’édition des Patterns du séquenceur. Vous pouvez obtenir de plus amples détails à ce sujet dans le chapitre consacré au Séquenceur.
Si la zone délimitée est supérieure au(x) Pattern(s), les données sont répétées afin de remplir la totalité de cette zone. 3. Sélectionnez ensuite le module Matrix dont vous souhaitez copier le(s) Pattern(s). 4. Lancez la commande “Copy Pattern to Track” du menu Edit ou du menu contextuel du module. Des notes correspondant au Pattern choisi (notes et valeurs Gate uniquement) sont créées entre les Locators gauche et droit. Cependant, à ce stade, la piste sur laquelle ont été enregistrées les notes est toujours affectée au module Matrix. Cela n’a pas d’importance, car Matrix ne produit pas de son. Par conséquent : 5. Réaffectez la piste de séquenceur au module devant être piloté par Matrix (ou à un autre module d’instrument, si vous le souhaitez). Pour ce faire, cliquez dans la colonne Out de la piste en question dans la liste des pistes, puis sélectionnez le module souhaité dans le menu déroulant qui s’affiche. À présent, le fait de lancer la lecture depuis la barre de transport va transmettre les données de notes au module simultanément à partir du séquenceur et de Matrix, ce qui n’est probablement pas le résultat souhaité. Pour éviter ce problème, procédez de la façon suivante : D Supprimez le module Matrix. Ou... D Débranchez les cordons CV et Gate reliant les faces arrière de Matrix et de l’autre module d’instrument. ✪ Cette procédure convertit les données d’un simple Pattern en notes et les enregistre dans le séquenceur. Si vous avez programmé des changements de Patterns, vous pouvez convertir en notes la totalité d’une piste de Patterns en incluant les changements de Patterns. Voir page 13.
Comme vous avez pu le voir, Matrix est extrêmement modulaire. Voici quelques exemples d’utilisation du séquenceur à Patterns de Matrix.
La vitesse de modulation double à chaque fois que vous tournez le potentiomètre d’un cran vers la droite et inversement. Mais, quoi qu’il en soit, la modulation reste toujours parfaitement synchronisée au tempo.
Matrix peut être employé comme source de modulation à la façon d’un LFO. Comme les LFO des modules d’instruments de Reason, Matrix peut générer une modulation synchronisée au tempo qui offre de nombreux avantages. Procédure : 1. Créez un module de synthétiseur (Subtractor ou Malström). 2. Créez un module Matrix, ou s’il en existe déjà un, chargez un Pattern vide. Peu importe si les deux modules sont ou non connectés (par affectation automatique) par le biais des entrées Sequencer Control du synthétiseur. 3. Retournez le rack et reliez la sortie Curve CV de Matrix à l’entrée Modulation Input “Amp Level” du synthétiseur. Matrix pourra ainsi moduler le niveau de sortie (volume) du synthétiseur. L’effet produit par la modulation de volume est baptisé “trémolo”. Vous pouvez ici reprendre une courbe unipolaire (voir page 199). 4. Retournez de nouveau le rack, puis faites passer la fenêtre des Patterns de Matrix sur l’affichage des courbes CV (sélecteur Key/Curve placé sur Curve). Une fenêtre de Pattern vide doit s’afficher à l’écran. Elle ne doit présenter aucun événement de Gate, ni courbe. 5. Tracez une courbe similaire à celle illustrée ci-dessous. Si vous n’avez pas défini un Pattern de 16 pas (comme illustré sur l’image), tracez la courbe de sorte qu’elle reprenne approximativement la forme de celle à l’image.
Pour créer des lignes Lead “Acid” du plus pur style TB-303 Roland, il faut associer les Patterns et les fonctions de Legato et de Portamento. Très prisé par les musiques actuelles, ce son ondulant et hypnotique rappelle celui de la TB-303 d’origine et de son émulation parfaitement fidèle proposée par ReBirth, autre produit Propellerhead Software. Pour parvenir à ce son au moyen de Reason, procédez de la manière suivante : 1. Créez un module de synthétiseur (Subtractor ou Malström). 2. Créez un module Matrix. S’il en existe déjà un, sélectionnez un Pattern vide. 3. Vérifiez que les sorties Note CV et Gate CV sont respectivement reliées aux entrées Sequencer Control CV et Gate du synthétiseur. 4. Dans Subtractor, sélectionnez un Patch Init ou reprenez le Patch “TB Synth” situé dans la catégorie Monosynth de la banque de sons d’usine. D Si vous optez pour un Patch Init, vous devez procéder aux réglages suivants : • Réglez la polyphonie sur “1”. • Activez le “Legato”. • Réglez le Portamento sur une valeur proche de “50”. 5. Créez ensuite un Pattern dans Matrix, puis lancez sa lecture.
7. Sélectionnez ensuite la piste affectée au synthétiseur, afin de pouvoir jouer le son du synthétiseur depuis votre clavier MIDI.
Veuillez noter que la touche Tie doit être activée au niveau de la note à partir de laquelle la variation de hauteur démarre, et pas au niveau de celle correspondant à la hauteur finale. D Si plusieurs notes successives sont liées, elles sont relues comme une longue phrase Legato. Ceci permet de réaliser des lignes Lead à fortes ondulations et riches en variations de hauteur.
Si vous avez déjà utilisé une TB- 303 ou ReBirth, vous devez avoir une idée sur la façon de créer un Pattern dans ce style en associant Matrix et un module de synthétiseur. ✪ Il suffit d’ajouter un module d’effet DDL-1 (délai) et D-11 (distorsion) pour se rapprocher encore davantage du son “ReBirth”. Mais vous pouvez bien entendu obtenir une palette de sons et de timbres bien plus large grâce aux autres fonctions de synthèse et de modulation de Reason.
La sortie Gate CV permet également de déclencher des échantillons des modules Redrum (boîte à rythmes), NN-19 et NN-XT (échantillonneurs). D Reliez la sortie Gate CV de Matrix à l’entrée Gate (Sequencer Control) de NN-19/NN-XT ou à l’entrée Gate d’une des voies séparées de Redrum. Matrix déclenche alors l’échantillon de la voie en question sur chaque pas dont la valeur de Gate est supérieure à “0”.
ReBirth Input Machine est un module dédié à la réception des signaux audio transmis par le programme “ReBirth RB-338” Propellerhead (version 2.01 et ultérieures). Ce système fonctionne grâce à la technologie ReWire (voir page 48), dans laquelle Reason fonctionne en maître et ReBirth en esclave. Ce module ne peut pas fonctionner si ReBirth n’est pas installé sur votre système. Si vous utilisez déjà ReBirth, utilisez le module ReBirth Input Machine pour les applications suivantes : D Réception de 18 canaux ReBirth (maximum) sur des canaux Reason. Vous pouvez créer plusieurs modules ReBirth Input Machines, mais un seul peut être actif à la fois. D Synchronisation à l’échantillon près des signaux des 2 programmes.
Reason est donc de ce point de vue le module maître.
1. Fermez tout d’abord ReBirth. 2. Fermez ensuite Reason. Machine sont allumés si la procédure d’ouverture est correcte et que Reason et ReBirth sont verrouillés et synchronisés.
Exemple : Si le canal 909-Mix est activé, les canaux Mix-L et Mix-R transmettent tous les signaux de ReBirth RB-338 à l’exception du 909, qui est transmis sur son propre canal. Les sorties individuelles sont décrites dans le détail au chapitre ReWire du mode d’emploi de ReBirth.
Porteuse et modulateur Un vocodeur accepte deux signaux d’entrée différents : une “porteuse” et un “modulateur”. Il analyse le signal du modulateur, applique ses caractéristiques spectrales au signal de porteuse, puis délivre en sortie le signal de porteuse “modulé”. Le plus souvent, le signal de porteuse est un son de cordes ou de nappe et le modulateur est une voix ou un chant - on obtient alors un son de synthé qui parle ou qui chante. Vous pouvez également utiliser un son de batterie ou de percussion comme modulateur (ce qui crée des sons et effets modulés de manière rythmique) ou tout autre son au contenu spectral évolutif.
Techniquement parlant, un vocodeur fonctionne de la manière suivante : le signal du modulateur est découpé en un certain nombre de bandes de fréquences par le biais de filtre passe-bande (appelés “filtres de modulateur” ou “filtres d’analyse”). Le signal de chaque bande est envoyé vers un suiveur d’enveloppe séparé (qui analyse en permanence le niveau du signal). Le signal de porteuse carrier passe par le même nombre de filtres passe-bande (les “filtres de porteuse”) qui reprenant les mêmes bandes de fréquences que les filtres du modulateur. Le gain de chaque filtre passe-bande est contrôlé par le niveau du suiveur d’enveloppe correspondant et les signaux filtrés sont combinés, puis émis vers la sortie du vocodeur.
512 bandes du mode FFT sont réparties de manière linéaire. Ainsi, un très grand nombre de bandes est affecté aux fréquences aiguës - c’est la raison pour laquelle le son est si clair, mais c’est également un élément à prendre en compte lorsque vous configurer le vocodeur en mode FFT.
Cette section vous décrit comment connecter et utiliser un vocodeur classique. Nous partons du principe que vous disposez d’un clavier MIDI connecté. Voir page 212 pour plus de détails sur les paramètres.
Le fait d’appuyer sur [Shift] ajoute le module sans l’affecter automatiquement au mélangeur - c’est important puisqu’il faut l’affecter ici au vocodeur. Un échantillonneur (avec des échantillons de voix ou de paroles), une boîte à rythmes ou un module Dr.Rex (avec boucles rythmiques ou de voix) constituent un modulateur efficace. Pour plus de commodité, nous allons utiliser un module Dr.Rex dans notre exemple.
2. Créez le module d’instrument devant servir de signal de porteuse. Il s’agit en général d’un synthétiseur ou d’un échantillonneur. Pour cet exemple, nous allons choisir le synthétiseur Subtractor. 3. Réglez un son brillant et tenu à utiliser comme porteuse. Il est important que le signal de porteuse dispose d’un registre aigu riche. Dans Subtractor, une onde en dents de scie avec le filtre assez ouvert constitue une porteuse efficace. Pour plus de détails sur le choix des sons de porteuse, reportez-vous page 215. 4. Sélectionnez le module de porteuse et créez un vocodeur BV512. Si vous tournez le rack, vous voyez que le vocodeur est automatiquement affecté comme effet d’insertion du module de porteuse (via les entrées Carrier Input).
Vous n’entendez plus rien - parce qu’il n’y a pas de signal de porteuse.
12. Essayez différentes options de bandes de filtre et constatez les conséquences sur le son.
Un vocodeur est le plus souvent employé pour faire “parler” ou “chanter” un son de synthétiseur, en utilisant une voix parlée ou chantée comme modulateur. Comme Reason n’offre pas des possibilités d’entrée audio en temps réel, vous ne pouvez pas chanter et déclencher le vocodeur en temps réel - vous devez reprendre des échantillons de voix chantée ou parlée (en utilisant NN-19 ou NN-XT comme modulateur). La procédure est à peu près la même que pour l’exemple précédent, mais il faut cette fois enregistrer ou saisir quelques notes dans le séquenceur pour le modulateur (comme les échantillonneurs ne disposent pas d’une fonction de lecture de pattern ou de Preview). Description : 1. Créez le module de porteuse. 2. Sélectionnez le module de porteuse et créez un vocodeur BV512. 3. Sélectionnez BV512 et créez le modulateur (en général, un module échantillonneur NN-19 ou NN-XT).
Chaque barre correspond à une bande de fréquences (fréquences graves à gauche et fréquences aiguës à droite). Pour régler le niveau d’une bande, relevez-la ou abaissez-la à la souris. Le fait de faire glisser la souris sur toutes les barres permet de modifier le niveau de plusieurs barres à la fois (comme pour le tracé d’une courbe d’égalisation).
Pour plus de détails sur le fonctionnement des échantillonneurs, veuillez vous reporter à leur chapitre respectif. 5. Enregistrez ou programmez quelques notes sur la piste de séquenceur du module échantillonneur afin de faire jouer les échantillons de voix à l’endroit souhaité du morceau. Pour entendre le son non traité de l’échantillonneur, tournez le bouton Dry/ Wet de BV512 sur “Dry” (comme décrit ci-avant). Une fois l’opération effectuée, ramenez le bouton sur “Wet” pour entendre le son vocodé. 6. Faites les affectations MIDI avec le module de porteuse. 7. Lancez la lecture du séquenceur et jouez des notes ou des accords sur le clavier MIDI. Vous obtenez alors le son typique de voix vocodées.
Vous pouvez également réinitialiser toutes les bandes au moyen de la commande “Reset Band Levels” du menu contextuel du module vocodeur. 14. Si le son du vocodeur est brouillon ou peu net, relevez le bouton “HF Emph” du vocodeur. Ce paramètre accentue les fréquences aiguës du signal de porteuse. 15. Modifiez d’autres paramètres si vous le souhaitez. Voir page 212 pour plus de détails. C’est tout - vous disposez d’un vocodeur simple mais efficace !
Cela est dû à l’interaction de phase et au chevauchement entre les filtres passe-bande.
Vous pouvez alors exploiter les filtres de traitement du vocodeur comme une sorte d’égaliseur graphique.
512 bandes en mode FFT). Comme les bandes de fréquences sont réparties de manière linéaire, en mode FFT, les barres de gauche à l’écran gèrent moins de bandes de fréquences que celles de droite. D En mode FFT (512), le fait de ramener toutes les bandes à ±0 dB revient à bypasser l’égaliseur - le son n’est alors plus affecté. Le mode FFT peut donc être employé pour effectuer des corrections sonores, où certaines fréquences doivent être accentuées ou atténuées sans pour autant modifier le caractère du son. D Cependant, l’égalisation en mode FFT n’est pas adaptée pour de fortes atténuations ou accentuations de fréquences car elle peut induire des artefacts audio dus au traitement FFT. Quoi qu’il en soit, il n’y a jamais de règle stricte. Laissez vos oreilles seul juge !
élevé, plus vous pouvez contrôler précisément les fréquences. Néanmoins :
La touche Hold n’est pas accessible en mode égaliseur.
Afficheurs de niveau
Réglage du niveau des bandes de fréquences
[Ctrl] (Win) et cliquez sur la barre correspondante à l’écran. Pour réinitialiser toutes les bandes, sélectionnez l’option “Reset Band Levels” du menu contextuel du module. Note : En mode FFT (512), chacune des 32 barres à l’écran contrôlent plusieurs bandes de fréquences. Les barres de droite contrôlent plus de bandes de fréquences que les barres de gauche car les bandes FFT sont réparties linéairement sur toute la plage de fréquences.
En mode16 bandes, chaque paire de sortie/entrée correspond à une bande de fréquences séparée. En modes 8 bandes ou 4 bandes, seules les 8 premières ou 4 premières paires de sortie/entrée sont utilisées. En mode 32 bandes, chaque sortie est un mélangeur de deux bandes de fréquences adjacentes et chaque entrée contrôle deux bandes. Enfin, en mode FFT (512), chaque paire de sortie/entrée correspond à plusieurs bandes de fréquences.
D Même si le niveau de chaque bande peut se régler individuellement, les bandes sont toutes considérées comme un seul et même élément automatisable sur la face avant du module. Autrement dit, même si le niveau d’une seule bande est automatisé, un cadre s’affichera tout autour de l’écran du bas sur la face avant du module. Il suffit de faire un [Ctrl]-clic (Mac) ou un clic droit (Win) sur l’écran du bas, puis de sélectionner l’option “Clear Automation” pour annuler l’automation pour toutes les bandes. De même, le fait de sélectionner l’option “Edit Automation” ouvre le séquenceur sur les bandes d’édition de toutes les bandes de fréquences.
Le choix de la porteuse est une question de goût et de contexte musical. Toutefois, voici quelques indications permettant d’arriver à un résultat satisfaisant. •
Préférez un son statique dans le temps, dont l’enveloppe et la fréquence de coupure, par exemple, ne varient pas énormément. Si vous souhaitez jouer des accords vocodés, il faut bien entendu que le signal de porteuse soit polyphonique.
D Une simple nappe de Subtractor à base d’onde en dents de scie. Partez du Patch initial (proposé à la création d’un module Subtractor). Ouvrez le filtre, désactivez la modulation de la fréquence de coupure par l’enveloppe et relevez le paramètre Sustain de l’enveloppe de volume. Pour obtenir le son chorussé typique, prenez 2 oscillateurs désaccordés - ou mieux, placez un module Unison UN-16 en insertion entre Subtractor le vocoder !
Sélectionnez une onde en dents de scie dans Subtractor, réglez le sélecteur Phase Mode sur “–”, puis tournez le bouton Phase vers la gauche jusqu’à obtenir l’effet souhaité. Ce type de porteuse est particulièrement adapté aux lignes de vocodeur monophoniques dans les registres graves. D Utilisez un bruit comme signal de porteuse. Choisissez un bruit pur (ou légèrement filtré) pour créer des voix robotiques, des chuchotements ou des effets spéciaux. En ajoutant un peu de bruit à une onde en dents de scie ou à impulsion, vous améliorez la clarté et d’intelligibilité de la voix. D Utilisez des échantillons de cordes ou de choeurs. Un échantillon d’orgue à tirettes riche constitue un parfait signal de porteuse. D Pour des sons de vocodeurs inhabituels, utilisez Malström comme module de porteuse avec une nappe numérique au son glacé. Relevez les paramètres Attack et Decay de BV512 pour moduler une nappe de manière rythmique et pseudo-aléatoire.
Le signal de modulateur doit typiquement être de niveau et de contenu harmonique variables. Comme nous l’avons déjà dit, les sons de modulateurs les plus classiques sont la voix parlée ou chantée et les sons de batterie et de percussion. D Pour disposer instantanément d’un signal de modulateur, prenez une boucle rythmique dans le module Dr.Rex device (comme dans l’exemple donné page 209). Vous n’avez ainsi pas à programmer un pattern rythmique. Par contre, le fait d’utiliser Redrum comme modulateur permet de créer exactement le rythme souhaité avec les sons et le groove recherchés. D Pour utiliser votre “propre” voix comme modulateur, vous devez l’enregistrer sous forme de fichier WAV ou AIFF (grâce à n’importe quel programme d’enregistrement sur l’ordinateur), puis chargez le fichier sous forme d’échantillon dans un module NN-19 ou NN-XT.
Malström avec un Patch basé sur la table de grains “Sawtooth*16”. Avec Malström, vous pouvez créer directement un son de porteuse stéréo : sélectionnez la table de grains “Sawtooth*16” pour les 2 oscillateurs, désaccordez-les légèrement via les paramètres Cent, puis relevez la valeur Spread selon la largeur stéréo souhaitée. Aucun routage de filtre n’est nécessaire.
Vous pourrez ainsi mieux manipuler les voix vocodées, tout spécialement si vous souhaitez tester différents grooves ou réglages de tempo. Conseil : Vous pouvez copier les notes MIDI jouées par Dr.Rex sur la piste de la porteuse afin de conserver le rythme d’origine de la voix.
3. Créez un vocodeur BV512. 4. Retournez le rack et reliez les modules de la façon suivante :
N’oubliez pas que vous pouvez affecter des signaux CV (sortie de Matrix ou sortie LFO d’un module synthétiseur) au paramètre Shift à l’arrière de BV512.
Comme décrit page 212, le fait d’appuyer sur la touche Hold en façade “fige” le spectre du filtre en vigueur jusqu’à ce qu’elle soit désactivée. Vous pouvez ainsi réaliser des effets de Sample & &Hold, faire “bégayer” le vocodeur, etc... •
5. Appuyez sur [Shift] et créez un module de distorsion Scream 4. 6. Reliez Scream 4 en insertion entre Spider et l’entrée porteuse du vocodeur. Le module de distorsion traite le signal de porteuse, mais pas le signal de modulateur. 7. Lancez la lecture du pattern et ajustez les réglages du vocodeur et du module de distorsion. D Cette technique peut également être appliquée pour traiter les voix parlées et chantées.
Comme décrit page 213, les connecteurs de bandes individuelles à l’arrière sont des sorties/entrées CV. La rangée supérieure transmet des signaux CV issus des suiveurs d’enveloppes des différentes bandes de fréquences, alors que les connecteurs du bas sont des entrées CV permettant le contrôle de chaque filtre passe-bande (les connexions internes avec les suiveurs d’enveloppe sont alors rompues). Vous pouvez ainsi réaliser des choses très intéressantes :
Le fait de relier une source CV à une entrée de bande rompt la connexion interne avec le suiveur d’enveloppe correspondant. Vous pouvez dès lors piloter “manuellement” les filtres du vocodeur. Voici quelques applications : D Reliez les sorties CV d’une ou plusieurs enveloppes du module de porteuse à différentes entrées de bande. Lorsque vous faites jouer l’instrument de porteuse, un ou plusieurs filtres passe-bande du vocodeur vont s’ouvrir et ajouter de l’attaque supplémentaire au son. Pratique si vous souhaitez vraiment “jouer” de l’instrument de porteuse et pas simplement plaquer un accord. D Reliez les sorties Gate d’un module Redrum aux entrées de bande. Dans cette configuration (aucun module n’est relié à l’entrée Modulator), Redrum sert de séquenceur à patterns et ouvre/ferme les différentes bandes de filtre. Pour ajuster les temps de Gate, faites passer les sons de batterie en mode Gate et réglez les durées au paramètre Length. Le résultat est totalement différent de celui obtenu en cas d’utilisation du signal audio de Redrum comme modulateur.
• • CV connecté). Vous pouvez vous en rendre compte en mode FFT (512) : reliez toutes les sorties aux entrées correspondantes et écoutez le son du vocodeur tout en retirant progressivement les cordons CV - le son est de plus en plus détaillé.
Notez que vous pouvez employer un module Spider CV Merger & Splitter pour diviser un signal Gate et ainsi l’envoyer à plusieurs bandes. Sachez également que la vélocité des notes de batterie programmées agit également sur les bandes de filtre correspondantes.
• Les réglages Attack et Decay en façade de BV512 affectent les suiveurs d’enveloppe et donc les temps d’attaque et de déclin des signaux CV émis sur les sorties de bandes. • Si vous utilisez le vocodeur dans un mode à nombre de bandes élevé, mais souhaitez que le signal CV soit généré à partir d’une plage de fréquences plus large, rassemblez plusieurs sorties de bandes en même signal CV (par le biais d’un module Spider CV Merger & Splitter).
3. Retournez le rack et reliez le départ Aux 1 du mélangeur à l’entrée modulateur du vocodeur. 4. Pendant que vous y êtes, affectez la sortie du vocodeur au retour Aux 1. La réverbération vocodée est ainsi reliée comme effet auxiliaire classique.
(position “Wet” complète) 6. Dans Subtractor, configurez un son de bruit comme décrit ci-dessous : Tournez le bouton Oscillator Mix complètement à droite. Activez la section Noise (mais vérifiez que l’Osc 2 est bien désactivé). Dans la section Noise, placez le bouton Color en position centrale. Ouvrez complètement le filtre et vérifiez que la résonance est à 0. Vérifiez que le paramètre Filter Envelope Amt est réglé sur 0 (et désactivez la modulation par la vélocité). Relevez ensuite complètement la valeur Sustain de la section Amp Envelope.
Nous n’avons besoin que de la connexion Gate - le numéro de note n’a aucune importance avec le Patch de bruit. 8. Configurez un pattern à un seul pas avec un Gate lié (appuyez sur [Shift] et tracez le Gate), puis lancez la lecture dans Matrix. Le vocodeur reçoit désormais un signal de bruit continu comme porteuse. 9. Créez à présent un pattern de batterie dans Redrum et lancez sa lecture. 10. Relevez progressivement le départ 1 de la voie de Redrum sur le mélangeur. Ce bouton sert de balance entre le signal direct de la batterie et la réverbération générée par le bruit vocodé. Fixez le niveau de réverbération désiré. 11. Réglez ensuite le déclin de réverbération à l’aide du bouton Decay du vocodeur. 12. Au moyen du paramètre Noise Color de Subtractor, donnez une couleur plus brillante ou feutrée à la réverbération. Vous pouvez également ajuster la fréquence de coupure du filtre. C’est tout - une réverbération de qualité offrant nombre de paramètres. Les réglages susmentionnés délivrent un son très naturel, mais rien ne vous empêche de créer des réverbérations moins traditionnelles. Par exemple : • • • Modulez le filtre de Subtractor par un LFO rapide. Faites passer le filtre de Subtractor en mode HighPass afin d’atténuer le registre grave de la réverbération. Désactivez le module Matrix pilotant Subtractor et “déclenchez” le Patch de bruit par vous-même (ou par le séquenceur). Vous obtenez ainsi une réverbération Gate.
5. Enfin, abaissez la valeur Feedback du délai, réglez le délai en position “Wet” complète et fixez le temps de retard à une seconde environ. Si vous lancez la lecture dans Redrum, la réverbération sera stéréo !
Ces entrées permettent de contrôler différents paramètres d’effets en temps réel depuis un autre module du rack. Voir page 36.
Cet afficheur indique le niveau du signal reçu, offrant une indication visuelle des modules connectés et en cours de jeu. Toutefois, il n’est pas nécessaire de s’inquiéter de l’écrêtage sur les modules d’effets, même si l’afficheur passe au rouge.
Cet interrupteur est situé dans le coin supérieur gauche de chaque module d’effets. L’interrupteur peut être réglé sur trois positions, comme illustré ci- après :
✪ Pour initialiser rapidement les paramètres sur les valeurs par défaut, effectuez une combinaison [Commande]/[Ctrl]–clic sur le potentiomètre adéquat.
Contrairement à d’autres modules d’effets, Scream 4 dispose de présélections d’effets programmables. Il est livré avec de nombreux Patches d’usine pouvant être utilisés directement ou servir de base de travail pour vos propres Patches. Ces Patches portent l’extension Windows “*.SM4”. Le chargement et la sauvegarde des Patches s’effectuent comme pour les modules d’instruments.
Vous avez accès à 5 paramètres dotés des fonctions suivantes : | Paramètre
- Le bouton P2 règle la présence. La présence accentue les fréquence médium en amont de l’étage de distorsion qui en retour agit sur le caractère de la distorsion. Tournez le bouton vers la droite pour augmenter la présence. Identique à Overdrive, mais produit une distorsion plus dense et épaisse. La distorsion est par ailleurs plus “homogène” sur toute la plage Damage Control par rapport à l’algorithme Overdrive. - Les boutons P1/P2 agissent respectivement sur le son et la présence de l’effet - voir Overdrive pour obtenir une description.
- Les boutons P1/P2 agissent respectivement sur le son et la présence de l’effet - voir Overdrive pour obtenir une description.
- Le bouton P1 règle le Contour qui est une sorte de filtre passehaut qui agit sur le son et le caractère de la distorsion. - Le bouton P2 règle le Bias, qui agit sur la “symétrie” de la distorsion à lampe. Avec la valeur minimum ou maximum, vous obtenez une distorsion asymétrique (typique des vrais amplificateurs à lampes), alors qu’une valeur médiane produit une distorsion symétrique (avec uniquement des harmoniques impaires). Émule la distorsion douce produite lors de la saturation d’une bande magnétique ainsi que de la compression qui donne du “punch” au son. - Le bouton P1 règle la vitesse de rotation de la bande. Plus la vitesse est élevée, plus les fréquences aiguës du signal d’origine sont conservées. Tournez le bouton vers la droite pour donner du brillant au son. - Le bouton P2 définit le montant de la compression. Tournez le bouton vers la droite pour augmenter le taux de compression.
- Le bouton P2 règle la fréquence qui, sur cet effet, déter-mine les fréquences d’accrochage du Larsen.
Vous obtenez un effet de distorsion très résonant. - Le bouton P1 détermine la résonance du filtre. Tournez-le vers la droite pour augmenter la sensation de résonance. - Le bouton P2 fixe la fréquence du filtre. Tournez-le vers la droite pour relever la fréquence du filtre (ce qui donne un son plus tranchant et perçant).
- Le bouton P1 détermine le “tranchant” de l’effet. Avec une valeur faible, la distorsion est douce et compressée. Plus la valeur est élevée, plus le son est tranchant et riche en harmoniques. - Le fait de multiplier un signal par lui-même a pour effet de supprimer la fondamentale du signal pour ne laisser que les harmoniques. Le bouton P2 règle le Bias - relevez-le pour réintroduire la fréquence fondamentale dans le son.
- Le bouton P1 règle la résolution (bits). Lorsque le bouton est placé complètement à droite, aucune baisse de résolution n’est appliquée, En position à fond à gauche, la résolution est ramenée à 1 bit. - Le bouton P2 contrôle la fréquence d’échantillonnage. Lorsque le bouton est placé complètement à droite, aucune baisse de fréquence n’est appliquée. Tournez-le vers la gauche pour abaisser progressivement la fréquence d’échantillonnage.
- Le bouton P1 règle le son de l’effet. Tournez-le vers la droite pour donner plus de brillant au son. - Le bouton P2 règle la fréquence du filtre. Grâce au réglage de résonance aiguë, vous avez accès à des effets Wah-Wah.
Pour les atténuer, abaissez les curseurs à partir de leur point central.
Paramètres de la section Body : | Paramètre
Si le niveau de sortie est trop élevé, le fait baisser la valeur du paramètre Damage Control va réduire le niveau de sortie, mais va également affecter le caractère de la distorsion, ainsi que les réglages d’égalisation et de présence. Si vous baissez le niveau de la voie de mixage (sur laquelle Scream 4 est inséré), la différence entre le son traité et le son direct augmentera. Par conséquent, si le témoin d’écrêtage s’allume sur la barre de transport, ou si le son distordu est trop puissant par rapport au signal direct, la solution consiste à baisser le niveau de sortie général Master. Comme il l’a déjà mentionné ailleurs dans ce manuel, l’écrêtage audio en sortie (indiqué par le témoin d’écrêtage rouge allumé sur la barre de transport) se produit exclusivement au niveau de l’interface de communication de Reason. Autrement dit, n’ayez aucune crainte sur les niveaux transitant en interne entre les modules. Par contre, n’oubliez pas qu’avec des valeurs Master élevées (ou avec une forte accentuation dans la section Cut), Scream 4 risque de provoquer facilement de l’écrêtage audio en sortie - et cette forme de distorsion-là n’est en général pas souhaitable !
À l’arrière de Scream 4 se trouvent des entrées CV permettant de contrôler les quatre paramètres suivants : D Damage Control Permet de faire varier dynamiquement le montant de l’effet. D P1 L’emploi de cette entrée dépend du type Damage Type choisi. Exemple : avec l’algorithme Feedback, cette entrée module le paramètre Size - reliez-la à la sortie CV d’un module Matrix ou au LFO d’un synthétiseur afin de créer des effets d’ondulation bizarroïdes. D P2 L’emploi de cette entrée dépend du type Damage Type choisi. Exemple : avec l’algorithme Scream, cette entrée module le paramètre Frequency et produit un son Wah Wah distordu. D Scale Permet de moduler le paramètre Scale de la section Body à partir d’une autre source CV afin de réaliser des effets de type Wah Wah. En outre, vous pouvez également trouver une sortie CV pour la fonction “Auto” (suiveur d’enveloppe) de la section Body. Il suffit de relier cette sortie à l’entrée CV d’un paramètre d’un autre module pour piloter le paramètre en question par le signal transitant par Scream 4. Veuillez trouver un exemple ci-après.
• Pour des effets plus étranges et synthétiques, essayez les algorithmes Modulation ou Warp.
- il est parfois plus judicieux d’affecter les sorties séparées de la grosse caisse, de la caisse claire et/ou des toms vers un module Spider Audio Merger (voir page 246), d’affecter la sortie cumulée de Spider à Scream 4, puis de le router à une voie de mixage séparée. Le charleston et les cymbales restent ainsi naturels.
Si vous trouvez que vos mixages sont un peu froids, l’algorithme Tape est excellent pour ajouter de la chaleur et de la distorsion douce : 1. Créez un module Scream 4 et insérez-le entre les sorties principales du Mélangeur et l’interface de commutation matérielle. 2. Réglez le paramètre Damage Type sur Tape. Vérifiez que les sections Cut et Body sont désactivées. 3. Réglez le paramètre Damage Control sur une valeur faible et placez les boutons P1 (vitesse) et P2 (compression) en position centrale. 4. Lancez la lecture et ajustez les réglages. Relevez la valeur Damage Control si vous souhaitez davantage de saturation à bande. Ajustez le bouton P1 en fonction de la brillance désirée et relevez le bouton P2 pour obtenir un son plus compressé et contrôlé. Si vous le souhaitez, activez la section Cut et ajustez le son à l’aide de l’égaliseur 3 bandes.
2. Sélectionnez l’échantillonneur et créez un module Scream 4. Scream 4 est ajouté comme effet d’insertion. 3. Désactivez la section Damage et activez la section Body. Le son prend un caractère résonant ce qui le rend plus vivant et le fait mieux ressortir dans le mixage. Essayez différents réglages Body jusqu’au résultat souhaité. Vous pouvez également activer la section Cut - par exemple, si vous trouvez le registre grave trop riche, abaissez légèrement le curseur “Lo”.
Comme nous l’avons vu, il est possible de créer des effets d’Auto-Wah depuis la section Body de Scream 4 (via le paramètre Auto). Vous pouvez également utiliser le filtre à enveloppe ECF-42 et le déclencher par un signal de Gate - il s’agit après tout d’un “véritable filtre” dont le son se rapproche encore plus d’un effet Wah. Par contre, pour obtenir un effet de d’Auto-Wah variant en fonction du signal, vous devez combiner ces deux modules : 1. Créez un module d’instrument à traiter par un effet d’Auto-Wah. Il doit être sensible à la vélocité : plus vous jouez fort, plus le volume augmente. 2. Créez un module Scream 4 et un module ECF-42. Ces modules doivent être reliés comme effets d’insertion sur le module d’instrument.
Le paramètre Scale est désormais modulé par le LFO.
Il s’agit d’une question de goût. Nous voulons ici vous montrer comment exploiter le suiveur d’enveloppe de Scream 4, et pas ses capacités sonores.
Ce type de configuration permet d’obtenir facilement des effets de Phaser bien amples. Pour obtenir un son de type Wah Wah, sélectionnez le type Body B et relevez les réglages Reso et Scale.
1. Reliez un module Scream 4 en insertion sur un module Redrum, où vous chargez le kit de votre choix.
Vous pourrez modifier ce réglage ultérieurement si nécessaire.
ECF-42 selon vos préférences. Comme vous pouvez l’entendre, plus vous jouez fort (ou plus vous jouez de notes), plus le filtre s’ouvre.
3. Lancez la lecture et abaissez les boutons P1 (résolution) et P2 (fréquence d’échantillonnage) jusqu’à obtenir le son souhaité. Vous pouvez également utiliser la section Cut pour accentuer ou atténuer certaines fréquences du son.
RV7000, connectez le module en insertion ou sur le départ Send 4 du Mélangeur en mode Pré-Fader (sans oublier de baisser le Fader de la voie). En effet, il est préférable de ne pas entendre le signal direct avec l’effet Reverse. Voir page 235.
Ces Patches portent l’extension Windows “*.RV7”. Le chargement et la sauvegarde des Patches s’effectue de la même façon que pour les modules d’instruments.
À propos des paramètres en face avant
2. Vérifiez que la touche Edit Mode est réglée sur Reverb. 3. Sélectionnez ensuite un algorithme de réverbération à l’aide du potentiomètre en haut à gauche. L’algorithme sélectionné s’affiche à l’écran à côté du potentiomètre.
Avec la valeur maximum, l’espace comporte de nombreuses parois avec des angles, ce qui produit une résonance complexe.
Temps de retard de la partie gauche de la réverbération.
(off), le temps de retard se règle en millisecondes (10 - 2000 ms) ; S’il est activé (on), le temps de retard se règle en doubles croches (1/16) ou en triolets de croches (1/8) par rapport au tempo en cours du morceau.
échos doivent être atténuées. Relevez la valeur pour atténuer progressivement les fréquences graves.
Cette durée peut se régler en millisecondes ou en valeurs de note selon le réglage On/Off du paramètre Tempo Sync. Note : Comme nous l’avons déjà vu, le potentiomètre Decay gère la longueur de la réverbération inversée - par essence, le temps qu’elle met à se déclencher après réception du signal source. Bien entendu, la réverbération inversée ne peut pas se déclencher avant le signal source ! Si la valeur Decay est plus élevée que la valeur Length, la réverbération inversée démarre brusquement dès que le signal source est envoyé dans la réverbération. Si cela vous semble compliqué, consultez l’écran de RV7000 et essayez les réglages afin de voir leur action en temps réel. Sachez également que des valeurs Length très élevées consomment énormément de puissance de traitement. Cette consommation peut toutefois être réduite grâce au paramètre Density (voir ci-dessous). Ce paramètre détermine l’“épaisseur” de l’effet Reverse. S’il est réglé sur zéro, l’effet produit des délais séparés au lieu d’une réverbération massive, ce qui peut constituer un effet recherché. Notez qu’avec un réglage Density à 50 %, la charge CPU est considérablement réduite sans véritablement altérer le son de l’effet. Les répercussions exactes sur la qualité sonore finale dépendent des signaux sources utilisés.
Mode sur la gauche sur le programmeur. D Dans ce mode, le programmeur affiche une courbe de fréquence correspondant aux réglages en vigueur des paramètres d’égalisation. Paramètres de réglage : | Paramètre
élevée, plus la bande de fréquences affectée se rétrécit.
Ce paramètre se trouve directement en face avant car il s’ajuste très fréquemment. Vous n’avez ainsi pas à ouvrir l’interface du programmeur pour y accéder.
En interne, le Gate est piloté par un suiveur d’enveloppe qui analyse le niveau du signal source et génère un “signal CV de niveau” correspondant. Ce signal est comparé au niveau de seuil (Threshold) afin de déterminer si le Gate doit s’ouvrir ou se fermer. Le paramètre Hold affecte la vitesse de réponse du suiveur d’enveloppe en cas de baisse de niveau du signal source - c’est en quelque sorte un réglage de déclin du suiveur d’enveloppe. Plus la valeur Hold est élevée, plus le signal du suiveur d’enveloppe met de temps à repasser sous le niveau de seuil et à refermer le Gate. La durée correspondante dépend également du niveau du signal source - avec un signal fort, le suiveur d’enveloppe met plus de temps à repasser sous le niveau de seuil. Par conséquent, le véritable temps de Gate dépend à la fois de valeur Hold et de la nature du signal audio source.
Fonctionnement en cas de déclenchement du Gate par le signal audio source : • • • Lorsque le niveau du signal source repasse en dessous du seuil, le Gate se referme au bout d’une durée variable en fonction du paramètre Hold et du niveau du signal source (voir tableau des paramètres).
En mode de déclenchement audio, le temps de Gate exact varie en fonction du signal source. Fonctionnement lors du déclenchement du Gate par signaux MIDI ou CV : • •
Lorsque le Gate reçoit une note MIDI (transmise à RV7000) ou un signal de Gate (au niveau de l’entrée CV Gate Trig à l’arrière de RV7000), le Gate s’ouvre pour la durée de la note ou du signal Gate.
D Pour activer la section Gate, cliquez sur la touche Gate Enable en façade jusqu’à ce que son témoin s’allume. D Pour configurer le Gate, sélectionnez “Gate” via la touche Edit Mode sur la gauche sur le programmeur. D Dans ce mode, deux afficheurs de niveau sont représentés sur l’écran du programmeur - le premier pour le niveau du signal (avec indication du niveau de seuil) et l’autre indiquant l’état du Gate. Ces afficheurs vous permettent de savoir en permanence ce qui se passe, comme le Gate se déclenche, etc.
Baissez ce paramètre pour obtenir un son plus étroit et progressivement plus “restreint”. Montez ce paramètre pour un son plus spacieux avec un pré-délai plus long. Pour les algorithmes “Stereo Echoes” et “Pan Room”, le paramètre Size détermine le temps de retard.
Note : Le déclin n’est pas utilisé pour l’algorithme “Gated”.
La réverbération ajoute de l’ambiance et crée un effet de spacialisation. Normalement, elle simule un espace acoustique, comme une pièce ou une salle de concert, mais elle peut aussi être utilisée pour obtenir un effet spécial. D Le module de réverbération peut être utilisé en auxiliaire ou en insertion. Si plusieurs modules utilisent le même type de réverbération, utilisez la réverbération en auxiliaire afin d’économiser les ressources de l’ordinateur.
L’écran situé à gauche de la façade indique l’algorithme de réverbération sélectionné (type de réverbération). En cliquant sur les flèches, vous pouvez changer d’algorithme. Voici les options disponibles : | Algorithme Le temps de retard maximum est de deux secondes (2000 ms) et le nombre maximum de pas est de 16. Notez que si le tempo est lent, vous pouvez atteindre le temps de retard maximum avec un nombre de pas inférieur à 16 (le cas échéant, le fait d’augmenter le nombre de pas ne change rien).
“Steps”) ou un délai indépendant en millisecondes (mode “MS”). En mode Steps, vous spécifiez le temps de retard en pas basés sur les valeurs de notes. Par conséquent, si vous modifiez le tempo sur la barre de transport, le délai conserve sa relation rythmique à la musique (à condition que le temps de retard obtenu n’atteigne pas la valeur maximum). Ce mode est pratique pour la création de Patterns rythmiques. Si vous modifiez le tempo lorsque vous utilisez le délai en mode MS, le temps de retard reste le même. Voir note en page suivante sur la commutation des modes Unit.
Connectez un LFO à cette entrée pour déplacer les effets de délai ou utilisez un Pattern Matrix pour simuler un réglage de panoramique aléatoire. D Feedback CV. Cette entrée vous permet de contrôler la quantité de réinjection (le nombre de répétitions du délai) depuis un autre module. Pratique pour les échos de type Dub sur certains rythmes ou certaines notes uniquement.
Lorsque vous alternez entre les deux modes Unit (Steps et MS), les règles suivantes sont en vigueur : D Si vous passez du mode Steps au mode MS, le délai sera réglé sur le même temps de retard effectif qu’en mode Steps. Cela signifie que vous pouvez configurer un délai rythmique précis en mode Steps, puis passer en mode MS pour l’ajuster légèrement. D Si vous passez du mode MS au mode Steps, le délai est initialisé sur la valeur Steps précédemment utilisée.
La distorsion dispose des paramètres suivants :
Amount. Cela peut produire des effets très radicaux, en particulier si vous contrôlez en même temps les paramètres du module d’instrument (comme la résonance et la fréquence du filtre).
Par conséquent, tous les paramètres du filtre sont “statiques”, à moins que vous régliez manuellement les potentiomètres ou que vous les automatisiez dans le séquenceur. D En reliant un signal Gate à l’entrée Env Gate en face arrière du module, vous pouvez déclencher le générateur d’enveloppe du filtre. Notez que le générateur d’enveloppe de ECF-42 n’est pas déclenché par le signal audio lui-même - les paramètres d’enveloppe ne sont pas actifs tant que le module ne reçoit pas les signaux Gate. D En connectant une piste du séquenceur à ECF-42, vous pouvez déclencher l’enveloppe au moyen des notes MIDI de la piste. L’enveloppe est affectée par la position, la longueur et la vélocité des notes MIDI (mais pas par leur hauteur). ✪ Si les paramètres d’enveloppe et de filtre ne vous sont pas familiers, vous pouvez en trouver une description au chapitre consacré au module Subtractor.
Notez cependant que si le paramètre Freq est élevé, le fait d’augmenter le paramètre Envelope Amount ne changera rien au-delà d’une certaine valeur ! En effet, le filtre est déjà complètement ouvert. Le cas échéant, essayez de baisser la fréquence du filtre.
Permet de contrôler le déclin d’enveloppe depuis un autre module. D Res CV. Permet de contrôler la résonance du filtre depuis un autre module. Très efficace en combinaison avec le filtre à fréquence variable. D Env. Gate. Permet de connecter un signal Gate (d’un module Matrix ou Redrum, par exemple) pour déclencher l’enveloppe.
2. Créez un module de mélangeur. 3. Créez un module de synthétiseur Subtractor. Le Patch Init fonctionne bien pour ces exemples.
Vous devez à présent entendre l’enveloppe (contrôlant le filtre) se déclencher sur chaque pas de Gate. D En relevant le paramètre Env. Amount, vous déterminez l’impact des paramètres d’enveloppe sur la fréquence du filtre. D En augmentant le paramètre de vélocité, vous déterminez l’impact de la vélocité Gate sur la fréquence du filtre.
Si vous retournez le rack, vous pouvez voir que la sortie audio de Subtractor est affectée à ECF- 2, puis au mélangeur. Le paramètre Curve CV de Matrix est connecté au paramètre Frequency CV de ECF-42, et le Gate CV Matrix est connecté à l’entrée Env Gate de ECF-42.
12. Pendant le jeu du module Matrix, insérez un Pattern de courbe dans la fenêtre des Patterns de Matrix. Vous devez à présent entendre la modulation de la fréquence du filtre par la courbe. En combinant les différents paramètres, vous pouvez créer de nouveaux effets de filtre. D Vous pouvez également contrôler ECF-42 depuis d’autres modules à l’aide des sorties CV et/ou Gate.
1. Créez une piste de séquenceur destinée à ECF-42. Pour plus de facilité, affichez le menu contextuel du module et sélectionnez “Create Sequencer Track for XX” (“ XX” correspond au nom de ce module de filtre particulier). 2. Enregistrez ou insérez des notes dans la piste du séquenceur. Souvenez-vous que l’enveloppe tient compte de la longueur et de la vélocité des notes, mais pas de leur hauteur. 6. Sélectionnez la piste affectée à Subtractor (à condition de gérer l’entrée MIDI par le séquenceur) afin de pouvoir la jouer depuis le clavier. Si vous jouez quelques notes et que vous réglez la fréquence de filtre d’ECF-42, vous devez entendre le filtrage du signal. 7. Insérez un Pattern Gate dans le module Matrix, avec différentes valeurs de vélocité. Insérez uniquement un Pattern Gate et non un Pattern de courbe.
Vous n’entendez pas les véritables notes (puisque la piste est reliée à ECF42, qui ne produit pas de son), mais l’enveloppe est déclenchée en fonction de ces notes. D Vous pouvez même contrôler l’enveloppe en temps réel par MIDI : il suffit de régler l’entrée MIDI sur la piste du séquenceur d’ECF-42 et de jouer de votre instrument MIDI ! Pour affecter l’entrée MIDI à une piste, cliquez dans la colonne In de la liste des pistes, de sorte que le symbole du connecteur MIDI s’affiche à côté du nom de la piste.
9. Cliquez sur la touche Run en façade du module Matrix.
Voir la note ci-dessous sur l’utilisation de CF-101comme effet de vibrato !
✪ Si vous utilisez l’entrée CV pour “jouer” le son de réinjection, notez que plus la valeur du délai est élevée, plus la hauteur est basse. D Rate CV. Cette entrée vous permet de contrôler la fréquence de modulation du LFO à partir d’un autre module.
CF-101 peut être connecté par des entrées mono ou stéréo, comme indiqué sur les schémas au dos de l’appareil. Notez les points suivants : D Vous pouvez uniquement obtenir un effet stéréo “mouvant” lorsque vous utilisez une entrée mono et des sorties stéréo. Avec une entrée stéréo, les deux côtés sont traités en parallèle, conservant ainsi l’image stéréo du signal initial. D Lorsque vous utilisez une entrée mono et des sorties stéréo, vous obtenez un effet stéréo uniquement si vous utilisez le LFO interne. Si vous réglez LFO Mod Amount sur zéro, les deux sorties stéréo délivrent le même signal (mono). En effet, la simulation d’effet “stéréo” est produite par inversion de la modulation sur l’un des canaux de sortie.
Le mode Send est conçu pour utiliser CF-101 en auxiliaire (départ/retour). Dans ce mode, le module délivre uniquement le signal de délai modulé en sortie - le véritable “chorus” est obtenu par mélange de ce signal avec le signal non traité, dans le mélangeur. Cependant, si vous activez le mode Send alors que vous utilisez le module en insertion, vous obtenez une version avec modulation de hauteur du signal d’origine - en bref : un effet de vibrato. Rajoutez- y un peu de réinjection pour obtenir des effets spéciaux.
Lorsque vous réglez ces fréquences, vous obtenez un son à balayage de phase.
Servez-vous alors du bouton LFO Rate pour choisir la subdivision souhaitée. Le nom de la subdivision en vigueur s’affiche dans une info-bulle lorsque vous tournez le bouton.
Mod “crans” dans la courbe de réponse en fréquence (comme si vous utilisiez quatre filtres Notch à différentes fréquences - voir page 108 pour obtenir de plus amples informations concernant les filtres Notch). Lorsque vous réglez la fréquence du Phaser (manuellement ou au moyen du LFO intégré), ces crans se déplacent en parallèle dans le spectre de fréquences. De plus, vous pouvez régler la distance entre les crans (Split), ainsi que leur largeur (Width). Ajoutez de la réinjection pour augmenter le gain du filtre juste au-dessous de chaque cran dans la bande de fréquence, afin d’obtenir un effet plus prononcé.
D Freq CV. Règle le paramètre Frequency. Par exemple, utilisez cette entrée pour créer un Phaser à enveloppe (désactivez le réglage LFO Freq. Mod du module). D Rate CV. Permet de contrôler la vitesse de modulation du LFO depuis un autre module.
Le module PH-90 peut être connecté au moyen d’entrées mono ou stéréo, comme indiqué par les schémas au dos du module. Notez les points suivants : D Vous pouvez uniquement obtenir un effet stéréo “mouvant” lorsque vous utilisez une entrée mono et des sorties stéréo. Avec une entrée stéréo, les deux côtés sont traités en parallèle, conservant ainsi l’image stéréo du signal initial.
Le compresseur COMP-01 nivelle le signal audio en atténuant les niveaux trop élevés. Pour compenser la perte de volume, le module dispose d’un gain de sortie automatique qui augmente le niveau global de manière appropriée. Ainsi, les niveaux audio sont plus homogènes et les sons individuels acquièrent plus de puissance et de Sustain. UN-16 simule le son de plusieurs voix désaccordées jouant simultanément les mêmes notes. Chaque voix est légèrement retardée et sa hauteur est modulée par un bruit basse fréquence. Vous obtenez un effet de Chorus riche où les voix se répartissent sur la totalité du champ stéréo (si vous utilisez des sorties stéréo). UN-16 peut s’utiliser comme effet d’insertion ou comme effet auxiliaire.
Sur le mélangeur, vous disposez d’un simple égaliseur Baxendall 2 bandes pour chaque voie, mais le module PEQ-2 vous offre un contrôle beaucoup plus précis des tonalités. Le module se compose de deux égaliseurs indépendants entièrement paramétriques et s’utilise généralement en insertion, en mono ou en stéréo.
Cette entrée vous permet de contrôler la fréquence de l’égaliseur A depuis un autre module, créant ainsi des balayages d’égalisation subtils ou plus prononcés, selon les réglages du facteur Q et du paramètre de gain. D Freq 2 CV. Cette entrée vous permet de contrôler la fréquence de l’égaliseur B de la même manière.
D L’égaliseur A est toujours actif (à condition que le module soit activé et que vous ayez réglé le gain sur une valeur différente de 0). D Pour activer l’égaliseur B, cliquez sur la touche située à côté des paramètres de l’égaliseur B, de sorte que le témoin s’allume. Si vous n’utilisez qu’un égaliseur, il est préférable de désactiver le second afin d’économiser les ressources de traitement de l’ordinateur.
Voici les paramètres disponibles pour les égaliseurs A et B : | Paramètre ECF-42. Vous pouvez également constituer une chaîne d’effet d’insertion servant à traiter les signaux cumulés. D Sous-grouper des signaux. Il peut être pratique de piloter plusieurs signaux audio depuis une même tranche de mixage.
D Rassembler jusqu’à 4 signaux d’entrée audio sur une même sortie.
Vous pouvez utiliser plusieurs sons comme signal de porteuse, ou moduler la porteuse par différentes sources de signal.
Le module ne dispose d’aucun réglage en face avant, uniquement des témoins de signaux.
à l’entrée R correspondante), celui-ci est émis sur les deux sorties communes. Vous pouvez ainsi cumuler librement des signaux mono et stéréo. Si vous reliez un signal sur le connecteur d’entrée R uniquement (sans rien d’autre connecté au connecteur d’entrée L/Mono correspondant), celui-ci sera émis uniquement sur le connecteur de sortie R.
D Le signal reçu sur le connecteur d’entrée est retransmis simultanément par les quatre sorties. Pour distribuer des signaux stéréo, servez-vous simplement des deux répartiteurs : “A” pour le canal gauche et “B” pour le canal droit.
La sortie d’un instrument est distribuée vers trois configurations d’effets d’insertion. Les sorties des trois effets sont reliées à des voies de mixage séparées pouvant disposer de réglages de départ effets, d’égalisation, etc., différents. Vous disposez ainsi de trois variantes du même signal que vous pouvez mélanger ou alterner pour des variations sonores radicales.
Il n’y a aucune règle stricte, mais il est préférable de respecter les points ci-dessus en matière de signaux CV Gate et CV car ceux-ci n’ont le plus souvent pas les mêmes destinations d’entrée.
D Rassembler jusqu’à 4 sources d’entrée CV sur un même sortie CV. D Distribuer des signaux d’entrées CV ou Gate sur plusieurs sorties. Vous disposez de deux entrées A et B dotées chacune de quatre sorties dont l’une inverse la polarité du signal de contrôle. Grâce aux deux entrées, vous pouvez distribuer des signaux Gate et de CV de note et piloter plusieurs modules d’instruments depuis un même module Matrix, par exemple. La face avant ne comporte aucun réglage, uniquement des témoins de signaux CV. Les quatre témoins horizontaux s’allument en présence de signaux reliés à l’entrée Merge correspondante. Les deux témoins de droite s’allument en présence de signaux connectés aux entrées Split correspondantes.
Par exemple, le fait de rassembler les sorties Modulation de plusieurs LFO va produire une sortie à “modulation mixte”. On peut alors comparer ce signal de sortie commun à un “super LFO” capable de générer plusieurs cycles de modulation à la fois, chacun doté d’une forme d’onde et d’une fréquence différentes ! Par ailleurs, en utilisant le réglage de gain de chaque entrée CV, vous avez un contrôle total sur l’intensité de modulation appliquée par chaque LFO. L’exemple ci-dessous pourrait bien entendu également inclure des sorties CV de courbe de Matrix ou des sorties Mod de Malström, etc. Autrement dit, n’importe quelle sortie CV de modulation. D Utilisez le filtre ECF-42 pour appliquer des effets de filtre à enveloppe. Vous pouvez ainsi obtenir un son de percussion “synthétique” et d’autres effets intéressants.
D La sortie CV commune émet un signal CV correspondant à la “somme” de toutes les entrées CV connectées.
1. Reliez les sorties audio d’un module Redrum à un module ECF-42. 2. Reliez les sorties Gate de 4 voies de batterie de Redrum maximum aux différentes entrées Merge d’un Spider CV. 3. Affectez la sortie commune à l’entrée Env Gate de ECF-42. Il suffit d’ajouter une touche de vélocité aux signaux Gate connectés pour déclencher l’enveloppe de filtre d’ECF-42. Ici encore, vous pouvez doser l’action de l’enveloppe de filtre à l’aide des potentiomètres de gain de Spider.
Avec ces réglages, les notes jouées par le pattern conservent leur hauteur de départ. 5. Sur Spider CV, amenez sur “32” le potentiomètre de l’entrée relié à la sortie CV Courbe . Vous obtenez alors une sortie CV Courbe dont le signal correspond à des demi-tons.
Dans le texte qui suit, ce module Matrix sera baptisé “Matrix 1”. 3. Créons à présent un outil Spider CV et un second module Matrix, puis reliez-les comme illustré ci-dessous.
7. Retournez le rack afin de rendre visibles les faces avant, puis effectuez les réglages suivants sur le module “Matrix 2” : • Réglez le nombre de pas sur “1”. • Placez le sélecteur Curve/Keys sur “Curve”.
être raccordées à Spider. La sortie commune est reliée à l’entrée CV Note Sequencer Control de Subtractor.
Vous pouvez programmer différentes valeurs pour le “pattern” joué par Matrix 2, puis les sauvegarder dans différents emplacements de pattern. Ainsi, il suffit alors d’utiliser les sélecteurs de patterns pour transposer le pattern de Matrix 1 en différentes tonalités !
En utilisant la sortie inversée, vous pouvez créer des crossfades de modulation extrêmement intéressants où un paramètre est relevé tandis que l’autre est abaissé.
Deux entrées CV Split (A & B). Le contenu exact de ce morceau se définit dans la fenêtre Preferences (voir page 267).
Cette commande ouvre la fenêtre Preferences. Vous pouvez trouver une description complète de la fenêtre Preferences en page 267. Le menu Reason contient par ailleurs les services standard Mac OS X ainsi que les options d’affichage/masquage. Pour connaître le fonctionnements de ces options, veuillez consulter l’aide du Macintosh.
Cette commande vous permet de quitter le programme. S’il y a des documents ouverts comportant des éditions non sauvegardées, une invite vous propose de sauvegarder ces modifications.
3. Lorsque vous avez localisé le fichier de morceau, sélectionnez-le, puis cliquez sur Open (ou double- cliquez sur le fichier). Le morceau apparaît dans sa propre fenêtre. ✪ Vous pouvez ouvrir plusieurs morceaux à la fois. Cela vous permet de copier/coller des Patterns et des Patches entre les morceaux. Cependant, tous les morceaux ouverts consomment de la mémoire et de la ressource processeur, il est donc préférable de fermer les morceaux inutilisés.
Cette fonction permet de fermer la fenêtre active. Si cette fenêtre est celle d’un morceau et qu’elle contient des modifications non sauvegardées, une invite vous propose de les sauvegarder.
Cette fonction sauvegarde le morceau actif sur le disque. • As apparaît, vous demandant de nommer le fichier et de spécifier sa destination de sauvegarde sur le disque. Si le document a déjà été sauvegardé une fois, le morceau est simplement sauvegardé sans autre procédure.
Save As standard s’affiche, vous demandant de nommer le fichier et de spécifier sa destination de sauvegarde sur le disque.
(également dans le menu File).
Dans ce champ, vous pouvez ajouter des informations complémentaires, notes et commentaires concernant le morceau.
Localisez, puis ouvrez le fichier de l’illustration dans la boîte de dialogue qui s’affiche.
Cette option affiche une boîte de dialogue permettant d’ajouter des informations de contact, des commentaires sur le morceau, etc. De plus, si vous avez sauvegardé une version publiée du morceau dans la section Reason Song Archive du site Internet Propellerhead, des informations capitales peuvent automatiquement être extraites par le moteur d’archivage Internet et affichées avec le morceau.
• Les morceaux publiés sont donc “verrouillés”. Ils sont uniquement destinés à la lecture. Aucun élément ne peut être ajouté, supprimé ou extrait. Un morceau publié contient des informations sur les ReFills nécessaires (s’il y en a).
Pour spécifier les fichiers à inclure dans le morceau, procédez comme suit :
De même, la touche Uncheck All désactive toutes les cases.
Sur le site Propellerhead (www.propellerheads.se), vous découvrirez les archives de morceaux Reason (Song Archive), qui permettent de partager votre musique avec d’autres utilisateurs Reason (téléchargement des morceaux).
La colonne de droite indique le ReFill auquel appartiennent ces fichiers. 2. Lorsque vous avez sélectionné les sons souhaités, cliquez sur OK. La boîte de dialogue se ferme. À la prochaine sauvegarde, les sons spécifiés sont inclus dans le fichier du morceau.
Cependant, les échantillons inclus dans un morceau autonome sont automatiquement compressés d’environ 50 %. Par conséquent, le morceau autonome est toujours plus petit que la somme du morceau original et des fichiers d’échantillons.
Si vous avez ouvert un morceau qui est plus ou moins autonome (c’est-à-dire qu’il contient un ou plusieurs sons intégrés au fichier du morceau), vous avez la possibilité d’extraire les sons et de faire en sorte que le morceau s’y réfère sur le disque, selon le processus habituel. 1. Localisez les sons à extraire du fichier de morceau et désactivez les cases correspondantes (ou cliquez sur Uncheck All). 2. Cliquez sur OK pour fermer la boîte de dialogue. Le programme vérifie alors si tous les fichiers de sons “extraits” sont disponibles dans votre base de données (à l’emplacement de sauvegarde initial).
D Si le programme ne trouve pas le fichier de son, une fenêtre s’affiche vous permettant de sélectionner un dossier et un nom pour le fichier.
Les pistes portent les mêmes noms que dans le séquenceur Reason.
Sur un Macintosh, les fichiers MIDI sont reconnus s’il s’agit d’un fichier de type “Midi”. D Si le fichier MIDI importé est de “Type 1”, il y aura une piste de séquenceur pour chaque piste du fichier MIDI. D Si le fichier MIDI importé est de “Type 0” (soit s’il contient une piste avec des événements MIDI sur plusieurs canaux), il y aura une piste de séquenceur pour chaque canal MIDI utilisé. D Tout changement de tempo dans le fichier MIDI est ignoré. Le tempo dans Reason est réglé sur le premier tempo du fichier MIDI. D Les nouvelles pistes ne sont pas connectées aux modules du rack. Vous devez connecter les pistes manuellement aux modules adéquats à l’aide du menu déroulant Out de la liste des pistes. D Toutes les données de contrôleurs du fichier MIDI sont incluses. Cela signifie que toutes les données de Pitch Bend, de volume et de molette de modulation sont conservées. Toutefois, ils se peut que certains contrôleurs aient un «sens» différent sur les instruments MIDI originaux ayant servi à créer le fichier MIDI et sur les modules Reason. Lorsque vous avez connecté une piste de séquenceur à un module, il se peut que vous deviez supprimer des données d’automation de la piste.
Reason peut exporter des fichiers Standard MIDI (SMF). Cela vous permet de transférer des données MIDI de Reason vers d’autres applications. 1. Réglez le marqueur final (E) sur le point où vous souhaitez que le fichier MIDI se termine. Le fichier MIDI contient tous les événements sur toutes les pistes du début du morceau jusqu’au marqueur final.
D Le tempo du séquenceur est inclus dans le fichier MIDI.
Cette option est proposée sur tous les modules capables de sauvegarder des Patches. Le nom même de l'option reflète le module sélectionné (par exemple, “Export Redrum Patch”). Bien que les réglages des modules soient sauvegardés dans le morceau, vous avez la possibilité de sauvegarder les réglages d’un module sur un fichier de Patch séparé. Vous pouvez ainsi utiliser le Patch dans d’autres morceaux et essayer d’autres Patches sur le morceau en cours, sans risque de perdre votre son. D Sous Windows, les différents types de fichiers de Patch présentent des extensions différentes. Voici les extensions disponibles : “. zyp” (fichiers de Patches Subtractor), “. smp” (fichiers de Patches NN19), “. drp” (fichiers de Patches Redrum), “.xwv” (fichiers de Patches Malström) et “.sxt” (fichiers de Patches NN-XT). Sous Windows, les extensions de fichiers sont automatiquement ajoutées par Reason lors de la sauvegarde. Sous MacOS, vous pouvez choisir d’ajouter automatiquement les extensions en sélectionnant l’option “Add Extension to File Name” dans la fenêtre de sauvegarde (ce n’est pas nécessaire, mais cela peut s’avérer utile si vous souhaitez pouvoir utiliser les fichiers sauvegardés sous Windows). D Si vous avez sélectionné et édité un Patch et que vous souhaitez sauvegarder les modifications, vous pouvez sauvegarder une version modifiée du Patch (sous un nouveau nom) ou simplement remplacer l’ancien Patch sur le disque. Comme de coutume, une invite vous demande si vous souhaitez réellement remplacer le Patch existant.
3. Dans la boîte de dialogue qui s’affiche, spécifiez un nom et un emplacement de destination pour le fichier. Sous Windows, le fichier prend automatiquement l’extension “. mid”. Sous Mac OS, cela n’est pas nécessaire. Cependant, si vous souhaitez que le fichier MIDI soit reconnu sous Windows (et par certains séquenceurs logiciels), il est préférable d’activer l’option “Add Extension to File Name” avant la sauvegarde.
(sans passer par la boîte de dialogue) en maintenant la touche [Option] (Mac) ou [Alt] (Windows) et en cliquant sur la touche disquette (Enregistrer) en façade du module. Notez que cela remplace le Patch d’origine !
(E) est correctement placé.
Dr.Rex reçoit les données).
✪ Si vous utilisez une réverbération ou un délai, vous pouvez régler le Locator droit ou le marqueur final de sorte que la fin de la réverbération ou du délai soit inclus(e) dans le fichier exporté. 3. Vérifiez que la lecture du morceau ou de la boucle est correcte. Il est particulièrement important qu’aucun écrêtage ne se produise durant la lecture (voir page 74). 4. Allez au menu File et sélectionnez la fonction Export Song as Audio File (ou Export Loop as Audio File). Une boîte de dialogue de sélection de fichier s’affiche. 5. Spécifiez le nom, l’emplacement et le type (AIFF ou Wave) du futur fichier, puis cliquez sur Save. 6. Spécifiez la fréquence d’échantillonnage et la résolution du fichier exporté dans la boîte de dialogue Settings qui s’affiche. 7. Cliquez sur OK. Le programme crée le fichier audio. En fonction de la longueur du morceau ou de la boucle, cela peut prendre un certain temps. Durant ce processus, une fenêtre indiquant la progression s’affiche.
Pratiquement toutes les actions réalisées dans Reason peuvent être annulées, y compris la création, suppression et réorganisation des modules dans le rack, le réglage des paramètres, l’édition dans le séquenceur et le réglage de tempo/signature rythmique. Vous pouvez annuler jusqu’à 10 actions.
Notez que seules les pistes (ainsi que leur contenu) sont copiées ou collées, et non leurs modules respectifs. Vous pouvez séparément copier et coller les modules sur l’autre morceau.
(Windows) enfoncée, et appuyez sur [Z]. L’action à annuler est indiquée près de la commande Undo, dans le menu Edit. Par exemple, si votre dernière action consistait à supprimer certains modules du rack, le menu Edit indique “Undo Delete Devices”.
Pour rétablir une action annulée (“annuler l’annulation”), sélectionnez la commande “Redo” dans le menu Edit ou maintenez la touche [Commande] (Mac) ou [Ctrl] (Windows) enfoncée et appuyez sur [Y].
D Lorsque vous collez des groupes et événements de séquenceur, ils s’affichent au niveau de la position de la tête de lecture, sur leur(s) piste(s) d’origine. Si vous avez supprimé les pistes d’origine ou si vous collez dans un autre morceau Reason, de nouvelles pistes sont créées en conséquence.
La coupure s’applique aux pistes, aux groupes et événements du séquenceur, aux modules et aux Patterns.
Cela remplace le Pattern sélectionné par celui du presse-papier.
Notez que tout Pattern présent sur cet emplacement sera remplacé !
également de supprimer (vider) le Pattern sélectionné dans un module à Patterns.
Lorsqu'une section est active, elle est entourée d’un mince cadre dans la fenêtre du document. Pour activer la section souhaitée, cliquez dedans.
à des échantillons. Comme les Patches, les échantillons peuvent exister sous forme de fichiers indépendants sur le disque dur ou d’éléments dans un ReFill. Cependant, si les fichiers d’échantillons ont été déplacés ou renommés après la sauvegarde du Patch, les références du Patch au fichier d’échantillon sont inexactes. Si c’est le cas lorsque vous sélectionnez un Patch, le programme vous le signale. Vous pouvez alors choisir de localiser manuellement les fichiers manquants, de demander au programme de rechercher les fichiers dans la base de données et dans les ReFills ou de continuer malgré les sons manquants.
Cette option du menu permet d’ajouter une boucle au module Dr.Rex sélectionné. Les fichiers à importer peuvent être au format REX, RCY ou REX2. Le chargement d’un nouveau fichier REX remplace tout fichier alors chargé. (l’échantillon sélectionné le plus bas dans la liste du Browser) est chargé dans la Keyzone, et les autres échantillons seront chargés dans la mémoire d’échantillons.
D Wave (.wav) Format audio standard sur plate-forme PC. 1. Vérifiez que la section d’édition des échantillons est bien ouverte en cliquant sur la petite flèche située en bas à gauche. Si elle est refermée, vous ne pourrez sélectionner que des Patches NN-XT. 2. Utilisez le sélecteur d’échantillons pour ajouter un ou plusieurs échantillons. Les échantillons sont placés dans des zones séparées et sont répartis sur toute l’étendue du clavier.
1. Sélectionnez un canal de la boîte à rythme en cliquant sur sa touche Select.
1. Sélectionnez tous les échantillons qui vont ensemble et chargezles en une seule fois à l’aide du sélecteur d’échantillons. L’un des échantillons est chargé dans une Keyzone s’étendant sur la totalité du clavier, et le reste résidera dans la mémoire d’échantillons.
Cet élément du menu peut également être utilisé pour ajouter un échantillon à une Keyzone de Key Map dans l’échantillonneur NN-19. 1. Sélectionnez une Keyzone. Elle peut être vide ou contenir un échantillon, cela n’a pas d’importance pour l’instant. 2. Utilisez le sélecteur d’échantillons pour ajouter un ou plusieurs échantillons (voir ci-dessous). Voici ce qui se produit : D Si la zone contenait un échantillon avant chargement, celui-ci est remplacé, à la fois dans la zone et dans la mémoire d’échantillons, à moins que l’échantillon soit également utilisé dans une autre Keyzone.
Les échantillons en mémoire sont arrangés automatiquement de sorte que : D Chaque échantillon est placé correctement en fonction de sa hauteur de référence et est accordé selon les informations du fichier d’échantillon. La plupart des programmes d’édition audio peuvent sauvegarder des informations de hauteur de référence dans le fichier. D Chaque échantillon est placé au centre de sa Keyzone. La hauteur de référence se situe toujours au centre de chaque zone. Chaque Keyzone s’étend donc de part et d’autre de la hauteur de référence de l’échantillon. Il n’est pas nécessaire de régler manuellement les limites supérieure et inférieure d’une Keyzone !
1. Sélectionnez tous les échantillons qui vont ensemble et chargezles en une fois, à l’aide du sélecteur d’échantillons. L’un des échantillons est chargé dans une Keyzone s’étendant sur la totalité du clavier, et le reste résidera dans la mémoire d’échantillons.
Si aucune information n’est enregistrée sur le fichier et que le nom de fichier n’indique aucune hauteur, servez-vous de votre oreille ! Jouez l’échantillon sur différentes sections du clavier et déterminez laquelle offre le son le plus “naturel”. Tant que vous êtes dans la zone globale de la hauteur de référence, le résultat devrait être satisfaisant. Vous pouvez toujours ajuster cela par la suite. 3. Sélectionnez l’échantillon suivant à l’aide du bouton Sample, puis répétez l’étape précédente. Procédez ainsi pour les différents échantillons.
Cette commande est destinée au module NN-19. Elle supprime la Keyzone sélectionnée de la Key Map.
Assurez-vous éventuellement que la section ne contienne pas encore de notes afin d’éviter toute confusion. 3. Sélectionnez le module Dr.Rex de sorte qu’il soit actif.
L’échantillon est supprimé de la zone et de la mémoire d’échantillons.
Le programme crée alors une note pour chaque coupe sonore, positionnée selon le Timing des coupes. La hauteur des notes est déterminée par pas d’un demi-ton, la première note étant sur le C1, la seconde sur le C# 1, etc. Une hauteur est attribuée à chaque coupe sonore. Si la section entre les Locators est plus longue que la boucle, les notes de la boucle sont répétées jusqu’à la fin de la section.
2. Réglez les Locators gauche et droit sur la plage souhaitée. Si la plage est plus longue que le(s) Patterns), les données sont répétées jusqu’à ce que la plage soit remplie. 3. Sélectionnez le module de type Pattern de sorte qu’il soit actif. 4. Dans le menu Edit, lancez la commande “Copy Pattern to Track”. Des notes sont créées entre les Locators, selon le Pattern sélectionné.
Sinon, le séquenceur principal et le séquenceur à Pattern joueront simultanément les sons de batterie. D Si vous avez copié un Pattern Matrix, vous devez connecter la piste à un module d’instrument (comme le module initialement contrôlé par Matrix), car Matrix ne produit aucun son par lui-même. De plus, vous pouvez déconnecter Matrix (ou même le supprimer) afin d’éviter que Matrix et les notes du séquenceur jouent en même temps.
Ces éléments du menu sont utilisés respectivement sur les modules Redrum et Matrix. Les fonctions Shift Pattern déplacent les notes d’un Pattern d’un pas vers la gauche ou la droite.
Ces éléments du menu sont utilisés sur le module Redrum. Les fonctions Shift Drum déplacent les notes de l’instrument sélectionné d’un pas vers la gauche ou vers la droite.
Ces éléments du menu sont utilisés sur le module Matrix. Les fonctions Shift Pattern transposent toutes les notes d’un Pattern d’un demiton vers le haut ou vers le bas.
La fonction Alter Pattern modifie les Patterns existants. Notez que le Pattern ne doit pas être vide : utiliser la fonction Alter sur un Pattern vide n’a aucun effet.
Cependant, si un module est déjà dans le rack, vous pouvez le “forcer” à être automatiquement affecté en le sélectionnant puis en sélectionnant cet élément du menu. Pour plus de détails sur les règles d’affectation automatique, voir page 37.
Cette fonction déconnecte toutes les connexions audio et CV/Gate du/des module(s) sélectionné(s).
Redrum ou Matrix, vous pouvez convertir toute la piste en notes :
Cette fonction permet de grouper une sélection d’événements en mode Arrangement : 1. Sélectionnez les événements à grouper. Les bandes sélectionnées n’ont pas d’importance - toutes les notes, programmations de Patterns et tous les contrôleurs de la sélection seront inclus dans le groupe. D Si vous sélectionnez les événements sur plusieurs pistes, un groupe sera créé pour chaque piste. Chaque groupe peut uniquement contenir les événements d’une piste. 2. Si vous souhaitez que le groupe ait une longueur spécifique, activez la fonction Snap et sélectionnez une valeur Snap adaptée. Il est souvent pratique de créer des groupes d’une ou plusieurs mesures.
2. Sélectionnez “Convert Pattern Track to Notes” dans le menu Edit ou dans le menu contextuel de la piste. Pour chaque mesure, le Pattern correspondant est converti en notes sur la piste (mêmes règles que pour la fonction “Copy Pattern to Track”). La lecture de la piste est identique à la lecture du module à Patterns avec les changements de Patterns (dont réglage Enable Pattern Section). D Tous les changements de Patterns sont ensuite automatiquement supprimés de la piste.
• Tous les groupes ayant le même contenu sont sélectionnés dans le mode Arrangement.
En effet, sinon les notes Matrix et celles du séquenceur seraient lues simultanément.
Vous pouvez créer votre propre groove et l’appliquer grâce à la quantisation groove :
Le groove peut avoir n’importe quelle longueur, mais il est généralement pratique qu’il soit long d’une ou deux mesures.
Sélectionnez “Clear Automation” pour supprimer toutes les valeurs de contrôleur de la sous-piste. Ensuite, le message “Not Automated” s’affiche.
Dans Reason, voici comment utiliser la fonction de quantisation : 1. Sélectionnez les notes à quantiser. Seules les notes sont modifiées, donc vous pouvez sélectionner des groupes ou des pistes entières si vous le souhaitez. 2. Déroulez le menu Quantize de la barre d’outils du séquenceur et sélectionnez une valeur de quantisation. Ce réglage détermine les valeurs de notes vers lesquelles les notes seront déplacées lors de la quantisation. Par exemple, si vous sélectionnez les doubles-croches, toutes les notes seront déplacées sur (ou près de) la doublecroche la plus proche. 3. Sélectionnez une valeur au menu déroulant Quantize Strength. Ce pourcentage détermine le taux de déplacement de chaque note. Si vous sélectionnez 100 %, les notes seront placées sur les valeurs de quantisation les plus proches. Si vous sélectionnez 50%, les notes ne seront déplacées que de la moitié du trajet, etc. 4. Cliquez sur la touche Quantize ou sélectionnez “Quantize Notes” dans le menu Edit. Les notes sélectionnées sont quantisées.
Procédez comme indiqué ci-dessous : 1. Sélectionnez les événements auxquels vous souhaitez appliquer les éditions. Les fonctions Change Events sont principalement appliquées aux notes, mais la fonction Scale Tempo affecte également les contrôleurs et les changements de Patterns (voir ci-dessous). 2. Sélectionnez Change Events dans le menu Edit ou dans le menu contextuel des événements sélectionnés. La boîte de dialogue Change Events s’affiche. 3. Réglez l’une des fonctions de la boîte de dialogue, puis cliquez sur la touche Apply (Appliquer). Tous les réglages peuvent être réalisés à l’aide des doubles flèches ou en cliquant dans un champ et en saisissant une valeur numérique. Les fonctions sont décrites ci-après. 4. Si vous le souhaitez, effectuez d’autres réglages de la même manière. Vous pouvez utiliser les commandes de la barre de transport tandis que la boîte de dialogue est ouverte. Cela vous permet de lire les événements afin de consulter les modifications apportées. 5. Lorsque vous avez terminé, fermez la boîte de dialogue.
D Le champ Add permet d’ajouter une valeur fixe à la vélocité. Pour soustraire une valeur, sélectionnez une valeur négative. Notez que la plage de vélocité disponible est de 0-127. Ajouter une valeur à une note dont la vélocité est déjà 127 ne produit aucun effet. D Le champ Scale vous permet de modifier les valeurs de vélocité selon un pourcentage choisi. Un facteur supérieur à 100 % augmente les valeurs de vélocité, mais cela agrandit aussi la différence entre notes douces et notes fortes. Un facteur inférieur à 100 % diminue les valeurs de vélocité, mais cela diminue aussi la différence entre notes douces et notes fortes. D En combinant les fonctions Add et Scale, vous pouvez régler la “dynamique” des notes de plusieurs manières. Par exemple, en utilisant un facteur Scale inférieur à 100 % et en ajoutant une valeur Add adaptée, vous pouvez “compresser” les valeurs de vélocité (diminuer la différence entre les valeurs de vélocité sans diminuer la vélocité moyenne).
Cette fonction permet d’accroître (Scale supérieur à 100 %) ou de diminuer (Scale inférieur à 100 %) la vitesse de lecture des événements sélectionnés. Mode d’opération : modification de la position des événements (depuis le premier événement sélectionné) et réglage de la longueur des notes de manière appropriée.
Par exemple, si vous avez sélectionné des notes dans un intervalle de hauteur donné, les notes modifiées restent dans ce même intervalle. De même, la fonction Alter Notes n’applique que les valeurs de vélocité et les longueurs de notes déjà utilisées dans la sélection. D’une certaine manière, la fonction “redistribue” aux différentes notes les propriétés existant dans la sélection.
✪ Cette fonction est particulièrement utile avec les boucles REX. Sélectionnez des notes sur une piste Dr. Rex et utilisez la fonction Alter Notes pour créer des variations instantanées, sans perdre le Timing ni le sens rythmique de la boucle !
Cette commande est destinée au module échantillonneur NN-XT et permet de recharger un échantillon. Lorsque vous la lancez, toutes les modifications effectuées par le biais des paramètres de réglage simples sur un échantillon chargé sont aussitôt annulées. Vous revenez alors sur l’échantillon d’origine.
200 % et 50 %, respectivement. Il s’agit probablement des valeurs les plus utilisées. Elles simulent un tempo deux fois plus rapide ou deux fois plus lent.
(y compris les références aux échantillons qu’elles peuvent contenir). Pour créer ensuite une réplique parfaite des zones copiées, lancez simplement la commande “Paste Zones”. Sachez que vous pouvez également copier/coller des zones entre différents modules NN-XT.
Cette commande est destinée au module échantillonneur NN-XT. Si vous avez copié des zones sélectionnées via la commande “Copy Zones”, il suffit de lancer la commande “Paste Zones” pour insérer des répliques exactes de ces zones à la suite de celles déjà présentes dans la Key Map.
Les zones dupliquées font référence aux mêmes échantillons que leurs zones d’origine. Elles reprennent par ailleurs la même tessiture et les mêmes réglages.
Les zones sélectionnées sont alors classées de haut en bas en partant de la tessiture la plus grave. Si plusieurs zones partagent la même tessiture, elles sont triées selon leur plage de vélocité.
Cette commande est destinée au module NN-XT et permet de trier les zones sélectionnées d’un même groupe par ordre décroissant selon leur plage de vélocité. Les zones sélectionnées sont alors classées de haut en bas en partant de la valeur de vélocité minimum “Lo Vel” la plus faible. Si plusieurs zones partagent la même plage de vélocité, elles sont triées selon leur tessiture.
Cette commande est destinée au module échantillonneur NN-XT. Elle permet de rassembler les zones sélectionnées au sein d’un même groupe.
Les zones peuvent être discontiguës. Quelle que soit leur position d’origine dans la colonne des échantillons, toutes les zones sélectionnées seront ensuite placées les unes à la suite des autres.
3. Lancez la commande “Copy Parameters to Selected Zones”. Toutes les zones sélectionnées reprennent alors les mêmes réglages.
Les zones sont alors regroupées. Sachez qu’il y a toujours au moins un groupe, puisque les zones créées sont toujours groupées par défaut.
NN-XT dispose d’une fonction de détection automatique de la hauteur des échantillons. Cette fonction est particulièrement pratique pour les échantillons dont vous n’avez pas effectué vous-même l’enregistrement ou ceux dont la hauteur d’origine n’est pas spécifiée.
La hauteur de référence est toujours placée au centre de la tessiture. Autrement dit, le point de contact entre deux zones se trouve également à équidistance entre les deux hauteurs de référence. Si plusieurs zones partagent la même hauteur de référence, elles sont affectées selon leur tessiture.
Cette commande est destinée au module échantillonneur NN-XT. Elle permet de configurer des Crossfades de vélocité afin d’assurer des transitions parfaitement fluides entre les zones qui se chevauchent. Pour réaliser un Crossfade, il faut définir les valeurs de Fade In et de Fade Out des zones qui se chevauchent.
40. Au-delà de cette valeur, son volume baisse progressivement.
Jusqu’à une vélocité de 80, le volume de cette zone monte progressivement. À partir de 80, la zone est jouée à plein volume. NN-XT peut se charger de configurer automatiquement le Crossfade. Procédure :
2. Sélectionnez les zones. Vous pouvez sélectionner autant de zones que vous le souhaitez (et pas seulement deux zones qui se chevauchent).
NN-XT analyse les zones qui se chevauchent et en détermine automatiquement les valeurs de Fade In et de Fade Out à affecter aux zones.
Vous avez alors trois options : • Vous fier aux indications de hauteur intégrées aux fichiers. • Régler manuellement la hauteur de référence (et l’accordage) des échantillons. • Faire analyser automatiquement la hauteur de référence des échantillons par la commande “Set Root Notes from Pitch Detection”.
3. Lancez ensuite la commande Automap Zones. Toutes les zones sélectionnées sont alors réorganisées de la façon suivante : D Les zones sont triées à l’écran selon leur hauteur de référence (de haut en bas, en partant de la note la plus grave).
Au moins une zone doit avoir une plage de vélocité partielle (voir page 168). D Il ne faut pas que les zones se chevauchent complètement.
Normalement, si vous maintenez un moment le pointeur de la souris sur un paramètre de module, une info-bulle affiche le nom et la valeur en cours du paramètre. Si vous désactivez cette option, l’info-bulle ne s’affiche pas.
Si un paramètre est automatisé dans le séquenceur, par défaut ce statut est signalé par un cadre de couleur autour du paramètre, en façade du module. Si vous désélectionnez cette option, l’automation ne sera pas signalée.
Au démarrage de Reason, et à chaque fois que vous sélectionnez l’option “New” du menu File s’ouvre un morceau par défaut. Le morceau par défaut “standard” contient quelques modules. La section Default Song vous permet de choisir précisément l’aspect de ce morceau par défaut au moyen des choix suivants : • • Reason. Ainsi, si vous créez de nombreux morceaux partageant la même architecture et les mêmes modules, vous gagnerez du temps en établissant un modèle de morceau prédéfini reprenant tous les réglages en question.
Splash ou non lorsque vous recherchez un morceau ou un ReFill. De plus, si cette option est désactivée, les illustrations Splash des morceaux ne seront pas affichées lorsque vous ouvrez les morceaux.
En général, le morceau par défaut peut contenir certains modules fréquemment utilisés voire certains Patterns. Vous pouvez également y effectuer certaines affectations spéciales entre modules, ou encore ajouter des données dans le séquenceur.
5. Allez sur la page General et, dans la section “Default Song”, cochez la case “Custom”.
En outre, plus vous utilisez la puissance de traitement pour créer de l’audio, moins il en reste pour l’interface utilisateur, ce qui induit une performance plus lente en matière de graphiques et de dynamique générale. Le réglage CPU Usage Limit vous permet de spécifier une limite à l’utilisation de la puissance du processeur pour la création de données audio. La capacité restante est réservée à l’interface utilisateur et aux graphiques. Réglez ce paramètre de manière à disposer d’une marge suffisante, même lors de la lecture d’un morceau très exigeant.
Reason peut relire les échantillons à n’importe quelle résolution ou presque. Il peut donc relire en 24 bits des échantillons 24 bits chargés dans un module échantillonneur ou dans Redrum. Si vous utilisez des échantillons de ce type et souhaitez que Reason les relise à leur résolution d’origine, cochez la case Use High Resolution Samples. Une fois cette case cochée (et si votre carte audio vous le permet), Reason va relire les échantillons haute résolution à leur résolution d’origine. Par contre, si elle n’est pas cochée, Reason relit tous les échantillons en 16 bits, quelle que soit leur résolution d’origine.
32 bits à virgule flottante) et probablement une meilleure compatibilité avec d’autres fonctionnalités du périphérique, comme les sorties multiples. D En l’absence de pilote ASIO spécifique, vous devez sélectionner le pilote Direct Sound du périphérique audio. Ainsi, Reason communique avec le périphérique à l’aide de Direct Sound (fourni avec le pack Microsoft DirectX). Pour que cela soit possible, DirectX doit être installé sur votre ordinateur et il doit y avoir un pilote Direct Sound pour le périphérique audio.
“CoreAudio”. Sélectionnez le pilote correspondant au périphérique audio que vous souhaitez utiliser (les connecteurs audio intégrés ou un périphérique audio que vous avez installé). D D’autres options peuvent être disponibles, principalement destinées à assurer une compatibilité avec toutes les configurations matérielles/logicielles possibles. Utilisez ces options uniquement en cas de besoin.
Cette solution utilise les extensions Windows Multimédia, qui gèrent l’audio, le MIDI, etc. L’utilisation de MME produit souvent des temps de latence plus importants (voir ci-après).
En l’absence de pilote ASIO spécifique pour votre périphérique audio, utilisez Apple Sound Manager (protocole audio fourni avec Mac OS). C’est alors par le biais de Sound Manager que Reason communiquera avec le périphérique audio. D Si vous souhaitez utiliser les sorties audio intégrées du Mac, sélectionnez l’option “SM Built-in”. D Si vous êtes équipé de périphériques audio supplémentaires (enceintes USB, par exemple), veuillez sélectionner l’option “SM Nom du périphérique” (“Nom du périphérique” correspond au nom de votre périphérique audio).
Ce paramètre indique le nombre de canaux audio (sorties) que peut gérer le périphérique audio en cours de sélection. Sur une carte stéréo normale, il s’agira généralement de “2” canaux. Si votre carte audio est équipée de sorties multiples et que son pilote ASIO ou CoreAudio est sélectionné, la touche “Channels” devient accessible. Le fait de cliquer sur la touche “Channels” permet de sélectionner les canaux de sorties (paires stéréo) à activer ou non. Les sorties actives sont reprises sur l’interface de communication Hardware Interface de Reason.
Si la latence est importante, vous constatez que le son est retardé lorsque vous ajustez les réglages en façade des modules (par exemple, si vous baissez le volume d’un module, vous n’entendez la baisse du volume qu’une fois le temps de latence écoulé). Par conséquent, il est préférable de régler un temps de latence aussi faible que possible. Lorsque vous sélectionnez un pilote, son temps de latence est automatiquement affiché dans le coin inférieur gauche de la boîte de dialogue Preferences-Audio. Selon le périphérique audio et le pilote, vous aurez peut-être la possibilité de régler cette valeur : D Si vous utilisez Reason sous Windows via un pilote Direct Sound ou MME, ou sous Mac OS X via un pilote CoreAudio, vous pouvez ajuster la latence à l’aide du curseur Buffer Size ou des flèches haut/bas. Les valeurs minimum et maximum varient en fonction du pilote. D Si vous utilisez un pilote ASIO spécifiquement conçu pour le périphérique audio, vous pouvez généralement effectuer les réglages en cliquant sur la touche ASIO Control Panel. Cela ouvre le panneau de configuration du pilote ASIO du périphérique, qui peut ou non contenir les paramètres de réglage du temps de latence. Pour cela, il faut généralement modifier le nombre et/ou la taille des mémoires tampon (moins il y a de mémoires tampon et plus elles sont petites, plus le temps de latence est réduit). Plus plus de détails, consultez la documentation du périphérique audio et de ses pilotes ASIO. D Si vous utilisez Reason sous Mac via Sound Manager, il n’est pas possible de modifier la latence. Pourquoi ne pas régler directement le temps de latence au minimum ? Car cela risque de poser des problèmes à la lecture (clics, pops, décrochages, etc.). Plusieurs raisons techniques justifient ces problèmes, la principale étant que plus les mémoires tampons sont petites (faible latence), plus la puissance de traitement réclamée au processeur augmente. Ainsi, plus votre morceau Reason exige de puissance de traitement (i. e. plus vous utilisez de modules), plus la latence minimum devra être élevée pour éviter les problèmes de lecture.
Il est ensuite sauvegardé avec le reste de vos préférences, il n’est donc pas nécessaire de recommencer ce réglage. Procédure : 1. Configurez l’autre application de sorte qu’elle génère un clic régulier, sur les notes ou les croches, de préférence avec un son distinct sur le temps fort. Ce clic peut provenir d’un métronome interne ou d’une source MIDI. Si vous utilisez une source MIDI, assurezvous que la source choisie a un Timing MIDI stable. 2. Configurez Reason de sorte qu’il joue un rythme similaire à celui de l’autre application. Vous pouvez par exemple utiliser le module Redrum pour cela. 3. Lancez les deux applications en synchronisation. 4. Assurez- vous que le niveau d’écoute des deux applications est à peu près identique. 5. Dans la fenêtre Preferences de Reason, sélectionnez la page Audio. 6. Réglez le paramètre “Latency compensation” jusqu’à ce que les “clics” des deux sources soient exactement synchronisés. 7. Refermez ensuite la fenêtre Preferences de Reason.
Le port d’entrée MIDI “Sequencer” est le port de réception MIDI “standard”. C’est celui que vous devez utiliser si vous souhaitez utiliser le séquenceur de Reason. Lorsque vous avez sélectionné votre interface MIDI au menu déroulant Sequencer Port (ainsi que le canal de réception), vous pouvez diriger les données MIDI reçues vers n’importe quel module en cliquant simplement sur la colonne “In” à gauche d’un nom de piste dans la liste des pistes.
Cependant, nous ne pouvons pas garantir que cette tentative de donner priorité à l’entrée MIDI fonctionne sur tous les systèmes et avec toutes les interfaces MIDI. Si vous rencontrez des problèmes en matière de MIDI, essayez de désactiver cette option.
Consultez le chapitre “Synchronisation” pour plus d’informations.
Les morceaux et les Patches Reason peuvent contenir des références à des fichiers situés sur votre disque dur, comme des fichiers d’échantillons. Pour mémoriser l’emplacement de tous les fichiers, Reason utilise une “base de données”. Si vous conservez vos fichiers Reason dans la base de données, Reason peut mettre à jour les chemins des fichiers, rechercher automatiquement les fichiers manquants, etc. Cette base de données se compose d’un maximum de quatre dossiers différents sur le disque (plus tous leurs sous-dossiers). Pour spécifier les dossiers à utiliser comme base de données, procédez comme ceci :
4. Si vous le souhaitez, spécifiez les chemins 2 à 4 de la même manière. Généralement, il est suffisant de spécifier un seul trajet, car tous les dossiers sous-jacents sont automatiquement inclus dans la base de données. Exploitez les trajets supplémentaires si vous utilisez plusieurs disques durs, des lecteurs de CD-ROM, etc. Lorsque vous ajoutez des fichiers sonores ou que vous sauvegardez des fichiers Reason, vous devez les placer dans la base de données (sous l’un des chemins spécifiés).
D Pour créer une nouvelle piste de séquenceur, déroulez le menu Create et sélectionnez Sequencer Track. La nouvelle piste s’affiche sous la piste sélectionnée, dans la liste des pistes. Par défaut, elle n’est connectée à aucun module. D Vous pouvez également créer une autre piste de séquenceur spécialement pour un module en utilisant la commande Create Sequencer Track for Device du menu contextuel du module. Cela fonctionne de la même manière que la création d’un nouveau module : la nouvelle piste est connectée au module et porte le même nom.
Pour créer un nouveau module, sélectionnez la commande souhaitée dans le menu Create. D Le nouveau module est directement inséré sous le module en cours de sélection dans le rack. Si aucun module n’est sélectionné, le nouveau module est inséré en bas du rack. D Lorsque vous insérez un nouveau module, Reason essaie de l’affecter de manière logique. D Une nouvelle piste est automatiquement créée dans le séquenceur et affectée au nouveau module. La piste porte le même nom que le module. L’entrée MIDI est aussi automatiquement affectée à la nouvelle piste, ce qui vous permet immédiatement d’utiliser le module créé par MIDI.
MIDI externe, comme spécifié dans la fenêtre Preferences. Le réglage de tempo de la barre de transport n’est pas pris en compte. Reason joue sur le tempo des signaux d’horloge MIDI reçus.
Vous pouvez utiliser n’importe quelle touche ou une combinaison [Shift] plus une autre touche. D Appuyez simplement sur la touche (ou combinaison de touche) souhaitée pour contrôler le paramètre à distance. Le champ “Key Received” indique momentanément qu’il “acquiert” les raccourcis clavier. Ensuite, la boîte de dialogue affiche le nom de la touche choisie. Si vous avez utilisé la touche [Shift], l’option située sous le mot Shift dans la boîte de dialogue est sélectionnée.
Options, les paramètres affectés sont dotés d’insignes indiquant leur raccourci clavier. Toutefois, dans ce mode, vous ne pouvez pas utiliser Reason normalement, car tous les paramètres sur lesquels vous cliquez vont ouvrir la boîte de dialogue Key Remote. Ce mode est principalement destiné pour afficher les paramètres disponibles et les affectations en cours. D Une autre manière d’affecter des commandes au contrôle du clavier consiste à ne pas sélectionner la fonction “Edit Keyboard Remote” dans le menu Options, et simplement d’effectuer un [Ctrl]-clic (Mac)/clic droit (Windows) sur le paramètre à contrôler à distance. Cela ouvre un menu déroulant comprenant notamment l’option “Edit Keyboard Remote”. Sélectionnez-la pour ouvrir la boîte de dialogue Key Remote. Ainsi, il n’est pas nécessaire d’activer/désactiver le mode Edit depuis le menu Options lorsque vous savez qu’un paramètre est assignable.
Cette option permet d’alterner entre les vues avant et arrière du rack. Le raccourci clavier [Tab] donne le même résultat.
Le champ “MIDI Received” clignote momentanément pendant que vous tournez le potentiomètre. Ensuite, la boîte de dialogue affiche le numéro de contrôleur et son canal de transmission.
Lorsque les cordons sont masqués, les connexions sont signalées par la coloration des connecteurs. Répétez la procédure ci-dessus pour afficher de nouveau les cordons.
Le paramètre sélectionné est doté d’un insigne affichant le numéro de contrôleur et le canal MIDI utilisé.
Il n’est pas indispensable d’utiliser cette procédure - voir ci-dessous.
Si l’option Edit MIDI Remote Mapping est activée (sélectionnée) dans le menu Options, les paramètres affectés sont signalés par un insigne et les flèches signalent les paramètres affectables. Toutefois, dans ce mode, vous ne pouvez utiliser Reason normalement car chaque paramètre sur lequel vous cliquez ouvre la boîte de dialogue MIDI Remote. Le mode Edit fournit surtout une vue d’ensemble des paramètres et les affectations en cours.
Il est possible de vérifier à quel module un connecteur est relié, ce qui s’avère pratique lorsque les câbles sont masqués ou si les modules connectés sont très éloignés dans le rack : D Lorsque vous positionnez le pointeur sur un connecteur, une infobulle s’affiche après un instant, indiquant le module et le connecteur de destination de la connexion.
Lorsque cette option est activée, les modes Arrangeur et Édition du séquenceur défilent en même temps que la tête de lecture, durant la lecture. Lorsque l’option est désactivée, les modes ne défilent pas automatiquement.
Lorsque vous êtes inscrit, vous pouvez télécharger des sons gratuits, communiquer sur Internet avec d’autres utilisateurs de Reason et envoyer des morceaux sur Internet afin que les autres puissent les entendre !
Cette commande ouvre une boîte de dialogue vous informant de la version du programme et des personnes qui l’ont créée.
Cette commande ouvre la rubrique d’aide sur l’onglet Rechercher.
D La qualité du périphérique en charge du son. Sur PC, il s’agit de la carte son ; sur Mac, du circuit audio interne ou de la carte son installée. Ne vous fiez pas uniquement aux indications “16 bits, 44,1 kHz, qualité CD”. La qualité sonore d’un périphérique audio dépend en fait de plusieurs facteurs : sa fréquence d’échantillonnage, sa bande passante, du rapport signal/bruit, de la distorsion induite dans certaines situations, etc. En outre, sachez que certains produits sont susceptibles de provoquer des interférences avec d’autres éléments de l’ordinateur. De telles interférences peuvent générer du ronflement ou des sifflements. Comme vous pouvez le constater, il s’agit là d’une question complexe qu’il nous serait difficile de traiter de façon exhaustive dans ce manuel. Il existe un grand nombre d’ouvrages et de revues traitant de ce sujet et susceptibles de vous éclairer sur la question. Notre seul conseil : choisissez votre périphérique audio avec soin.
Chaque application audio génère ses propre types de données. Ces blocs de données sont transmis à la carte son où ils sont stockés temporairement avant d’être convertis en signaux audio standard. Le lieu de stockage de ces données porte le nom de “mémoires tampon” ou “Buffers” (qui pourrait être comparé à une rangée de seaux, dans lesquels l’eau serait transvasée jusqu’à sa destination finale). Plus ces Buffers sont petits et plus leur nombre est réduit, plus le système devient réactif (latence plus faible). Cependant cette configuration exige davantage de l’ordinateur et du système. Si le système ne peut traiter le flux de données suffisamment vite, le signal audio sera entrecoupé à la lecture. Sachez également que le traitement audio s’ajoute aux autres traitements de l’ordinateur. Exemple : Sous Windows, un réglage du paramètre Output Latency donnant d’excellents résultats dans certaines circonstances peut s’avérer insuffisant lorsque vous essayez d’ouvrir des fichiers alors que des données sont en lecture, que vous basculez sur un autre programme, ou tout simplement lorsque vous essayez de lire un morceau trop lourd.
En règle générale, les synthétiseurs hardware offrent un temps de latence compris entre 3 et 7 ms (millièmes de seconde), tout au moins si l’instrument est conçu pour un public de professionnels. Sur un PC ou un Mac standard, la latence peut varier de 2 ms à 750 ms ! Cet écart est dû au fait que les ordinateurs et leurs systèmes d’exploitation peuvent être axés vers des usages différents et pas seulement la lecture audio. Une latence de 100 ms est ainsi largement suffisante pour les applications multimedia et les jeux, mais insuffisante pour jouer d’un instrument. • • • “latence” du système. Ce phénomène peut devenir problématique dans les applications en temps réel.
Ce temps tombant à 40 ms avec la même carte et un pilote DirectX. On arrive à de très bons résultats avec une carte à latence réduite et un pilote ASIO ; on tombe alors à 3 ms sous Mac OS comme sous Windows, un temps comparable à celui d’un synthétiseur dédié. L’idéal est d’utiliser un ordinateur MacIntosh puissant tournant sous Mac OS X et utilisant un pilote CoreAudio. Une telle configuration permet de faire tomber la latence à 1 ms ! C’est encore mieux que la plupart des synthétiseurs hardware dédiés !
Lorsque le séquenceur Reason lit un morceau, le Timing entre les notes reste parfait. Une fois le Pattern Reason ou le morceau en lecture, la latence n’a plus à être prise en considération. L’ordinateur continue de synchroniser le signal audio entre les temps avec une parfaite précision. Le Timing reste intact.
Rewire (maître) qui se charge du signal audio et de le jouer via la carte son. Cela signifie que c’est la latence du programme maître qui détermine le résultat final.
Système utilisé depuis Windows 3.0, c’est généralement ce type de pilote qui est installé dans le panneau de configuration et en Plug’n’Play. La plupart des sons système (comme le signal d’ouverture de Windows) sont lus via MME. •
Via un pilote DirectX ✪ Note : Le traitement audio sous Mac OS 9 offre une latence de 11 ms qui reste très stable en toutes circonstances. Les conseils présentés ci-après sont destinés aux utilisateurs sous Windows et aux utilisateurs sous Mac OS ayant installé une carte son additionnelle.
Latency pour pouvoir lire des morceaux très “lourds” sur votre ordinateur, mais sachez qu’il est également possible d’optimiser les morceaux. Voir chapitre “Optimisation des performances”.
L’utilisation d’une carte avec un pilote DirectX offre des temps de latence plus courts, compris entre 40 et 90 ms. Si vous utilisez DirectX 3 ou une version ultérieure, tous les programmes qui accèdent à la carte par DirectX et utilisent le système “Buffer secondaire” DirectX, peuvent l’utiliser simultanément. De plus, Reason peut alors jouer en arrière plan.
Ce point est lié à celui décrit ci-dessus. Cela n’est nécessaire que si l’ordinateur ne parvient pas à traiter le morceau que vous essayez de lire.
à 3 ms. Lorsque vous utilisez un pilote ASIO, un seul programme à la fois peut accéder à la carte son.
Lorsque vous utilisez Reason sous Windows, la vitesse d’horloge du processeur est un facteur déterminant pour le nombre de périphériques que vous pourrez utiliser simultanément sur la machine. Il existe néanmoins d’autres facteurs, méritant d’être pris en compte et en particulier celui des “calculs en virgule flottante”. Toutes les opérations audio sous Reason sont effectuées d’après des calculs en virgule flottante (calcul avec des valeurs décimales plutôt que non décimales et entières) pour garantir la meilleure qualité audio possible. Vous pouvez également obtenir une très bonne qualité audio avec un système à nombre entier, mais les calculs en virgule flottante s’avèrent plus efficace et plus précis. Les processeurs Intel Pentium sont particulièrement performants en termes de calculs en virgule flottante. D’autres processeurs meilleur marché sont conçus de telle sorte que leurs performances dans ce domaine sont diminuées, ce qui affecte celles des programmes. Notre conseil : ✪ Si vous envisagez d’acheter un ordinateur pour utiliser Reason, il est plus prudent de choisir un processeur Intel. Dans le cas contraire, choisissez au moins un processeur présentant de bonnes performances en termes de calculs en virgule flottante.
Macintosh Mac OS X Sous Mac OS X, les communications réalisées avec la plupart des périphériques audio peuvent être prises en charge par le protocole CoreAudio interne. D Par défaut, choisissez l’un des pilotes dont le nom commence par “CoreAudio”. Sélectionnez l’option correspondant au périphérique que vous souhaitez exploiter (les connecteurs audio intégrés ou un périphérique audio additionnel). D D’autres options peuvent être présentes, principalement afin d’assurer une compatibilité avec toutes les configurations matérielles/ logicielles possibles. Utilisez ces options uniquement en cas de besoin.
Il existe deux façons de lire des données audio sous Mac OS 9 : • Il existe assez peu de cartes son Mac passant par Sound Manager.
ASIO ne garantit un temps de latence plus court que si le fabricant de la carte son a tiré partie de cette technologie et de ses possibilités. • • •
Note : Pour pouvoir utiliser le protocole ASIO, vous devez ajouter le fichier du pilote ASIO dans le sous-dossier ASIO Drivers du dossier Reason. Si plusieurs programmes exploitent le protocole ASIO, vous devez faire une copie de ce pilote dans le dossier ASIO Driver de chacun de ces programmes.
Steinberg Media Technologies : www. steinberg. net.
“Remote” ne sont jamais enregistrés dans le séquenceur. Vous pouvez par contre les enregistrer dans le séquenceur si vous sélectionnez le port d’entrée MIDI “Sequencer”. Ils sont alors enregistrés avec toutes les autres données MIDI, comme si vous aviez réglé le contrôleur avec la souris.
Reason peut recevoir des messages MIDI par le biais du protocole ReWire 2. Cette procédure reprend exactement la même implantation MIDI que la procédure MIDI normale.
• • Veuillez vous reporter aux tableaux des fonctions MIDI pour connaître les possibilités exactes offertes par chaque module. Certains modules permettent d’affecter la molette de modulation, une pédale d’expression et un contrôleur de souffle à leurs paramètres depuis leur face avant.
Le Pitch Bend est implanté sur tous les modules qui justifient la transposition de notes par MIDI. Lorsque le Pitch Bend est implanté, vous disposez d’un réglage de la plage de Pitch Bend (Range) en façade.
Ces deux messages MIDI ne sont implantés sur aucun module.
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