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Téléchargez la notice de votre Compresseurs rotatifs au format PDF gratuitement ! Retrouvez votre notice COMPRESSEURS ROTATIFS RG - TECUMSEH et reprennez votre appareil électronique en main. Sur cette page sont publiés tous les documents nécessaires à l'utilisation de votre appareil COMPRESSEURS ROTATIFS RG de la marque TECUMSEH.
3 | Début de la compression et de l’aspiration
Il est à noter qu’un compresseur à Haute Pression dans la cuve mettra plus de temps pour atteindre les pressions normales de fonctionnement lors d’un démarrage à froid comparativement à un compresseur à Basse Pression dans la cuve. Ceci est lié d’une part au volume additionnel constitué par l’enveloppe du compresseur et d’autre part au réfrigérant piégé dans l’huile. En effet, celui-ci doit être totalement évaporé pour voir la pression de condensation atteindre son niveau de fonctionnement.
Ne jamais mettre le compresseur sous tension lorsque le couvercle de protection est démonté.
Les moteurs monophasés de nos compresseurs sont de type bi-pôles asynchrones et ils sont définis pour être utilisés avec différents kits de démarrage en fonction de leur application (PSC, CSR, CSIR). Se conformer aux indications données sur les fiches techniques de chaque produit. Il est recommandé d’utiliser les composants définis par Tecumseh Europe. Pour le raccordement électrique, se conformer au schéma électrique fourni avec le compresseur. Respecter le branchement des phases auxiliaire et principale afin d’éviter toute détérioration du moteur (voir étiquette ci-dessous).
La protection du moteur en température et en intensité est assurée par un protecteur thermique externe. Il est indispensable de le raccorder. Il coupera l’alimentation électrique du compresseur en cas de défaut. Il est à câbler suivant le schéma électrique fourni avec le compresseur.
Tous les compresseurs rotatifs dont la désignation débute par un "T" sont des compresseurs équipés d’un moteur triphasé. Les moteurs triphasés des compresseurs sont raccordés en étoile, et de ce fait, les résistances mesurées entre deux bornes correspondent aux résistances de deux enroulements. Se conformer aux indications données sur les fiches techniques de chaque produit. Il est recommandé d’utiliser les composants définis par Tecumseh Europe. Pour le raccordement électrique, se conformer au schéma électrique fourni avec le compresseur.
L’alimentation des compresseurs rotatifs en triphasé nécessite quelques précautions, ces compresseurs fonctionnant pour un seul sens de rotation. ATTENTION : Si le sens de rotation est incorrect, le compresseur ne produira pas de froid et sa durée de vie en sera réduite. Toutefois, un temps de test relativement court peut être toléré. Afin de satisfaire à cette exigence, nous vous recommandons notre détecteur de phase référencé 8 535 136, composant que vous trouverez dans notre CD-Rom Pièces de Rechange et Accessoires.
La protection du moteur en température est assurée par un protecteur thermique externe. Il est indispensable de le raccorder. Ce protecteur ne possédant qu’un seul contact, il ne pourra pas être câblé sur l’alimentation électrique triphasée du compresseur (un moteur triphasé pouvant tourner avec seulement 2 phases actives). Il est nécessaire de le câbler dans la partie commande du compresseur, de telle sorte qu’il coupe son alimentation lors d’un défaut. Pour exemple, voir le schéma électrique fourni avec le compresseur. Pour toute protection contre les sur-intensités, contacter notre Service Assistance Technique.
Il est recommandé d’utiliser les suspensions définies par Tecumseh Europe (voir tableau ci-dessous). Les caoutchoucs naturels ou synthétiques sont sujets à des déformations permanentes lorsqu’ils sont exposés trop longtemps à des charges statiques. La rapidité de ce phénomène de déformation est accélérée lorsque celles-ci sont soumises à des efforts excessifs et / ou à des températures élevées. Il est nécessaire de faire une vérification régulière des suspensions, afin d’assurer la longévité de l’installation et de les changer si besoin pour garantir les qualités sonores du produit d’origine.
Le taux de compression en fonctionnement correspond au rapport entre les pressions absolues de condensation et d’évaporation. Les valeurs maximales à ne pas dépasser sont données dans le tableau ci-dessous. Un dépassement de ces valeurs entraînera une réduction de la durée de vie du compresseur, voire un arrêt de ce dernier. APPLICATION Conditionnement d’Air ou Pompe à Chaleur Froid Commercial Basse Pression Froid Commercial Haute Pression 10 cm, doit être au maximum de 127°C. Ceci correspond à la température maximum admissible.
Tous nos compresseurs rotatifs monophasés sont livrés avec un protecteur externe. La température maximum autorisée en fonctionnement est de 130°C, valeur mesurée par la méthode de variation de résistance. Méthode de mesure par variation de résistance : laisser l’application à l’arrêt dans un local dont la température est constante (température t1) pendant au minimum 8 heures. Mesurer la résistance R1 du bobinage à cette température t1. Pour les compresseurs triphasés, mesurer la résistance entre 2 bornes d’alimentation du compresseur. Après fonctionnement de l’application dans les conditions les plus difficiles envisagées, stopper la machine et mesurer immédiatement la nouvelle résistance du bobinage (R2). Pour les compresseurs triphasés, mesurer la résistance entre les 2 bornes d’alimentation du compresseur utilisées précédemment. La nouvelle température t2 du bobinage peut se déduire à partir de la formule suivante :
Cependant, il est nécessaire de limiter cette surchauffe afin de ne pas dépasser la température maximum de refoulement du compresseur ainsi que celle de son moteur (voir paragraphes 3.2 et 3.3).
Le rôle des tuyauteries frigorifiques est de permettre la circulation du fluide frigorigène entre les différents composants du système frigorifique considéré, ceci dans les conditions optimales pour un bon fonctionnement, c’est-à-dire : > > > Toutefois, assurer le retour d’huile au compresseur est un impératif afin de ne pas raccourcir sa durée de vie et d’optimiser son bon fonctionnement. Donc, toutes les tuyauteries constituant le circuit frigorifique doivent être conçues afin de ramener l’huile au compresseur. Tout devra être mis en œuvre pour éliminer les pièges à huile dans les tuyauteries, les composants du circuit et les échangeurs. Les règles de l’art de la profession devront être respectées. Devant la difficulté de gestion du retour d’huile dans un système multi-évaporateurs, nous conseillons d’intégrer le compresseur rotatif dans un système mono circuit uniquement.
4.2.1.1 Tuyauterie d’aspiration Elle a pour rôle de ramener au compresseur les vapeurs formées dans l’évaporateur. Les facteurs principaux à considérer sont : > la perte de charge dans le conduit d’aspiration, car elle entraîne une baisse de la puissance frigorifique puisqu’elle impose au compresseur de travailler à une pression d’aspiration inférieure à la pression d’évaporation, > un échauffement réduit des vapeurs, afin de limiter la température de refoulement, > des vitesses du fluide frigorigène suffisantes pour ramener l’huile au compresseur y compris à charge minimale, > interdire la migration de liquide vers le compresseur en fonctionnement et à l’arrêt. Il est impératif d’éviter tout retour d’huile, par à-coups, au compresseur en fonctionnement. En pratique, les tuyauteries d’aspiration sont généralement définies pour une perte de charge pouvant aller jusqu’à 1°C sur la température de saturation (évaporation).
Ceci a pour but d’empêcher l’écoulement naturel de liquide vers le compresseur pendant les phases d’arrêts. Par ailleurs, il faut éviter toute poche sur la tuyauterie d’aspiration, à proximité du compresseur, afin de ne pas avoir d’accumulations de liquide (huile ou réfrigérant ou mélange) et ainsi créer des coups de liquide intempestifs. Tuyauterie d'aspiration
“pump down”. Ce système impose l’installation d’une vanne solénoïde (LLSV) en amont du détendeur (EXV). La marche du compresseur est asservie à un pressostat Basse Pression. Avant l’arrêt de l’installation, la vanne solénoïde doit être fermée afin de vider l’évaporateur et ainsi transférer la charge de réfrigérant côté Haute Pression. Lorsque le niveau de la Basse Pression atteint le seuil de réglage du pressostat BP, celui-ci arrête le compresseur. Tout risque d’accumulation de fluide liquide à l’entrée du compresseur est ainsi éliminée. La tuyauterie d’aspiration peut alors descendre directement vers le compresseur.
> des pertes de charges à pleine charge raisonnable, > des vitesses suffisantes pour ramener l’huile au compresseur y compris à charge minimale, > pas de migration de liquide (huile ou réfrigérant ou les deux) vers le compresseur à l’arrêt.
La perte de charge dans la conduite de refoulement entraîne une légère diminution de la puissance frigorifique puisqu’elle impose au compresseur de travailler à une pression de refoulement supérieure à la pression de condensation.
être le point le plus froid du circuit (température la plus faible), un clapet anti-retour doit être installé en amont du condenseur afin d’isoler le condenseur par rapport au compresseur. Un tel clapet peut également présenter un avantage pendant les phases de démarrage dans le cas de différentiel de pression important. (voir § 4.4.2). Tuyauterie de refoulement
Elle a pour rôle de véhiculer le liquide du condenseur vers le détendeur. Les facteurs principaux à considérer sont : > le réchauffement du conduit, > des pertes de charges raisonnables. Dans cette partie du circuit frigorigène, l’huile et le frigorigène liquide étant miscibles, l’entraînement de l’huile ne pose pas de problème particulier. En revanche, le point important est l’alimentation de l’organe de détente en phase liquide. Il faut éviter tout échauffement du liquide frigorigène de quelque nature que ce soit, et contrôler les évolutions de la pression totale le long de cette canalisation. En effet, si un liquide est soumis à une pression inférieure à sa pression de vapeur saturante, il se vaporise. Pour assurer un fonctionnement correct de l’organe de détente, le liquide doit lui arriver d’une part sous une pression suffisante et d’autre part légèrement sous-refroidi. On conçoit aisément que la perte de charge dans cette tuyauterie doit être réduite pour deux raisons primordiales : > éviter la réduction du débit dans l’organe de détente, > éviter la vaporisation partielle du liquide avant l’organe de détente (perte de charge supérieure au sous-refroidissement). Les accessoires installés sur la ligne liquide tels que filtre déshydrateur, vannes solénoïdes, voyant liquide, etc, occasionnent eux aussi des pertes de charge qui peuvent être non négligeables. Les pertes de charge dans ce type de tuyauterie devront être limitées à 0,5°C.
La disposition normale des différents accessoires sur la ligne liquide est montrée sur les schémas ci-contre. Le filtre déshydrateur doit être à proximité de l’organe de détente de façon à le protéger des corps étrangers (impuretés). Il est monté en position verticale, sortie vers le bas, pour une meilleure alimentation de l’organe de détente. Le voyant liquide est positionné entre le déshydrateur et l’organe de détente afin d’indiquer : > la présence de vapeur, > le niveau d’humidité résiduel.
• Les brasures doivent répondre aux recommandations de la norme NF EN 378-2. • Prendre les précautions nécessaires lors des opérations de découpe ou formage des tubes afin d’éviter de contaminer le système par des copeaux, particules détachables, etc. Attention à ce que le flux de brasage ne pénètre pas dans le circuit.
Les compresseurs rotatifs, contrairement à la majorité des compresseurs alternatifs, sont montés sans suspensions internes. Un équilibrage interne spécifiquement étudié, ainsi que les suspensions externes permettent de limiter les vibrations du compresseur. Toutefois, une partie de ces dernières sont transmises aux tuyauteries d’aspiration et de refoulement. Il est donc recommandé d’utiliser des lyres de découplage afin de ne pas les transmettre au reste de l’installation. Il est conseillé d’utiliser du tube cuivre recuit et non pas du cuivre étiré à froid. Une proposition de conception de lyres en fonction de la famille du compresseur et de son utilisation est résumée dans les dessins en annexe (voir p. 27). Les formes générales peuvent être aménagées en fonction de vos outillages. Il est cependant recommandé de conserver l’encombrement proposé. Les diamètres recommandés pour les lyres de découplage sont de 3/8 inch pour l’aspiration et 1/4 inch pour le refoulement. Un soin particulier devra être donné à la réalisation du circuit frigorifique, ceci dans le respect des règles de l’art, afin de garantir le retour d’huile au compresseur.
Pour un bon fonctionnement de l’installation et la garantie de la longévité du compresseur, il est recommandé de déterminer les tuyauteries à partir des vitesses indiquées dans le tableau ci-dessous. ASPIRATION Connections
Le choix de la tuyauterie s’effectuera donc en accord avec les plages de vitesses recommandées dans le tableau ci-dessus, pour un modèle de compresseur et un type de liaison donnés (tuyauterie d’aspiration, de refoulement ou liquide).
DIAMETRE INTERNE (mm)
> la température d’évaporation, > la température de condensation, > la température du liquide sous-refroidi à l’entrée du tube capillaire. Ces paramètres étant très variables en fonction du régime de marche, il est très difficile de déterminer un tube capillaire qui permet un fonctionnement optimum aussi bien en régime continu, qu’en marche cyclique, qu’au démarrage, ou lors d’une descente en température. Le choix du tube capillaire sera donc toujours le résultat d’un compromis entre ces différents critères. Il serait illusoire de penser que la détermination d’un tube capillaire pourrait être basée sur l’application stricte d’une formule mathématique. Cependant, à titre indicatif, on constate généralement qu’une variation de 10K de la température de condensation entraîne une variation de 5K environ de la température d’évaporation. Si vous ne trouvez pas le diamètre de votre capillaire dans les tableaux p.18-19-20, vous pouvez déterminer sa longueur à partir d’un diamètre avoisinant ne dépassant pas de +/-0.2mm (0.008 inch) le diamètre de votre capillaire.
Les diamètres indiqués dans nos tableaux correspondent aux diamètres intérieurs et les valeurs de longueur fournies correspondent aux valeurs conseillées. Notez qu’un essai en laboratoire, avec une longueur plus importante peut donner de meilleurs résultats. En revanche, si ces paramètres sont appliqués en grande production, il se peut qu'un pourcentage non négligeable d’applications pose problème. En effet, une variation de 1/10ème sur le diamètre conduit à des variations conséquentes sur la longueur. Il est impératif d’utiliser du "tube capillaire calibré pour la réfrigération" pour la réalisation de vos capillaires. De plus, il est toujours conseillé de sélectionner un tube capillaire de longueur ni trop courte, ni trop longue : en fait, on peut considérer que l’idéal se situe entre 1,5 m et 3 m. Un tube capillaire court augmente les risques de dispersion. Un tube capillaire long, sauf exception, ne changera pas les régimes de fonctionnement, et conduira à des temps d’équilibrage des pressions trop importants, particulièrement dans les cas de systèmes avec cycles à fréquence élevée ; de même, le temps d’établissement des régimes de fonctionnement sera plus long.
En effet, chaque capillaire conduit à une charge différente, il est donc impératif lors des essais de validation, de tester le couple Capillaire / Charge de réfrigérant. Tester différents capillaires avec la même charge de réfrigérant ne peut conduire qu’à des conclusions erronées.
> Des charges trop importantes peuvent être la cause d’une pression de refoulement excessive, d’une surcharge du compresseur, d’entraînement de liquide vers le compresseur, au préjudice de la puissance frigorifique à l’évaporateur. L’utilisation d’un échangeur liquide / vapeur réalisé à partir du tube capillaire et de la tuyauterie d’aspiration permet : > 5 % de gain en performance, > une fiabilité accrue en "séchant" les retours de gaz. Son efficacité est améliorée lorsque la longueur de contact, c’est-à-dire d’échange, est la plus grande possible ou lorsque le nombre de capillaires est le plus important (privilégier 2 capillaires au lieu de 1). Cet échangeur peut se présenter sous plusieurs formes :
Un tube capillaire, de dimensions voisines de celui qu’on aura déterminé et qu’on utilisera comme capillaire de repérage, est monté entre deux manomètres, de précision n° 1 et n° 2. Le tube capillaire qu’on a déterminé est monté à la sortie du manomètre n° 2 et constitue le tube capillaire de référence. Après avoir réglé le mano-détendeur, on notera les pressions indiquées. Par exemple: manomètre n°1, 14 bars ; Manomètre n°2, 7,8 bars. Ces pressions constitueront les pressions de référence. Le maximum de sensibilité est obtenu avec une pression au manomètre n° 2 égale à la moitié de celle qui est lue au manomètre n° 1. Remplacer alors le tube capillaire de référence par le capillaire à vérifier. Régler le mano-détendeur de façon à lire 14 bars sur le manomètre n° 1. - Si le tube capillaire à vérifier est identique à celui de référence, le manomètre n° 2 indiquera 7,8 bars. - Si la pression lue au manomètre n° 2 est supérieure à 7,8 bars, le tube capillaire à vérifier est trop résistant : il faudra diminuer sa longueur. - Si, la pression lue au manomètre n° 2 est inférieure à 7,8 bars, il ne pourra pas être utilisé pour cette application. NOTA : ces valeurs de pression, 14 et 7,8 bars sont arbitraires pour servir d’exemple. Il est toutefois recommandé de ne pas travailler en-dessous de 5 bars au manomètre n°1.
DIAMETRE INTERIEUR CAPILLAIRE 0,8 mm 0,036” 1 mm 0,042” 1,2 mm 0,049” 0,052” 0,054” MHP doit pouvoir se trouver entre ces deux régimes de fonctionnement.
DIAMETRE INTERIEUR CAPILLAIRE Si des problèmes de migration de réfrigérant liquide peuvent exister, se conformer aux charges préconisées ci-dessous : • 700 g maxi pour les compresseurs RG ou HG, • 800 g maxi pour les compresseurs RK. Il est fortement recommandé de réduire au maximum la charge de réfrigérant de l’installation en concevant un circuit qui offre un faible volume interne (utilisation d’échangeurs à haute efficacité, échangeurs à faible volume interne, circuit compact, élimination du réservoir liquide s’il n’est pas nécessaire…). A l’aspiration du compresseur, les gaz comprimés dans la chambre de compression sont refoulés dans l’enveloppe du compresseur. Ceci conduit à avoir une température d’embouti plus élevée que dans le cas de compresseur à "Basse Pression dans la cuve". C’est pourquoi, pour toute charge en réfrigérant, ne pas se baser sur la température de l’enveloppe du compresseur. Il est à noter qu’un compresseur à "Haute Pression dans la cuve" mettra plus de temps pour atteindre les pressions normales de fonctionnement lors d’un démarrage à froid, qu’un compresseur à "Basse Pression dans la cuve". Ceci est lié d’une part au volume additionnel constitué par l’enveloppe du compresseur et d’autre part au réfrigérant piégé dans l’huile. En effet, celui-ci doit être totalement évaporé pour voir la pression de condensation atteindre son niveau de fonctionnement.
Un différentiel de pression de 6 bars maximum, entre la pression de refoulement et celle d’aspiration, est accepté lors du démarrage pour les versions commerciales à hauts couples. Si pour des raisons de conception, cette recommandation n’est pas satisfaite, un clapet anti-retour installé sur la tuyauterie de refoulement à proximité du compresseur permettra en trois minutes de retrouver un différentiel de pression acceptable. Cette préconisation est valable pour les circuits frigorifiques équipés d’un détendeur. Pour ceux équipés d’un capillaire, l’équilibrage de pression se fait au travers de ce dernier et donc ne nécessite pas de clapet anti-retour. 21
> la température de bas de cloche doit être supérieure à l’ambiance de 5°C, compresseur arrêté, > en fonctionnement, la température de bas de cloche doit être supérieure à la température de condensation de 5°C. Ci-dessous, quelques solutions.
Un clapet anti-retour doit être utilisé. De plus, il pourra cumuler la fonction de démarrage sous différentiel de pression élevé (voir § 4.4.2 Conditions de pressions au démarrage). La ceinture chauffante doit être montée sur la partie inférieure du compresseur (au-dessus du tube de liaison bouteille / compresseur). Prévoir sa mise sous tension uniquement lors de l’arrêt du compresseur. Pour la gamme HGA, nous vous recommandons notre cartouche autocollante référencée 8 583 015, composant que vous trouverez dans notre CD-Rom Pièces de Rechange et Accessoires. Cette cartouche autocollante est auto-régulante et peut rester sous tension en permanence.
Pour toute purge de circuit frigorifique, utiliser un système permettant la récupération du fluide frigorigène. Lors de la purge du circuit frigorifique, il est recommandé de limiter le débit au maximum afin d’éviter d’entraîner l’huile se trouvant dans le circuit. Tous les piquages des organes de contrôles ou de purge doivent permettre le retour d’huile au compresseur et interdire la fuite d’huile hors du circuit.